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Reseñas

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Dans ma mémoire, le roman de Camus ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable. Peut-être un peu d’ennui scolaire nimbé d’une aura de chef d’oeuvre que je n’avais pas du comprendre. Guère plus.

L’adaptation m’avait donc intéressé, peut-être m’étais-je trompé alors et le dessin pourrait révéler ce qui m’avait échappé. Mais non. L’ennui est toujours là.

Certes, certaines aquarelles sont réussies, mais l’ensemble reste aussi statique que son personnage bartlebien. Une BD dans l’étouffante torpeur algérienne qui m’a laissé froid
 
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noid.ch | 2 reseñas más. | Oct 28, 2023 |
This was a mega boring one. I had plough thru to complete it.
 
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Santhosh_Guru | 2 reseñas más. | Oct 19, 2023 |
Quand le drapeau est déployé toute l’intelligence est dans la trompette (Stefan Zweig - p72)

La mémoire se légitime dans la seule mesure où elle vise à garantir l’identité d’un groupe qui a un rapport affectif douloureux au passé. Elle joue sur l’obsession du culte du souvenir, de la souffrance exclusive décrétées unique et incomparable à celle de l’Autre, inopposable. (P72)

Plus tard, à l’école, et dans la petite cité où j’ai grandi, ‘j’ai eu des petits copains européens. Ils étaient français, sépharades, maltais, espagnols, italiens, vietnamiens, allemands. Ils ne ressemblaient pas du tout aux enfants de colons. Ils étaient presque aussi pauvres que nous et la guerre leur faisait aussi peur qu’à nous. On était presque pareils sauf qu’on n’était pas du même côté du miroir. Ce n’est pas facile d’être tous du même côté du miroir. Parce que si c’était le cas, qui regarder et qui haïr alors ? (…) Face à face, chacun de son côté, nous regardons les mêmes choses aux mÊmes moments. Deux frères qui voient l’Histoire se faire au détriment d’eux, incapables d’arrêter son cours ou de glisser un grain de sable pour en arrêter les rouages. (P196)

On ne m’ôtera pas de l’idée qu’une nation, c‘’et une colonisation qui a réussi (p206)

Mais une guerre est-elle vraiment finie lorsque se taisent les armes ? (…) Il faut que le temps passe pour que la parole vienne, c’est peut-être la condition pour que la guerre s’arrête (..) Que vienne la parole pour réconcilier les mémoires… alors seulement pourrons-nous regarder l’histoire en face. Alors seulement la guerre sera finie. (P259)
 
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folivier | Aug 10, 2021 |
> Critiques Libres : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/35663
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Camus-Letranger/3874
> Voir un extrait : https://books.google.fr/books?id=8ilBLY4QEGoC&hl=fr&printsec=frontcover&...

> L'ETRANGER, de A. Camus - 1941 (2ième partie). — Meursault est-il vraiment étranger ? Nous ne pouvons nous permettre de répondre immédiatement à la question mais le tout se clarifiera avec les articles suivants. Voyons l'homme autour duquel tourne le roman. C'est le type froid autant sur le plan intérieur qu’extérieur. Il rejette tout ce qui lui est extérieur; Dieu entre autres. Son instruction religieuse est minime pour ne pas dire nulle. Le besoin d'absolu commun à chacun ne le touche pas. Il est matérialiste, réservé et quelque peu replié sur lui-même. Il n'en reste pas moins qu'il était conscient et même attentionné par ses proches ; en autres : Raymond, surtout, Marie, le maître du chien et ses copains de travail. Il vit inconsciemment. En effet ne s'aperçoit-il pas qu’il est heureux ? Ce, il le reconnaîtra après son crime lorsqu'il dira : "J'ai compris que j’avais détruit l'ordre du jour !" L’Etranger, Albert Camus, 1957, Coll, du Livre de Poche, (p. 90). La Rencontre.
La revue de Gatineau, 17 janv. 1968
 
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Joop-le-philosophe | 2 reseñas más. | Mar 23, 2021 |
J’aime les œuvres de Jean Giono, même si j’en lis moins que ce que j’aimerais. J’étais peu sensible à sa veine régionaliste lorsque j’étais adolescente, mais j’aimerais m’y replonger aujourd’hui, où je me dis que ma sensibilité a évolué et que je pourrais plus apprécier ses thèmes autour d’une vie simple et proche de la nature. Lorsque j’ai vu cette adaptation en bd d’un de ses livres les plus célèbres (et que je n’ai pas lu) sur la table du salon alors que je passais quelques jours de vacances chez Papa et Maman Raton, je n’ai pas pu m’empêcher de me plonger quelques heures dedans.
Quelques heures, parce que cette bd se savoure lentement. L’histoire est bien menée, entre douceur et simplicité de la nature et rudesse de la compagnie des hommes. Un propos simple, peut-être un peu manichéen, mais auquel Giono sait apporter une touche personnelle. A cela s’ajoute le trait de Jacques Ferrandez, qui signe cette adaptation graphique. Il alterne un trait précis et un cadre serré pour ses personnages et de grandes doubles pages d’aquarelles colorées pour rendre justice aux grands paysages de la Provence montagnarde chère à Giono.
Une belle mise en image. Jacques Ferrandez semble avoir collé au plus près du texte,et il a utilisé les repérages que Giono avait faits pour une possible adaptation cinématographique de son roman. Cette recherche minutieuse et cette fidélité ne brident pas le trait de Jacques Ferrandez, au contraire, elles semblent l’irriguer et lui donner l’équilibre de force et de douceur qu’est ce chant du monde.
 
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raton-liseur | Mar 3, 2021 |
This must be one of the most ambitious bande-dessinée projects of the 80s and 90s – an attempt to tell the whole story of French Algeria from colonisation in 1830 right up to the eve of the war of independence. The author, Jacques Ferrandez – himself a pied noir from Algiers – spent nine years working on it, and the five volumes collected in this edition dart happily between adventure, romance, political commentary, and family drama, all the time with a careful eye on historical detail.

The style is in the classical Franco-Belgian comics tradition – precise lines, lots of visual detail, rather brighter colours than you see in more modern authors. Different kinds of lettering are used effectively to distinguish between French and Arabic.

Each volume is a generation further on, increasingly focusing on the same family through the years. It's surprisingly moving to see characters portrayed as little children, grown adults, and then old men and women in consecutive books – somehow the artwork brings this home to you in a different way than the effects produced by, let's say, novelistic family sagas.

My favourite volume was the fourth, which centres on the centenary of l'Algérie française in 1930 – perhaps because it's about a reporter struggling morally with what his editors are expecting him to say, something I can well relate to. Ferrandez's story concentrates on the pieds noirs but his main sympathies are reserved for the Arab population, whose increasingly untenable position through the 30s, 40s and 50s is once again made depressingly obvious. He wrote a second cycle of the Carnets d'Orient in the 2000s, covering the years of the Algerian War, but I've read so much about the war recently that I'm not sure I can take that right now.½
 
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Widsith | Jun 10, 2013 |
La rencontre avec Djemilah est belle.
 
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marind | Sep 28, 2008 |
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