Imagen del autor
10+ Obras 41 Miembros 7 Reseñas

Reseñas

Mostrando 7 de 7
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Geoffroy-Le-grand-livre-des-prenoms-arabes-Plus-d...

> LE GRAND LIVRE DES PRÉNOMS ARABES. — Au fil des ans, Le Grand livre des prénoms arabes s’est imposé comme la référence incontournable : les mairies, les maternités, et même les consulats de certains pays l’utilisent quotidiennement pour valider le nom des nouveau-nés. Dans cette nouvelle édition entièrement refondue et considérablement augmentée, qui comporte plus de 5 500 prénoms, Néfissa et Éric Geoffroy, tous symboliques, son sens spirituel, l’orthographe à privilégier, et proposent également des équivalents français (Victor/Fathi, Clémence/Rahima…). Conçu comme un guide pratique et un document culturel, il s’inscrit ainsi pleinement dans la promotion d’une harmonie des cultures et de la richesse de l’échange, mais il est aussi une merveilleuse invitation à la découverte de la langue arabe et de sa poésie.
*Le Grand livre des prénoms arabes, Éric et Néfissa Geoffroy, Ed. Albin Michel, 544 pages, 18,90 €.
L’Homme en Question, (24), Eté 2008, (p. 7)
 
Denunciada
Joop-le-philosophe | May 31, 2024 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Geoffroy-Allah-au-feminin/1187808

> ALLAH AU FÉMININ, Le Féminin et la femme dans la tradition soufie, par Éric Geoffroy (2020, Albin Michel, 248 p.) — Quelle place les femmes tiennent-elle dans l’islam ? Une sourate du Coran affirme que « les hommes leur sont supérieurs d’un degré », en raison comme en capacité spirituelle. D’autres sourates, qui statuent sur la vie sociale, discriminent les femmes en leur attribuant une valeur égale à la moitié d'un homme : le poids de leur témoignage et la part qui leur revient lors d’un héritage. On voit ainsi se dresser le tableau d’une infériorité féminine qui fait dire à nombre de musulmans traditionnels que si l’homme est soumis à Dieu, la femme est soumise à l’homme. Une lecture littérale du Coran peut-elle être dépassée ? La réflexion d’Eric Geoffroy prend racine d’abord dans le soufisme. Son livre se dresse en plusieurs tableaux. Avec comme guide Ibn 'Arabî, il interroge le Coran et la façon dont l’écriture même donne prééminence au féminin : de façon assez étonnante, il avance par exemple qu’en étant attentif à la lettre du texte coranique, on découvre que « [la femme, Eve en l’occurrence] ne descend pas de l’homme, c’est l’homme qui sort de la femme ». Il ressort de cette partie que les interprétations du texte par les théologiens ont toujours été dans le sens de faire passer la femme en second. « Le fond culturel machiste » a-t-il impacté l’interprétation du Coran ? La réponse est oui et c’est l’objet de la deuxième partie de l’ouvrage. « Le rapport privilégié qu’entretenait le Prophète avec le Féminin et les femmes s’est estompé [rapidement] ». La ségrégation s’est imposée : l’instauration de mosquées dédiées aux femmes, et la femme reléguée au rôle de « matrice, de réceptacle : sois belle, porte les enfants et tais-toi ». Et pourtant, des courants ont traversé l’islam à l’encontre de cette dégradation. Ibn 'Arabi toujours, Abd El Kader en Algérie, et beaucoup d’autres maîtres soufis ou non. Ainsi Attar : « les soufis n’ont pas d’existence séparée de l’unicité de Dieu […] comment un homme pourrait-il continuer à être distinct d’une femme ? ». C’est toujours dans le vécu d’une autre qualité d’être, non ordinaire, que s’effondre la frontière entre les êtres. Il y a égalité d’être entre les femmes et les hommes, nous dit l’auteur, le Coran l’affirme si on le lit en étant libre de la pesanteur d’un fond patriarcal dévoyé. La dernière partie de l’ouvrage interroge la résurgence du féminin dans l’islam moderne. La présence de l’islam en Occident, dans des sociétés où les luttes pour la reconnaissance des femmes a profondément modifié le paysage, le place en situation d’être interrogé. Le choc culturel, le décalage est frappant. Mais tout bouge. Certains maîtres soufis nomment des femmes comme cheikhas de leur confrérie, certaines deviennent imames. Bien sûr, leur nombre est anecdotique comparé au milliards de musulmans, et les résistances de l’islam « littéral » trop souvent influencé par les discours radicaux salafistes ou issus des « frères musulmans » sont très fortes (en France, le lieu où la première femme imam a conduit la prière a été gardé secret pour éviter tout problème). Mais ces femmes sont là et tiennent leur place. Sont-elles les graines d'un renouvellement de l’islam et du soufisme ? Eric Geoffroy en est convaincu. Mais surtout, il pointe le fait qu’une démarche spirituelle passe par « la réharmonisation en soi, des deux polarités masculine et féminine ». Cela est dissolution de tous les problèmes.
3e millénaire, (137), Automne 2020
 
