En partant d’un conte que lui racontait Nishio-san quand elle était toute petite, Amélie Nothomb nous parle – à l’instar de Haruki Murakami et de tant d’autres (une mode ?) – de son métier d’écrivaine.

Une Amélie psychopompe qui, l’instant d’un livre fait revivre son passé, ses morts, ses oiseaux et ses traumatismes en nous parlant de son enfance voyageuse de fille de diplomate. Et, ce faisant, nous dévoile son labeur.

Psychopompe, adjectif et nom masculin
- (grec psukhopompos, de pompaios, qui conduit)
- Conducteur des âmes des morts. (Dans l’Antiquité, ce rôle était joué surtout par Hermès, Charon et Orphée.)
Larousse.fr (en ligne)

Un livre touchant, de chants et d’envol ( )

De sa passion enfantine pour les oiseaux, née durant les séjours familiaux au Japon, Chine ou encore Bangladesh, Amélie Nothomb nous offre en récit personnel et une réflexion sur l’écriture, la mort et sa relation à son père. Un texte qui fait se côtoyer conte, anecdotes autobiographiques et pensées intimes, mais qui, malgré les liens entre les thématiques et l’émotion qui s’en dégage, reste décousu et inégal. ( )