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Istrati'nin üslûbunda Balkanları bilenlerin çok aşina bulacağı bir taraf var. Bu Kazancakis'in "Zorba"sında da bulunabilir. Didişmelerin, çekişmelerin, çatışmaların ortasında bir şekilde kendi masumiyetini koruyabilen -ya da masumiyetini kaybettikten sonra yeniden kazanan- insanların o tevekkül ve rahatlık dolu sesini çok iyi aktarıyor. Bunu aktarırken işi bayağı bir romantizme kadar vardırmıyor ki bu işin daha zor tarafı. Bu kitaptaki "Kir Nikola" öyküsü mesela. Hâlâ görebileceğiniz bir adamdır o, hâlâ öyle konuşur, hâlâ öyle düşünür, hâlâ söze "Ah more Adriani!" diye başlar. Bu adamı bu kadar canlı olarak anlatabilmek üstesinden gelinmesi zor bir iş. Fakat işte bir bu yetenek ki bir oturuşta kendini okutuyor.
 
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OrucResnevi | 2 reseñas más. | Jun 17, 2023 |
Istrati'nin üslûbunda Balkanları bilenlerin çok aşina bulacağı bir taraf var. Bu Kazancakis'in "Zorba"sında da bulunabilir. Didişmelerin, çekişmelerin, çatışmaların ortasında bir şekilde kendi masumiyetini koruyabilen -ya da masumiyetini kaybettikten sonra yeniden kazanan- insanların o tevekkül ve rahatlık dolu sesini çok iyi aktarıyor. Bunu aktarırken işi bayağı bir romantizme kadar vardırmıyor ki bu işin daha zor tarafı. Bu kitaptaki "Kir Nikola" öyküsü mesela. Hâlâ görebileceğiniz bir adamdır o, hâlâ öyle konuşur, hâlâ öyle düşünür, hâlâ söze "Ah more Adriani!" diye başlar. Bu adamı bu kadar canlı olarak anlatabilmek üstesinden gelinmesi zor bir iş. Fakat işte bir bu yetenek ki bir oturuşta kendini okutuyor.
 
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OrucResnevi | 2 reseñas más. | Jun 17, 2023 |
 
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Joop-le-philosophe | otra reseña | Aug 15, 2021 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Istrati-Oeuvres-de-Panait-Istrati/446975

> Panaït Istrati, un conteur roumain de langue française, cet écrivain extraordinaire qui apprit le français en lisant nos écrivains et écrivit des romans beaux à pleurer dans notre langue.
Danieljean (Babelio)
 
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Joop-le-philosophe | 2 reseñas más. | Feb 16, 2021 |
Voilà où est mon mal. Pour mes amis, je suis, le plus souvent, une bonne poire. Pour ceux de la caserne, une brebis à tondre. Pour le quartier, un “sale Albanais”. Pour ma pauvre Zincoutza, une “sale nation”. Et je voudrais être un frère pour le monde, mais personne ne le veut. Personne ne veut aider un homme né bon à rester bon, et moins encore, aider à le devenir, celui qui n’a pas eu de chance de naître bon.
(p. 86, Partie 3, “Kir Nicolas”).


Je cherchais un petit livre court et j’avais ce titre dans ma liseuse, téléchargé sur la seule foi du nom de son auteur, dont j’avais beaucoup aimé [Les Chardons de Baragan]. Ce ne fut pas la lecture facile que j’espérais, car le propos est sombre, mais ce fut une lecture intéressante. En trois parties qui peuvent paraître sans lien entre elles, on suit l’enfance d’un garçonnet qui fait la connaissance de Codine, un homme peu recommandable mais dont il perçoit le côté très humain. Mais la rédemption n’est pas possible, surtout dans un milieu social où l’on est vite marqué par ses origines et son statut au bas de l’échelle. Malgré quelques éclats d’humanité, c’est une vision sombre de la société et de l’individu que Panaït Istrati propose, une vision qui est probablement la sienne car elle transparaît dans tout ce que j’ai pu lire de lui. Un écrit mineur de cet auteur, mais non dénué d’intérêt.
 
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raton-liseur | 2 reseñas más. | Jan 24, 2021 |
 
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Murtra | Nov 18, 2020 |
 
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Murtra | Nov 18, 2020 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Istrati-Oeuvres-tome-1/29078

> OEUVRES : Tome 1, par Panait Istrati (Libretto, 2015, Broché, 800 pages). — Linda Lê, fervente « istratienne », a rassemblé ici en trois volumes l' oeuvre quasi complète de Panaït Istrati, vagabond roumain qui avait décidé à trente ans de raconter le monde et sa vie en français, et qui fut salué par l'enthousiasme de ses pairs : Romain Rolland, Kessel, Kazantzakis, Claudio Magris. Soit une quinzaine de titres, romans ou contes autobiographiques, nés sur l'improbable frontière où se rejoindraient l'itinéraire de Jack London et celui de Shéhérazade.
Johnny Gimenez (Culturebox)
 
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Joop-le-philosophe | 2 reseñas más. | Dec 29, 2018 |
Ah, combien je désirais m’en entretenir avec quelqu’un qui me racontât des folies, qui me mentît, mais qui me permît de rêver un peu, d’oser ! Et les chardons n’étaient que rêve et audace, invitation à changer ce qu’on a contre ce qu’on pourrait avoir, fût-ce le pire, car il n’y a rien de pire que le croupissement pour ceux qui aiment toute la terre.
(p. 17, Chapitre 3).

