Marie Balmary

> Marie Balmary, Abel ou la traversée de l'Éden, Paris, Grasset, 1999, 369 p.
Se reporter au compte rendu de Emmanuel SCHWAB
In: Revue de Théologie et de Philosophie, Troisième série, Vol. 132, No. 1, ENQUÊTES PHILOLOGIQUES : DE DÉMOCRITE À LUC (2000), pp. 102-103… ; (en ligne),
URL : rel="nofollow" target="_top">https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=rtp-003%3A2000%3A50%3A%3A3#73… (más)

> Dans le champ psychanalytique, Françoise JEZE conseille de lire aussi : M. BALINT, Le défaut fondamental, Payot, 1990 ; M. BALMARY, L’homme aux statues, Grasset, 1979 ; F. DOLTO, L’image inconsciente du corps, Seuil, 1984 ; S. FERENCZI, Journal clinique, Payot, 1985 ; S. FREUD : Le problème économique du masochisme, in Névrose, psychose et perversion, P.U.F., 1974 ; La science des rêves, P.U.F. 1973 ; Inhibition, symptôme, angoisse, P.U.F. 1974 ; O. RANK, Le traumatisme de la naissance, Payot, 1962 ; M. KLEIN, Psychanalyse d’un enfant, Tchou, 1973 ; B. THIS, La requête des enfants à naître, Seuil, 1982; D. VASSE, L’ombilic et la voix, Seuil, 1974 ; D.W. WINNICOTT, De la pédiatrie à la psychanalyse, Payot, 1969. A quoi il faut ajouter la revue Souffles, Palingenèse, 1991.
—Revue Française de Yoga, (13), Janvier 1996… (más)

> OUVRIR LE LIVRE, Une lecture étonnée de la Bible, de Marie Balmary, Sophie Legastelois (2016, Albin Michel,- 250 p.). — Comme beaucoup de Français qui ont « tout lâché » après avoir été élevés dans la tradition catholique, Sophie Legastelois ne croyait plus au Dieu de ses parents, et n’avait jamais ouvert la Bible. Elle n’avait gardé le souvenir que d’Eve sortie de la côte d’Adam, du péché originel, d’Abraham qui voulait tuer son propre fils au nom de sa foi, du précepte de tendre la joue gauche quand on vous frappe sur la joue droite... toutes choses qu’elle avait en horreur. Et puis un jour, une conversation s’engage avec sa tante, qui lui montre en quelques mots les contre-sens monstrueux induits par des traductions fautives, et par des interprétations machistes, culpabilisatrices, mortifères. Dès lors toutes deux décident de revisiter ensemble ces passages litigieux, et Sophie apprend littéralement de Marie ce que lire veut dire. Lecture transformante qui tue en soi le Dieu-Ogre pour libérer le sujet dans toute sa dignité. Marie Balmary, psychanalyste, est l’auteur entre autres de L’Homme aux statues (1979), Le Sacrifice interdit (1986), La Divine origine (1993), Abel ou la traversée de l’Eden (1999), publiés chez Grasset et Le Moine et la psychanalyste et Nous irons tous au paradis chez Albin Michel. Depuis une trentaine d’années se sont constitués sous son inspiration des groupes « Bible et psychanalyse », rassemblant croyants et non croyants dans la lecture interprétative de textes bibliques. Sophie Legastelois anime des ateliers d’écriture.
—3e millénaire, (122), Hiver 2016… (más)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Balmary-Le-moine-et-la-psychanalyste/77388
> Psychologies magazine : https://fr.calameo.com/books/0000483785bc16b3d04fd

> LE MOINE ET LA PSYCHANALYSTE, de Marie Balmary - Éd. Albin Michel. — Une psychanalyste juive athée et un moine chrétien se retrouvent, après bien des années et, la surprise passée, se lancent dans une conversation-confrontation amicale et passionnée - d’abord en tête-à-tête puis par lettres. Tous leurs grands sujets communs y passent, des relations hommes-femmes à la quête de sens, en passant par la cure psychanalytique, la notion de santé, la rédemption, le machisme et le rapport au mot « croire ». Deux êtres radicalement différents, mais habités par une même liberté et une même confiance en l’autre et en l’échange, tissent peu à peu une étoffe symbolique d’une finesse rare. Étoffe rugueuse parfois - par exemple quand la psychanalyste remet en cause le « dieu-ogre mangeur d’âmes ». Étoffe de velours souvent - notamment quand les deux interlocuteurs évoquent Abraham, David ou Jésus, mais aussi Mozart, Rimbaud ou Montaigne au chevet de la Boétie. C’est la première fois que Marie Balmary, psychanalyste interpellée par la Bible, se lance dans une parabole qui est presque un roman.
Il faut savoir que le dialogue remarquable qu’elle déroule ici est largement inspiré de celui qu’elle eut réellement avec frère Marc, alias Marc-François Lacan, petit frère de Jacques Lacan et moine bénédictin - et ceci, alors même qu’elle sortait d’une série d’échanges, riches et complexes, avec le plus célèbre des psychanalystes français. Un récit atypique et enrichissant. (Patrice van EERSEL)
—Nouvelles Clés… (más)