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Cargando... Dernier royaume, Tome 9: Mourir de penserpor Pascal Quignard
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A deeply contemplative work devoted to thinking from one of the foremost literary figures of contemporary France. Dying of Thinking is the ninth volume of Pascal Quignard's Last Kingdom series. It explores three themes: how thought and death coincide, how thought is close to melancholy, and how thought takes shelter near traumatism. One who thinks, Quignard shows us, "compensates" for a very ancient abandonment. Even as a dream is a meaning whose disorderly, condensed, paradoxical images intuit something which has preceded sleep and which returns in them, thought is a meaning which uses words that are written, re-transcribed, dissected, etymologized and neologized. Throughout the Last Kingdom series, Quignard has sought to experience another way of thinking, one that has nothing to do with philosophy, a way of attaching himself "literally" to texts and of progressing by decomposing the imagery of dreams. Dying of Thinking is the heart of this quest. No se han encontrado descripciones de biblioteca. |
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Google Books — Cargando... GénerosSistema Decimal Melvil (DDC)843.914Literature French and related languages French fiction Modern Period 20th Century 1945-1999Clasificación de la Biblioteca del CongresoValoraciónPromedio:
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> MOURIR DE PENSER (Dernier Royaume, IX), par Pascal Quignard (Gallimard, 2016, Poche, 256 pages). — Le neuvième tome de Dernier Royaume est consacré à la pensée. Ainsi Pascal Quignard arrive au cœur de sa quête. Livre après livre, Dernier Royaume cherche à éprouver une autre façon de penser. Un mode de penser qui n’a rien à voir avec la philosophie. Une façon de s’attacher à la lettre, à la fragmentation de la langue écrite, et d’avancer en décomposant les images des rêves, en désordonnant les formes verbales, en exhumant les textes sources. Ce livre explore trois choses. Comment la pensée et la mort se touchent. Comment la pensée est proche de la mélancolie. Comment la pensée s’abrite auprès du traumatisme. Celui qui pense « compense » un très vieil abandon. Ce qui fait le fond de la pensée c’est la mère manquante.
De même que le rêve est un sens dont les images désordonnées, condensées, paradoxales, intuitionnent quelque chose qui a précédé le sommeil et qui fait retour en elles, de même la pensée est un sens qui use de mots écrits, retranscrits, retraduits, épluchés, étymologisés, néologisés, lesquels projettent des liens entre des silhouettes éparses, où on s’est jadis perdu.
—Johnny Gimenez (Culturebox)
> Mourir de penser by Pascal Quignard
Se reporter au compte rendu de Jean-Louis PAUTROT
In: The French Review, Vol. 88, No. 4, Special Issue: Francophonie(s) (May 2015), pp. 230-231