> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Fiori-Simone-Weil-une-femme-absolue/221028
> Esprit , No. 151 (6) (juin 1989), pp. 142-143 : https://drive.google.com/file/d/1ThKBfLILiOstTTedfL_UeVFOQSs-PYA-/view?usp=shari...
> BAnQ (Folch-Ribas J., La presse, 13 août 1988, pp. 1 et 13) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2260221

> UN RÉCIT INSPIRÉ. — Simone Weil est née en 1909. Elle meurt en 1943 à trente-quatre ans.
Auteur d'ouvrages pour la plupart posthumes, dont les titres ont marqué plusieurs générations : La Pesanteur et la Grâce, Les Cahiers, L'Enracinement. elle a pris à sa charge la démesure de toutes les questions qui l'obsèdent et qui sont celles de son époque. En tant que juive, elle repense les racines du christianisme. En tant que prolétaire, elle affronte volontairement le travail d'usine. En tant que philosophe, elle donne à la pensée tout le poids de la chair et du sang. En tant que témoin de son temps, elle fait de son épreuve un exorcisme pour le salut des autres.
Un livre clé qui, en même temps qu'un très complet essai sur la pensée et sur l'oeuvre de Simone Weil, est une remarquable introduction à l'histoire d'une génération qui a marqué le siècle.
*Gabriella Fiori, SIMONE WEIL, Une femme absolue, (Ed. du Félin)
—Nouvelles Clés, (1), 1988, (p. 71)

> Collin Françoise. Gabriela Fiori, Simone Weil, Une femme absolue, éd. du Félin.
In: Les Cahiers du GRIF, n°37-38, 1988. Le genre de l'histoire. p. 171. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/grif_0770-6081_1988_num_37_1_2411_t1_0171_0000_5

> UNE FEMME ABSOLUE, de Gabriella Fiori. — Georges Bataille disait d’elle : « Ce Don Quichotte que l’impossible attirait. » Et Michel Serres : « Elle a été héroïque sur le plan politique, géniale sur le plan philosophique et sainte dans le champ religieux. » Autant dire que quand on se lance dans la lecture de ses textes, par exemple La Pesanteur et la Grâce ou La Source Grecque, on sent comme une pression… d’en haut. Pourtant, même quand Simone Weil (née en 1909 et morte en 1943) nous entraîne vers des hauteurs suffocantes, où il devient nécessaire de méditer chaque paragraphe avec énormément de concentration, car jamais sa pensée ne se complaît dans la moindre coquetterie intellectuelle.
Juive de naissance, elle avait repensé les racines du christianisme avant de se convertir au catholicisme. Agrégée de philosophie, elle travailla en usine et milita très jeune du côté des révoltes ouvrières, ce qui la conduisit à naventura Durruti, seule femme parmi vingt-deux hommes. Plus tard, Camus salua L'enracinement, comme l’un des premiers à poser la question de l’engagement des intellectuels à l’époque du fascisme. Mais sa plus grande dimension est indiscutablement mystique : sa façon d’interroger l’Occident sur la mortelle dissolution de toute réelle transcendance en fait une égale de Ste Thérèse d’Avila ou de St Jean de la Croix. « La beauté du monde, dit-elle, c’est le sourire du Christ pour nous à travers la matière. » Une belle biographie. A lire absolument. (PVE)
La Pesanteur et la Grâce vient enfin d’être republié, chez Presses-Pocket. On attend impatiemment la réédition de La source grecque. Ed. du Félin.
—Nouvelles Clés, (32), Déc./Janv. 1994, (p. 88)