℗± La course © pied au sens large du terme, contient tout ce que l'Histoire contient d'histoires : de l'©·re pal©♭olithique © nos jours, elle incarne le drame humain, ses passions, ses conqu©®tes, ses victoires et ses d©♭faites. D'un point de vue sportif, la course est un enfant sauvage, un mauvais ©♭l©·ve, parce qu'elle ne r©♭pond © aucune r©·gle, ne retient aucune le©ʹon : la course se pratique quand on veut, o©£ l'on veut, avec ou sans mat©♭riel, seul ou © plusieurs. Elle ne s'alourdit d'aucune contrainte ; elle incarne la libert©♭ de l'homme © chercher, dans sa douleur, dans sa vitesse, dans ses capacit©♭s physiques, morales et psychologiques, la force d'avancer, m©®me s'il s'agit de revenir au point de d©♭part. Car en course, lorsqu'on part sans se poser de question, il arrive souvent que l'on trouve une r©♭ponse dans sa lanc©♭e. ℗ C©♭cile Coulon Passionn©♭e de course © pied ́ elle avale elle-m©®me une quarantaine de kilom©·tres par semaine ́, C©♭cile Coulon est romanci©·re. Elle a publi©♭ une dizaine de romans, dont r©♭cemment, chez Viviane Hamy, Le C¿ur du P©♭lican (2015) et Trois saisons d'orage (2017, Prix des Libraires). Elle pr©♭pare actuellement une th©·se sur les liens entre sport et litt©♭rature.