Denunciada
Joop-le-philosophe | Jan 6, 2021 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Geoffroy-Linstant-soufi/635538
> BAnQ (Lévesque S., Le devoir, 6 janv. 2001) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2798808

> L'INSTANT SOUFI, de Éric Geoffroy. — "Mourez avant de mourir", disait le prophète. La Voie, comme décapage lent et implacable de notre conscience. Perdre ses conceptions étroites, ses attaches à la surface des choses ; se départir de ses illusions, même les plus agréables, d’agrégats physiques que l’on croyait constitutifs de soi-même… Tel est le prix de la liberté de l’âme. " Les humains sont endormis : ce n’est qu’après la mort qu’ils s’éveillent ", disait encore le prophète. C’est pourquoi le soufi anticipe la mort. L’auteur détaille, de façon directe, avantage certain de cette collection d’ouvrages très courts, la Voie suivie par les soufis, mais, « vivre le soufisme, ce, n’est pas obligatoirement jeûner, prier… plus que les autres ; c’est un état de conscience qui n’est pas lié à une technique particulière. » Ed. Actes Sud, 2000. Coll. Le souffle de l'esprit - 43 p.
3e millénaire, (58), Hiver 2000
 
Denunciada
Joop-le-philosophe | Feb 19, 2019 |
Le pluralisme religieux en Islam ou la conscience de l’altérité

Premier tome d’une série de notes regroupées sous le titre Valeurs d’Islam, Le pluralisme religieux en Islam vient faire une mise au point précieuse.

Eric Geoffroy précise d’office l’inversion profonde des valeurs essentielles de l’Islam par des groupes terroristes se réclamant de la religion du Prophète. L’Islam s’inscrit dans l’universel. La doctrine islamique du pluralisme découle d’un principe logique : Dieu est unique mais sa création est projetée dans la multiplicité. L’Islam est aussi la reconnaissance de toutes les religions révélées avant l’Islam.

L’Islam est avant tout une orthodoxie qui souhaite remettre au cœur des hommes la parole d’un Dieu de miséricorde. De même, l’Islam fait de la liberté humaine un axe essentiel puisqu’aucune instance cléricale ne peut interférer dans le rapport direct de l’homme à Dieu. L’auteur rappelle que la tolérance religieuse est inscrite dans le Coran à plusieurs reprises, tant par la Charte de Médine ou le devoir de protection des croyants non musulmans.

Eric Geoffroy conclue son essai en rappelant que le jihâd n’a jamais eu une vocation militaire offensive. Il s’agit avant tout d’une guerre intérieure, intime, pour se sanctifier. Le terme a donc été dévoyé et perverti en substituant l’esprit de miséricorde qui traduit les valeurs de l’Islam.

Un essai court et passionnant.
 
Denunciada
T.VALERO | Mar 20, 2016 |
Mostrando 7 de 7