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Marie Gevers (1883–1975)

Autor de La comtesse des digues

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Sobre El Autor

Incluye el nombre: Gevers Marie

Obras de Marie Gevers

Etiquetado

Conocimiento común

Nombre canónico
Marie Gevers
Nombre legal
Gevers, Maria Theresia Carolina Fanny
Fecha de nacimiento
1883-12-30
Fecha de fallecimiento
1975-03-09
Lugar de sepultura
Missembourg, Belgique
Género
female
Nacionalidad
Belgium
País (para mapa)
Belgique
Lugar de nacimiento
Edegem, Belgique
Lugar de fallecimiento
Missembourg, Belgique
Lugares de residencia
Edegem, Belgium (birth|death)
Educación
Ecole de Missembourg. Sa mère lui enseigne la grammaire et l'orthographe en lui dictant « Les aventures de Télémaque » de Fénelon.
Ocupaciones
novelist
poet
Relaciones
Verhaeren, Max Elskamp, Félix Timmermans, Marie Gijsen.
Premios y honores
En 1924 : Le Prix Eugène Schmits pour « Les arbres et le vent ». En 1934 : Prix du roman populiste pour « Madame Orpha ». En 1938 : Première femme à être élue à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. En 1961 : Elle reçoit le Grand Prix quinquennal de littérature française (Plus haute récompense littéraire belge) pour « Vie et mort d'un étang ».. À partir de 1958, elle était membre correspondant de la Bayerische Akademie der schönen Künste de Munich. En 1959, elle reçoit le Prix quinquennal de littérature pour l'ensemble de sa carrière.
Biografía breve
Marie Gevers connut une enfance heureuse entourée de parents, déjà avancés en âge, et de cinq frères plus âgés qu’elle. Elle grandit — et du reste passa sa vie entière — dans le domaine campagnard, grand de 7 ha et entouré d'une douve, dont ses parents avaient fait l'acquisition en 1867, et au-dedans duquel se dressait (et se dresse encore) le château de Mussenborg, vieux manoir du moyen âge, à trois pignons, dont elle transformera le nom en Missembourg. Cependant, ses parents ne souhaitant pas qu'elle se démarquât des autres enfants du village, elle se rendait au catéchisme en sabots. Néanmoins, elle n'a jamais fréquenté l'école: elle fut essentiellement instruite par sa mère, qui lui apprit le français par des dictées puisées dans Télémaque de Fénelon. Le calcul et le néerlandais lui furent enseignés à la maison par l'instituteur de la commune voisine de Mortsel ; ici, c'est l'œuvre du poète hollandais Tollens qui servit de base de départ. Par ailleurs, elle fait montre d’un intérêt particulier pour la lecture, lisant énormément: Jules Verne, qu'elle dévorait armée d’un atlas, et qui ainsi lui fit connaître la géographie, et l’Odyssée, qui lui révèle la Grèce antique. À 14 ans, elle lisait couramment le français, le néerlandais et l'anglais, et se débrouillait même en allemand, grâce à une servante originaire d'Allemagne. Ayant épousé en 1908 monsieur Willems, neveu de l’écrivain Antoon Bergmann et parent de Jan-Frans Willems, le père du mouvement d'émancipation flamand, la châtelaine de Missembourg, ainsi qu’on était venu à l'appeler, consacre sa vie à sa famille. Elle connaîtra un parfait bonheur conjugal, donnant naissance à trois enfants, deux fils (dont un mourra à la guerre) et une fille. La naissance de celle-ci lui inspirera un recueil de poésie : Antoinette. Elle écrivit toute son œuvre en langue française, quoique ses ascendances fussent purement flamandes, et même paysannes : son grand-père paternel était le fils d'un paysan de Zolder, dans le Limbourg belge, tandis que son grand-père maternel était le fils d’un riche paysan de Reet, village situé à cinq kilomètres au sud d’Edegem. On peut dès lors se demander pourquoi ses grands-parents éduquèrent leurs enfants en français. Interrogée à ce sujet, l’auteur explique que son grand-père de Zolder, qui avait à Anvers un négoce de chicorée et de sucre, et qui avait vu ses affaires péricliter suite à la fermeture de l'Escaut par les Hollandais en 1839, décida par dépit de faire élever ses enfants en français. Quant à la famille Tuyaerts de Reet, elle devait son aisance en partie à la France : en effet, dans le sillage de la révolution française, elle eut la fortune d'acheter à bon prix des biens saisis, qu’elle ne dut pas restituer ensuite, après le départ des Français. Il fut donc décidé que le fils, Jean Tuyaerts, ferait des études de droit à la Sorbonne. (RF. Wikipedia)

Marie Gevers débute sa carrière littéraire en 1907, sous l’influence de son mentor, le poète Emile Verhaeren en publiant quelques poèmes dans le Mercure de France et son premier recueil de poèmes «Missembourg» paraît en 1917. Mais le vrai succès ne vient qu’en 1931, avec son premier roman «La Comtesse des digues». A partir de ce moment, elle se consacre résolument à la prose. Suivent alors une série de romans ayant pour thème principal la région de l’Escaut, avec «Madame Orpha ou la Sérénade de Mai » en 1933, et la Campine anversoise, avec «Paix sur les Champs» en 1938. Elle acquiert une renommée internationale. Ses livres sont traduits dans diverses langues européennes (néerlandais, allemand, suédois, roumain, etc.).
En 1908 elle épouse Frans Willems, ils auront 2 fils et une fille. Elle ne quittera guère le domaine auquel sa vie semble se confondre : trois voyages en Afrique, chez un de ses fils, ponctueront nt une existence sédentaire. Marie Gevers a traduit du néerlandais plusieurs écrivains, parmi lesquels Arthur van Schendel. Elle est la mère de l'écrivain Paul Willems.

