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> Enfin, vivent les éditions - Phébus qui soutiennent la revue annuelle de littérature Caravanes, dirigée par André Velter : poètes chinois et arabes, chronique de voyages, textes inédits de Claude Roy, André Dhôtel, Henry Miller, Severa Sarduy…, dessins de Antonio Saura, photos de Marc Riboud, dressent un jardin où flâner, un état des lieux créatifs.
Nouvelles Clés, (21), Janv./Févr. 1992

> CARAVANES, Revue annuelle de littérature dirigée par André Velter aux éd. Phébus. — Une revue qui, au dire de ses éditeurs, serait un guide aventureux qui promènera les lecteurs à travers les littératures du monde entier, leur permettant de découvrir des merveilles dont la prudence ou la routine leur interdisent le plus souvent l’accès. Publiée chaque année à la veille de l’été, cette revue dirigée par André Velter entend d’abord renouer avec la beauté. Présentation, couverture, conception graphique raffinées, illustrations choisies témoignent d’une exigence esthétique. La rédaction souhaite surtout réunir des textes susceptibles de parler à l’imagination du lecteur : récits, nouvelles, chroniques voyageuses, poésie… Une revue de pure littérature donc, mais largement ouverte sur le monde. On y trouve les noms de Jacques Lacarrière, Gilles Lapouge, Michel Butor, Michel Le Bris et d’autres, moins familiers, venus d’ailleurs, inconnus des lecteurs français.
On l’aura compris, Caravanes considère avant tout la lecture comme un voyage, et la littérature comme un paysage où il fait bon errer. Elle entend ouvrir aux amoureux d’écriture un espace fraternel qui ignore les limites.
Caravanes sera vendue en librairie. 364 pages, 260 FF, à partir du 24 mai. (Claudine DELLA LIBERA)
Nouvelles Clés, (6), Eté 1989, (p. 77)
 
Denunciada
Joop-le-philosophe | Oct 17, 2020 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Velter-Larbre-seul/220610
> BAnQ (Cantin D., Le devoir, 7 avr. 2001) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2799080

> L'ARBRE SEUL, de André Velter. — Racines ancrées dans le sol et ramures dressées vers le ciel, l'arbre si riche en symboles peut être l'emblème du poète et — paradoxalement — du voyageur. Marco Polo dans son récit de voyages, écrit « il y a une grandissime plaine où se trouve l'Arbre-Seul, que les Chrétiens nomment l'Arbre-Sec ».
C'est surtout l'Asie qu'André Velter parcourt en tous sens, comme si chacun de ses pas était un mot, et que tous ces mots défient les conventions, prenant un autre sens (unique !), s'assemblent pour nous décrire l'ineffable.
Hommages à des inconnus croisés et à des « croisés » connus, tels que Lawrence d’Arabie dont la « grandeur fut de considérer les lauriers comme des buissons d'épines », Satyajit Ray, Bismillah Khan…
Hommages à des lieux dont les noms font rêver, Inde, Asie Centrale (« Poussière de Soie »), Arabie…
Les traces de pas des voyageurs se sont effacées, mais celles de leurs rêves s’inscrivent dans l'espace et le poète les perçoit. Car le héros de ce poème, c'est l'espace… Commenter ces textes revient à les enfermer.
Le retour au pays passe par la rue de l'Arbre-Sec, au cœur de Paris, dans un quartier chargé d'histoire.
Quelques-unes de ces pages sont dédiées à des amis du Yoga que certains connaissent sans doute, Sarah et Jacques Dars. Editions Gallimard. (F.B.)
Carnets du Yoga, (123), Novembre 1990
 
Denunciada
Joop-le-philosophe | Jun 2, 2020 |
Pour l’amour de l’amour

Une œuvre poétique au sens plein du mot. On perçoit la beauté dans chaque page, on s’émerveille à chaque mot.

Que l’on n’aime ou non Ernest Pignon-Ernest, on ne peut lui retirer du talent. D’ailleurs, il paraît absurde de soustraire aux artistes de génie le talent qui les caractérise. Ce talent de dessinateur tient du merveilleux. Ces traits réalistes, superbes, classiques quelque part, sont profond et vivants, à l’inverse de certains dessinateurs des Lumières qui semblaient croquer des statues.

Pour une fois, il ne s’agit pas de collage dans les rues, mais de dessins dans d’anciens ou actifs lieux de cultes ou hôpitaux psychiatriques. Dans ce travail, les textes de Velter illustrent parfaitement la notion de médiateur, le concept de médiation. Ils sont une présentation de l’œuvre, une introduction didactique, dynamique et spirituelle. Les textes de cet auteur sublime sont davantage. Ils mettent à nu l’émotion et l’incommunicable de l’heureuse douleur d’aimer, la mystique des bienheureux et des saintes dans leur passion.

Cette merveille d’esthétique et de beauté demeure un bijou, une pierre précieuse, qui ne doit sous aucun prétexte manquer à une bonne bibliothèque.
 
Denunciada
T.VALERO | Jul 23, 2016 |
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