Patrice de Plunkett

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Plunkett-Lecologie-de-la-Bible-a-nos-jours--Pour-...
> Soldatdeplomb4, le 25/11/2010 (Critiques Libres) : https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/24982

> L’ÉCOLOGIE, DE LA BIBLE À NOS JOURS, par Patrice de Plunkett, Éditions L'œuvre. — Voilà quelques années que circule une rumeur, fomentée par les “écologistes profonds” et validée par des scientifiques, selon laquelle, à l’origine de toute la crise écologique, il y a un coupable : la Bible. Motif n°l : un vers fameux de la Genèse, ou Dieu dit à Adam et Eve qu’ils sont désormais les maîtres des autres espèces vivantes et qu’ils doivent les “soumettre”. Que n’a-t-on pas lu à propos de cette soumission ! Comme si tout allait bien jusque-là, dans un monde païen idyllique, et qu’ensuite, avec la Torah, tout dégénère.
Patrice de Plunkett se livre à un travail d’éclaircissement qui devenait urgent, d'abord en historien. Le saccage de la nature a hélas démarré bien avant le judéo-christianisme et de nombreux auteurs “païens”, grecs, romains ou chinois, s’en plaignaient depuis belle lurette. Quant à la tradition biblique, si elle s’inscrit certes dans l'ère néolithique (celle des éleveurs, des agriculteurs et des jardiniers), l’essentiel de son message n’est pas contradictoire avec les impératifs verts. L’accélération de la rupture entre l’homme et la nature naît du capitalisme et du scientisme qui, quoi qu’en dise Max Weber, sont moins les enfants du protestantisme que d’une bourgeoisie foncièrement anti-chrétienne. La seconde moitié du livre en appelle à une résistance massive, à la fois contre les multinationales délirantes et contre le relativisme philosophique des scientistes. De Plunkett est très catho, on le sait, et s'appuie sur toutes les encycliques papales, sociales et écolos.
Quoi qu'on en pense, sa démonstration est impeccable.
À signaler aussi Diamétralement opposé au livre de Patrice de Plunkett, Pour en finir avec Dieu, où Richard Dawkins, champion des darwiniens athées durs de dur, s’emporte avec rage contre la “barbarie religieuse” qui, propageant “l’illusion de Dieu”, réussit, exploit monstrueux, à entraîner même de grands scientifiques dans son délire meurtrier, éd. Robert Laffont ; Le Scénario (Titanic et autres métaphores écologiques) où Hugues Gosset-Roux, ingénieur “converti à l’écologie”, nous propose des visions qui font réfléchir, préfacées par Pierre Rabhi, editions Jouvence. —Patrice van EERSEL
—Nouvelles Clés, (58), Eté 2008, (p. 149)

> JEAN PAUL II, ÉCOLOGISTE AVANT L'HEURE. — Jean-Paul II parlait déjà d'écologie. Le 1er janvier 1990, pour la Journée mondiale de la paix, le pape lie les atteintes à la nature et la détérioration progressive de la qualité de vie aux menaces qui pèsent sur la paix dans le monde. Dans ce qu'il décrit comme une « crise écologique », Jean Paul II voit un « problème moral », exactement comme le pape François. Si ce texte demeure assez méconnu, il a confirmé ce que pensait une première génération d'intellectuels, dont Jacques Ellul et Jean-Marie Pelt.
Il a surtout amené l'essayiste Patrice de Plunkett à une prise de conscience : dans son livre précurseur l'Écologie, de la Bible à nos jours. Pour en finir avec les idées reçues (l'Œuvre, 2008), il plaide pour une conversion à l'écologie et rappelle la pensée chrétienne dans ce domaine. Il évoque Hildegarde de Bingen et le mouvement franciscain du XIIIe siècle, qui avait une conscience aiguë de la nécessaire solidarité entre l'homme et le reste de la Création. (…) (Henrik LINDELL)
—La Vie, Publié le 31/12/2019… (más)