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> Prajnânpad (Svâmi) : VERS LA RÉALISATION DE SOI, citations commentées des Upanishad (tome II) (2009 - Accarias L'Originel - 286 p.) ;
Roumanoff (Daniel) : SVÂMI PRAJÑÂNPAD, UN MAÎTRE CONTEMPORAIN (tome II) (2009 - Albin Michel - 438 p.).
rel="nofollow" target="_top">Daniel Roumanoff s’est attelé depuis longtemps à mettre en forme de façon pédagogique les entretiens enregistrés et correspondances donnés par l’homme qui, au travers de son enseignement, lui permis de réaliser l’essence de sa propre vie : Svâmi Prajnânpad. Grâce à ce travail, ce dernier est de plus en plus reconnu comme un maître spirituel de première importance. Il fut entre autres le guide d’Arnaud Desjardins, dont l’enseignement s’enracine dans la connaissance vivante et vécue qui lui fut transmise par le Svâmi. Nombreux sont les ouvrages édités sur le Svâmi ces derniers temps, et le lecteur peut par exemple se référer à la rubrique livres du dernier numéro de la Revue qui présentait déjà deux livres parus aux éditions Albin Michel. Pour ceux qui ne connaissent pas le Svâmi, sa spécificité reposait sur le fait qu’il avait constaté que la culture occidentale coupait les gens de leurs émotions fondamentales : un travail d’expression des émotions était nécessaire avant de commencer un réel enseignement à finalité spirituelle, ce qui n’était pas le cas avec les élèves indiens. Il avait lu Freud et y avait trouvé un grand intérêt, même si, disait-il : « pendant votre analyse, avez-vous vu des images et exprimé des émotions ? C’est la seule chose à faire en analyse. Ne permettez jamais à vos connaissances théoriques de la psychanalyse d’intervenir dans ce processus. » Par cette analyse, des noeuds se dénouent, la personnalité (l’ego au sens du moi ordinaire), retrouve de l’espace. C’est sur le fonctionnement mental que porte l’attention, car c’est le mental qui est la cause des dysfonctionnements psychiques, de l’état de confusion. Redevenir un être humain “normal” est donc nécessaire, dans ce système, avant de pouvoir accéder au coeur de l’enseignement. Notons tout de même que l’idée de normalité ici n’a rien à voir avec ce que l’on appelle ordinairement normalité, car il s’agit d’un équilibre intérieur, d’un équilibre énergétique. Donc déjà le résultat d’un travail par lequel il est nécessaire de mettre à nu les manifestations de nos dysfonctionnements. Ce travail « préparatoire » constitue en soi, pour beaucoup, la totalité du chemin ! Mais ici, il ouvre à un élargissement de la conscience vers la Vie, celle qui nous comble d’une façon inimaginable sans jamais nécessiter quoi que ce soit qui nous soit extérieur. Le premier ouvrage, « vers la réalisation de soi » (Ed. Accarias-L'Originel), présente le chemin spirituel (les préliminaires et les qualités requises) et la façon de procéder sur le chemin. Cependant, la façon de procéder ne répond pas à une façon de faire qui résulterait de l’action du mental. Car il s’agit avant tout de Voir et d’accepter. Mais qui peut voir et accepter ? Cela n’est pas d’ordre mental, mais procède d’un autre niveau intérieur : « que fait un soi-disant homme ? Il pense et ne voit pas. » Or. « penser est une chose partielle, déformée, biaisée. » Nous pensons voir ! Alors que voir, dans le sens où l’emploie le Svâmi, est une totalité non fragmentée, sans jugement, sans passé ni futur. C’est maintenant. On peut faire le parallèle avec l’enseignement de Krishnamurti, tant de fois présenté en cette Revue, où il évoque l’observation, transcendant le niveau de l’observé et de l’observateur, où l’on a un objet un sujet, bien séparés. Dans le Voir, dans l’Observation, nulle séparation, nul objet, nul sujet, personne pour « regarder », tout est Un. « Ne pensez pas, voyez. Ne supposez pas, ne pensez pas, mais voyez, voyez seulement ce qui est. » Ce Voir est cependant au-delà de nos possibilités ordinaires, aussi est-il proposer d’investiguer notre vie, sur le vif, les émotions. Y a-t-il un malaise maintenant, de la jalousie, de la colère, de l’envie ? Il ne s’agit pas d’observer pour régler le problème que nous posent ces émotions, mais seulement d’observer. Etre dans cette direction, afin que le Voir prenne racine en nous, devient une fulgurante évidence. Il y a donc un effort à produire, mais celui-ci n’est pas tendu vers l’obtention d’un résultat, mais plutôt vers le retour à l’endroit d’où l’on est parti, une dissolution de la séparation d’avec ce qui est : « vous ne pouvez rien faire pour atteindre le but ; seulement éliminer la distance qui vous en sépare. » Ce premier ouvrage présenté par Daniel Roumanoff, qui nous plonge dans l’essence de cet enseignement, se termine sur un chapitre concernant les relations à autrui, et au maître. Le second ouvrage, « Svâmi Prajnânpad, un maître contemporain » (Ed. Albin Michel) est la deuxième partie d’une version retravaillée de la thèse que l’auteur avait présentée à la Sorbonne sur l’enseignement du Svâmi. Bien sûr, les maîtres mots demeurent : Voir, Accepter. C’est plus particulièrement ce thème de l’acceptation qui est ici exploré. En effet, la première partie de cet ouvrage avait été consacrée à une présentation de la vision qu’avait le Svâmi de la vie : qu’est-ce dans son enseignement que l’ego ? le mental ? Quelle différence entre Voir et penser, sentir et réagir ? Ici donc : l’acceptation, « qui est la preuve de l’enracinement de la connaissance dans la vie quotidienne ». Un ouvrage très complet, très lisible qui permet une fois encore de prendre conscience de la profondeur de la compréhension de Svâmi Prajnanpad.
3e millénaire, (93), Automne 2009