Panaït Istrati est un écrivain roumain de langue française. Peu connu en France, j’en ai entendu parler au détour d’une note de lecture sur internet. Les Chardons du Baragan est un court roman qui conte l’histoire de Mataké, un jeune garçon pauvre depuis toujours et destiné à la pauvreté demain aussi, mais qui a des rêves d’évasion et, pourquoi pas, d’ascension sociale.
La vie est dure dans le Baragan, cette vaste plaine désertique du sud-est du pays, et les chardons emportés par le terrible vent, le terrible Crivatz à la fin de l’automne souffle aussi dans les têtes et donne des envies d’ailleurs aux galopins loqueteux. Alors un jour, alors que plus rien n’attache Mataké à cette terre ni à ses poissons séchés dont il q trop souvent soupé, il part à la suite des chardons pour chercher ailleurs une chance qui ne lui est peut-être pas destinée. Et c’est sur les routes puis chez Yonel, le frère de son compagnon de voyage qu’il s’aperçoit que la pauvreté du Baragan est celle de toute la Roumanie et que les chardons ne sont pas que des fleurs qui envahissent les pâturages mais aussi cette classe dirigeante repue et fière d’elle-même que l’on appelle les boyards, les maires ou bien les popes.
Pas de communisme dans ce livre, même si Panait Istrati est convaincu de leurs thèses, tout juste en passant, sous les traits d’un agitateur qui ne réclame rien de plus que les droits déjà octroyés par la Constitution. Pas de revendication très claires chez ces paysans, juste un ras-le-bol général, une envie de changement, un changement pour autre chose, peu importe quoi. Mais un ras-le-bol qui déborde et qui aboutit à la révolte paysanne de mars 1907, une révolte éclair, très vite écrasée, au prix de plusieurs milliers de morts.
Le découpage du livre est à cet égard un parti-pris intéressant : la révolte paysanne ne représente que les deux derniers chapitres du livre (sur quatorze), une action violente ramassée en quelques pages. Et l’on ne saura pas ce que deviendront les quelques rescapés après que le bombardement de Trois-Hameaux, leur village, symbole littéraire des trois villages rasés par l’armée et aux habitants desquels Panaït Istrati a dédié ce livre.
Un livre intéressant parce qu’il m’a fait découvrir une réalité que je ne soupçonnais pas, même si le début du XXème siècle n’a guère été joyeux et prospère dans l’Europe paysanne. Mais je n’irai pas plus loin qu’« intéressant » pour qualifier cette lecture. Cette histoire m’a levé un coin du voile sur la Roumanie d’avant les grands bouleversements autrement plus connu de la seconde moitié du XXème siècle, mais elle n’a pas fait soufflé dans ma tête le grand vent des plaines, le Baragan. Je n’ai pas voyagé sur les routes aux côtés de Mataké, en un mot je n’ai pas été emportée, je suis restée extérieure à l’histoire, spectatrice. J’ai appris mais je n’ai guère ressenti, ce n’est déjà pas si mal.
 
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raton-liseur | 2 reseñas más. | Jun 17, 2015 |
C’est un peu bête à dire, mais c’est le nom étrange de cet auteur qui a arrêté mon regard, et c’est de là que vient mon envie de le découvrir. J’ai dans mes livres Les Chardons du Baragan que j’espère lire bientôt, mais je commence mon exploration plus doucement par cette petite nouvelle dont je ne savais rien avant d’en commencer la lecture.
Nous sommes en Egypte, sur les chemins poussiéreux des vagabonds. Une rencontre entre deux hommes, notre narrateur et cet énigmatique Bakar. Une amitié se noue, des projets s’échafaudent, et la vie continue.
C’est une nouvelle toute simple, assez prévisible, mais j’en ai aimé la lecture. L’écriture est simple et belle à la fois, faisant passer par je ne sais quel moyen une grande nostalgie en même temps que l’éblouissement du soleil méditerranéen. Ce n’est pas le vagabondage joyeux d’un Laurie Lee en Espagne ou le chemin anarchisant du journalier de Jean Giono dans les Le Grand Chemin, non c’est la difficile réalité de la vie errante au jour le jour, une difficile réalité acceptée, jamais larmoyante, juste une vie (j’allais dire un choix, mais ce serait aller trop loin dans l’extrapolation) telle qu’elle est et pleinement assumée.
Une nouvelle qui me donne envie d’ouvrir un livre plus conséquent de cet écrivain qui semble un peu oublié aujourd’hui, pour voir si cette première impression se confirme.
 
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raton-liseur | Jan 29, 2015 |
Texte extrait de la jeunesse d'Adrien Zograffi
 
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BibliOdyssee | otra reseña | Dec 27, 2013 |
La quête d'un jeune homme qui n'a pas été préparé au monde et qui ne sera pas épargné mais qui trouvera l'amitié d'un homme pour devenir adulte et construire sa vie dans une zone de liberté et une grande solitude.
 
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Domdupuis | 3 reseñas más. | Oct 4, 2012 |
Istrati was son of a Romanian washer-woman and a Greek smuggler. Romain Rolland declared him "Gorki of the Balkan countries".
 
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hbergander | 3 reseñas más. | Feb 27, 2011 |
Roemeens novelist, schreef in het Frans, beschouwd als de Roemeense Gorki.
Vrij autobiografies werk uit de tijd de Roemenië zich trachtte te bevrijden van het Turkse juk.
 
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Baukis | 2 reseñas más. | Jan 4, 2010 |
This is from Le Livre Moderne Illustre edition with engravings, some in colour, by Maurice Delavier. The book is dedicated to the Rumanian people and particular to those assassinated in 1907 at Stanilesti, Bailesti and Hodivoaia.
 
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jon1lambert | 2 reseñas más. | Oct 20, 2008 |
Vibrant writer, totally underrated. His work, mostly autobiographical resounds with friendship, brotherhood, adventure, hard work and desillusion. This eternal traveller is strangely so much in love with his home-town, Braïla and its people.
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Atchoum | 2 reseñas más. | Jun 1, 2006 |
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