Victor Margueritte (1866–1942)
Autor de La Garzona
Sobre El Autor
Créditos de la imagen: Photo by H. Manny, 1910
Series
Obras de Victor Margueritte
Aristide Briand 4 copias
Le couple (tome1) 2 copias
Le compagnon (tome 1) 2 copias
La garçonne (tome1) 2 copias
Poum: adventures d'un petit garçon 2 copias
La patrie humaine 2 copias
[3]: Le Chant du Berger: roman 1 copia
Le Compagnon. Gefährten 1 copia
Le chant du berger 1 copia
Non! Roman d'une Conscience 1 copia
Debout les vivants! 1 copia
Un coeur farouche 1 copia
La rose des ruines 1 copia
Weltkinder 1 copia
L'Or, roman 1 copia
Obras relacionadas
Etiquetado
Conocimiento común
- Nombre canónico
- Margueritte, Victor
- Fecha de nacimiento
- 1866
- Fecha de fallecimiento
- 1942
- Lugar de sepultura
- Cimetière de Monestier, Allier, France
- Género
- male
- Nacionalidad
- Algeria (birth)
France - Lugar de nacimiento
- Bilda
- Lugar de fallecimiento
- Monestier
- Relaciones
- Margueritte, Paul (frère)
Miembros
Reseñas
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Estadísticas
- Obras
- 24
- También por
- 1
- Miembros
- 90
- Popularidad
- #205,795
- Valoración
- 3.5
- Reseñas
- 3
- ISBNs
- 20
- Idiomas
- 4
Il me faut d’abord préciser, avec une lecture près de centa ans après la publication de ce livre, que le qualificatif érotique ne s’applique pas. Beaucoup de choses qui peuvent choquer certes, les relations hors mariage, mais surtout la bissexualité assumée, la domination de la femme dans le couple, mais aucune description explicite, rien de graveleux. Mais Victor Margueritte n’a pas pour autant froid aux yeux. Il décrit une certaine réalité des années folles, concentre sur son personnage toutes les extravagances du moment, et il faut avoir le cœur bien accroché pour la suivre dans toutes ses expériences et expérimentations. Il y a le sexe, mais aussi la frénésie des soirées dansantes, la décadence de la consommation de drogue, tout y passe.
Mais Victor Margueritte donne un sens à tout cela. Monique Lerbier, son héroïne est en fait une femme de principe. D’une morale pure et exigeante, elle refuse les compromissions de la société et c’est parce qu’elle est bafouée qu’elle décide de vivre de façon libre et au grand jour.
Et c’est dans ce propos que le livre pêche un peu car au fond, la morale est sauve, tout rentre finalement dans l’ordre et la société bourgeoise sort tout juste un peu égratignée.
Malgré cela, ce livre a été passionnant à lire. D’abord parce qu’il faut le replacer dans son époque, celle de l’entre deux-guerres, ensuite parce qu’il est intéressant de comprendre pourquoi il a en même temps été un grand succès de librairie et a fait scandale. Il met en effet à mal beaucoup des faux semblants de la société de l’époque, les tiraillements qui existent déjà entre la morale sociale et la libération de l’individu, il s’inscrit dans les débuts de l’émancipation des femmes, fruit inévitable des bouleversements de la première guerre mondiale car on ne envisager un simple retour en arrière.
En lisant ce livre, j’ai pensé au Tour du malheur de Kessel pour la période historique et la façon dont on a pu s’enivrer de musique et de danse pour oublier la vacuité de la vie ou bien aux Chemins de Katmandou de Barjavel pour les personnages qui cherchent l’oubli dans la drogue. C’est une lecture parfois déstabilisante, parfois frustrante, mais intéressante pour son caractère historique et pour ce qu’elle dit de la société de l’époque et du chemin que l’on a fait depuis et qu’il reste à faire. Et si ce livre est plein d’imperfections, je crois que l’on peut lui appliquer ce que l’auteur écrit à propos de son personnage : elle a beaucoup tenté, mal peut-être, maladroitement parfois, mais elle a tenté.… (más)