> SVÂMI PRAJÑÂNPAD, Un maître contemporain, Tomes I et II, de Daniel Roumanoff (Albin Michel, 2009). — Élève de Svâmi Prajñânpad depuis 1959, Daniel Roumanoff est l’un des plus grands spécialistes de la pensée de ce maître contem porain. Ayant reçu une formation scientifique et traditionnelle, Svâmi Prajñânpad a opéré une synthèse Orient-Occident : il a éclairé par de nouvelles interprétations la tradition de l’Advaita Vedânta et a utilisé la psychanalyse pour lever les obstacles dus à l’histoire personnelle et permettre au disciple d’avancer sur le chemin spirituel. Daniel Roumanoff restitue ici fidèlement la richesse de l’enseignement de ce maître à travers ses paroles mêmes. (Semi-poche)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Roumanoff-Swami-Prajnanpad-un-maitre-contemporain... (t1) et https://www.babelio.com/livres/Roumanoff-Svami-Prajnanpad-un-maitre-contemporain... (t2)
> Conscience sans objet : http://consciencesansobjet.blogspot.com/2011/07/prajnanpad-ou-yogeshvar-chatterj...

> SWAMI PRAJANANPAD, Le quotidien illuminé, par Daniel Roumanoff, (Coll. « Les Chemines de la Sagesse » Ed. Table Ronde). — « On n'apprend rien simplement en lisant. Seuls les chocs que vous ressentez en cas de succès ou d'échecs consécutifs à l'effort que vous avez fourni vous font apprendre. Toute formulation empruntée est une source de déboires »… Voilà qui est clair !
Nombreux sont ceux qui ont lu au moins un livre d'Arnaud Desjardins, et qui donc, à travers lui, connaissent déjà un peu Swâmi Prajnanpad.
Ce n'est pas un livre de plus à ce sujet, c'est l'étude méthodique, pragmatique de son enseignement, présentée avec une rigueur toute universitaire, puisque ce travail, avant d'être édité, fut présenté sous forme de thèse de troisième cycle à la Sorbonne.
Il est difficile de dire mieux qu'André Comte-Sponville dans sa préface, à propos de l'oeuvre d'Arnaud Desjardins : « Ce qu’était vraiment la pensée du maître risquait dès lors de disparaître sous celle de son disciple le plus célèbre ». Sans rien enlever au mérite de celui qui fit connaître Swami Prajnanpad en Occident, l'ouvrage de Daniel Roumanoff était indispensable.
« Apprendre est aussi brûler. Mes paroles ne sont que bois pour toi, elles ne s'allument pas en toi, elles restent là, entassées » dit l'Ange à Gita dans « Dialogues avec l'Ange »… Alors, à nous maintenant si cette voie nous intéresse, de faire de ce livre un outil, et qui dit « outil » dit relever ses manches et mettre la main à la pâte… F.B.
Carnets du Yoga, (123), Novembre 1990

> SVAMI PRAJNANPAD, tome III de Daniel Roumanoff. — En 1959, Daniel Roumanoff rencontre Svami Prajnanpad. Il deviendra l’un des rares élèves français de ce maître hors du commun. Ce volume est le troisième consacré à Svami Prajnanpad : le tome I « Svami Prajnanpad : un maître contemporain » et le tome 2 « Svami Prajnanpad : le quotidien illuminé » ont été publiés par La Table Ronde.
Dans ce nouvel ouvrage sur Svami Prajnanpad, Daniel Roumanoff examine les sources de cet enseignement, l’adhyatma yoga qui allie la démarche scientifique, la psychanalyse et la tradition des Upanishads dans une synthèse, qui relie l’Orient et l’Occident. Il analyse également les rapports entre le maître spirituel et ses disciples et évoque certains aspects plus singuliers de sa recherche : l’astrologie, la chirologie et la numérologie. Ysé MASQUELIER.
Carnets du Yoga, (136), Février 1992

> SVÂMI PRAJNÂNDPAD, un maître contemporain - Tome 2, de Daniel Roumanoff, édition Albin Michel. — Une réédition en format poche très pratique. Le premier tome qui a déjà fait l’objet d’un Marque-pages (Carnets du yoga n° 278) est une analyse des lois de la vie, de la nature de l’ego, et du mental. Le deuxième tome étudie l’acceptation de ces lois, preuve de l’enracinement de la connaissance dans la vie quotidienne. (Jean-Pierre LAFFEZ)
Carnets du Yoga, (281), Novembre 2009, (p. 32)… (más)
½
 
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Joop-le-philosophe | Mar 29, 2019 |

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