Miembros

Reseñas

Ce roman se passe sur les rives de l’Escault. Le père de Suzanne, dernier comte des digues vient de mourir; temporairement celle-ci prend la suite. Nous la suivons durant une année, celle où sa vie va se décider. Les tourments de Suzanne, enfant choyée, prise entre les contraintes imposées par une bourgeoisie locale et ses sentiments. Ces gens de l’Escault "Qui disent rarement oui ou non" et qui arrangent les mariages au mieux des intérêts des familles. Ou pour qui, un mensonge (soit, par omission!) au nom du profit ou de la terre, n’est pas un pêché! La richesse de la région provient de deux sources: l’osier et les briques, donc tout est bon pour agrandir le domaine familial. Suzanne peut-elle briguer le poste de "Comte des digues", nul ne doute de ses compétences, mais une femme peut-elle être élue ? Les personnages sonnent juste, il nous semble les connaître. Suzanne est foncièrement humaine, elle aimerait se marier mais elle est retenue par une éducation stricte dans laquelle les barrières sociales sont primordiales. Une de ses cousines ose rompre ses fiançailles, Suzanne l’approuve mais, hésite pour elle-même "Que ne suis-je semblable à Maria". Deux hommes vivent dans son entourage, lequel la vie lui destine ? Triphon était quasiment l’associé de son père. Bel homme, il vit dans la demeure familiale, mais il n’est qu’un travailleur. Suzanne a un fort penchant pour lui, mais ses manières hautaines mettent le jeune homme dans l’embarras. Triphon part en Angleterre laissant Suzanne désemparée, dans le travail et dans ses aspirations personnelles. Il espère devenir un "Monsieur" et pouvoir épouser Suzanne à son retour. Max Larix, qui vient d’hériter de "schorres*" représente certes l’étranger au village, mais il est socialement acceptable au yeux de la famille et de l’entourage de Suzanne. En plus c’est un homme bon et cultivé amateur de nature, mais il a pour projet de partir au Congo. Sa famille à l’insu de tous est responsable du départ de Triphon; un mariage qui réunirait les deux domaines voisins n’est pas pour déplaire à sa mère. Une écriture classique, sans aucun sens péjoratif, limpide et agréable. N’oublions pas que ce livre a été écrit en 1931, les mentalités et les situations peuvent nous paraîtrent désuètes, mais l’histoire de Suzanne et des digues, elle, est intemporelle. Des paysages magnifiquement décrits. J’ai aimé cette société rurale avec ses qualités, entraide et simplicité, ce monde encore régi par certaines croyances païennes, mais la médisance et la calomnie font vite le tour du village !… (más)
 
Denunciada
vdb | otra reseña | Nov 21, 2010 |
Pour Gabrielle, coincée entre la boutique de ses sœurs et son tout nouveau diplôme d'institutrice, la grande marée de l'Escaut qui menace les digues du village correspond à sa découverte de l'amour. Réfugiée dans une ferme en compagnie de Raymond, jeune commis-voyageur, de Simone, serveuse au Boma, et de la famille de celle-ci, Gabrielle éprouve la douleur d'aimer un homme, Raymond, que sa sœur doit épouser...La violence de la nature n'a d'égale que la force des sentiments amoureux... « Il me regarda et sourit. Je pense que c'est à ce moment-là que je commençai à l'aimer. Jusqu'alors, il n'avait représenté pour moi que la possibilité d'un mari... Mais comme il y avait loin de ce sentiment à celui qui m'envahit à cause de ce sourire dans la nuit. Oh ! Hélas, mon jeu était devenu vérité et je savais que j'allais souffrir, car je comprenais, je voyais clairement, et comment ne m'en étais-je pas aperçue plus tôt, que je n'étais pour cet homme jeune, rien d'autre qu'une étrangère sympathique. »
Née à Edegem, près d'Anvers, Marie Gevers (1883-1975) passe sa vie dans la grande maison familiale de Missembourg, laquelle sert de cadre à plusieurs de ses livres. On lui doit de beaux romans personnels (Madame Orpha, La Grande Marée) et des récits où contes et légendes sont intimement associés à l'évocation de la nature (Plaisir des météores, Guldentop).
… (más)
 
Denunciada
vdb | Nov 21, 2010 |
De dijkgravin vertelt het verhaal van een energiek en onafhankelijk meisje dat na de dood van haar vader diens funktie als dijkgraaf in de buurt van Temse overneemt, tegen alle vooroordelen in. De roman is een lange ode aan de stroom die aan de aangelanden werk verschaft en ieder seizoen een andere gedaante aanneemt.
Beeld van de dijkgravin staat in Hingene in de buurt van de Notelaer op de Scheldedijk.
½
 
Denunciada
Baukis | otra reseña | Jan 2, 2010 |

Premios

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Estadísticas

Obras
17
Miembros
59
Popularidad
#280,813
Valoración
3.1
Reseñas
3
ISBNs
25
Idiomas
2
Favorito
1

Tablas y Gráficos