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Meme parvenu, Notre Precieux Souverain ne trouva point la paix en lui-meme, tant il restait secoue en continu par des nervosites. Qui l'a vu fixe et arrete ? Il ne bougeait que par ressorts. Si vous le retardiez dans sa course, vous demontiez la machine. Il marchait des epaules avec une facon personnelle de se devisser le cou, remuant par courtes saccades comme s'il etait engonce dans un costume que lui taillait pourtant a sa mesure un artiste italien de renom. (...) Quand il parlait en public, plusieurs fois dans une meme journee, il se rengorgeait ainsi qu'un pigeon et se livrait a de curieuses contorsions pour animer ses dires... P.R. Amuse, atterre, ebloui, agace par la passion, l'amour et l'attention que suscite notre nouveau president - notre nouvel empereur, devrait-on dire -, Patrick Rambaud s'est lance dans une chronique un peu particuliere: conter, au jour le jour, l'eclosion de ce nouveau monarque, se fondant sur des faits vrais, mais dans l'esprit, avec la drolerie et la cruaute de Saint-Simon... Dans cette chronique irreverencieuse, on croise ainsi un souverain trepidant, une imperatrice pincee qui regne sur son empereur, un dauphin de dix ans, des ministres empoudres et febriles, un duc de Bordeaux tragique, des barons a genoux... Rien n'echappe a la plume de notre chroniqueur, ni le short, ni le renouveau de la lampe Empire, ni les flagorneries des princes, ni les courbettes des petits marquis... ni, enfin, la folie amoureuse d'autres chroniqueurs et portraitistes un peu moins agaces&hellip."… (más)
C'est drôle pendant 10 pages, et après la blague fait long feu. C'est lourd et pesant. Le seul intérêt est de se voir rappelé les tartufferies de l'Autre et des bras cassés à longs crocs qui l'accompagnent... ( )
Sympa, à lire avec quelques années de recul celà permet de se remémorer l'enchaînement des évènements... quelques révélations, mais rien de bien extraordinaire. Livre de détente qui fait sourire parfois rire.... ( )
Un vrai délice. Bien écrit (j'entends par là en bon français), vif, insolent, dôlatique. Une moquerie acidulée raffraîchissante au milieu d'un concert - une cacophonie- élogieuse et tartignolle d'un individu porté aux plus hautes fonctions et qui les honore proportionnellement à sa taille. ( )
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Les grenouilles se lassant
De l'état démocratique,
Par leurs clameurs firent tant
Que Jupin les soumit au pouvoir monarchique.
La Fontaine, " Les grenouilles qui demandent un roi", Livre troisième, fableIV.
Dedicatoria
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A Tieu Hong A Voltaire A André Ribaud
Primeras palabras
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SA MAJESTÉ AVAIT L'ŒIL ENCAPOTÉ mais vif, quoique tiré vers le bas, un nez qui pointait pour occuper tout le milieu du visage, le cheveu sombre et ondulant comme des vaguelettes peignées. Même parvenu, Notre Précieux Souverain ne trouva point la paix en lui-même, tant il restait secoué en continu par des nervosités. Qui l’a vu fixe et arrêté? Il ne bougeait que par ressorts. Si vous le retardiez dans sa course, vous démontiez la machine. Il marchait des épaules, avec une façon personnelle de se dévisser le cou, remuant par courtes saccades comme s’il était engoncé dans un costume que lui taillait pourtant à ses mesures un artiste italien en renom. Il ne tenait pas en place. Quand il parlait au public, plusieurs fois dans une même journée, il se rengorgeait ainsi qu’un pigeon et se livrait à de curieuses contorsions pour animer ses dires, dont la teneur importait peu car ses discours valaient par leur forme plutôt que par un fond très changeant selon les auditoires; pour cela il était bien pourvu d’une panoplie complète de mines et de tics qui ponctuaient ses paroles, les versant tantôt vers l’évidence, tantôt vers l’ironie, tantôt vers l’enflure. Ces turbulences passèrent pour une énergie : tel qu’il était il plut, et une moitié du peuple le porta sur le trône pour qu’il y fît des merveilles. Une voyante n’avait-elle point affirmé, dans une gazette féminine, qu’il avait son Jupiter bien placé ?
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Le monde allait mal et nous n'allions pas bien. Sa Majesté allait-elle réaliser que, si haut que fût le trône, on n'y était jamais assis que sur son cul ?
Meme parvenu, Notre Precieux Souverain ne trouva point la paix en lui-meme, tant il restait secoue en continu par des nervosites. Qui l'a vu fixe et arrete ? Il ne bougeait que par ressorts. Si vous le retardiez dans sa course, vous demontiez la machine. Il marchait des epaules avec une facon personnelle de se devisser le cou, remuant par courtes saccades comme s'il etait engonce dans un costume que lui taillait pourtant a sa mesure un artiste italien de renom. (...) Quand il parlait en public, plusieurs fois dans une meme journee, il se rengorgeait ainsi qu'un pigeon et se livrait a de curieuses contorsions pour animer ses dires... P.R. Amuse, atterre, ebloui, agace par la passion, l'amour et l'attention que suscite notre nouveau president - notre nouvel empereur, devrait-on dire -, Patrick Rambaud s'est lance dans une chronique un peu particuliere: conter, au jour le jour, l'eclosion de ce nouveau monarque, se fondant sur des faits vrais, mais dans l'esprit, avec la drolerie et la cruaute de Saint-Simon... Dans cette chronique irreverencieuse, on croise ainsi un souverain trepidant, une imperatrice pincee qui regne sur son empereur, un dauphin de dix ans, des ministres empoudres et febriles, un duc de Bordeaux tragique, des barons a genoux... Rien n'echappe a la plume de notre chroniqueur, ni le short, ni le renouveau de la lampe Empire, ni les flagorneries des princes, ni les courbettes des petits marquis... ni, enfin, la folie amoureuse d'autres chroniqueurs et portraitistes un peu moins agaces&hellip."