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La vie, la guerre et puis rien est un temoignage essentiel sur le conflit du Vietnam. Oriana Fallaci debarque a Saigon en novembre 1967 comme correspondante du journal l'Europeo. Elle est la seule journaliste italienne a couvrir cette guerre lointaine. Ses articles connaissent un immense succes et sont traduits dans le monde entier. Son courage devient legendaire, son culot et son franc-parler aussi. La guerre, Oriana Fallaci l'a connue enfant quand elle faisait partie du reseau de resistance antifasciste cree par son pere, mais c'est la premiere fois qu'elle enfile le treillis du reporter de guerre qu'elle portera ensuite sur de nombreux autres fronts. A peine rentree du Vietnam en 1968, elle est blessee de trois balles dans le dos pendant le massacre de Tlatelolco a Mexico, dix jours avant l'ouverture des Jeux Olympiques. J'ai compris pourquoi on dit que cette guerre est completement differente de toutes les autres, elle n'a pas un front precis, le front est partout , ecrit-elle. Attentats, represailles, offensives menees en pleine ville comme durant celle du Tet a la fin du mois de janvier 1968, Oriana Fallaci ne se contente pas de raconter les evenements, elle dit aussi son degout profond de cette guerre et de toutes les autres, renvoyant dos a dos ses responsables. Le livre vaut aussi pour la description des rapports de la petite confrerie de journalistes qui tentent de suivre le conflit au plus pres. 70 d'entre eux y laisseront leur vie. Oriana Fallaci est morte en 2006.… (más)
Mai avrei pensato che dopo il diario della Fallaci in Vietnam io ne avrei scritto uno nel mio calvario, Poggioreale. Ma, soprattutto, l’aver rimandato di pochi giorni questa recensione mi ha portato a scriverla dopo circa due mesi. Troppo tempo. Certo mi aiuta il ricordo di una lettura forte, alla Fallaci, per intenderci, dove le parole si susseguono con un ritmo che dà forza, che ti spezza il fiato. Probabilmente la più grande scrittrice italiana del secolo scorso, dell’ultimo cinquantennio senza ombra di dubbio. Come detto, Niente e così sia è scritto sotto forma di diario, sulla scrittrice prevale il lavoro della cronista. Ma, e qui sta la differenza tra lei ed il nugolo di mezze figure che affollano il triste panorama dell’informazione italiana, lei ha la capacità di mettersi sempre da parte, di dare al lettore la prima fila, sempre, per mostrargli, in questo caso, la follia della guerra in Vietnam. E ci mette tutto, dal caporedattore di France Press, François Pelou cui dedica il libro, ad un falso cieco che invece della pensione chiede di tornare a casa. E chiaramente il devastante scenario della guerra mediaticamente più odiosa dopo la seconda guerra mondiale, braccia e gambe devastate, intestini lacerati. E poi elicotteri per raggiungere improbabili colline e cocktail su occidentalissime terrazze di alberghi, alla ricerca di una serenità impossibile. Chiude il libro il racconto del massacro degli studenti universitari del 2 ottobre 1968 a Città del Messico. Massacro nel quale la Fallaci fu seriamente ferita. Una storia che ignoravo completamente e che mi riprometto di approfondire. Ripeto troppo lontana la recensione dalla lettura. Ringrazio Woodcock. Ma ricordo una grande emozione nella lettura. E la lunghissima serie di riflessioni dell’autrice sul senso stesso della guerra, sulla sua dimensione innaturale per certi profili ma affascinante per altri, come una calamita che attrae per sua forza distruttrice del tutto estranea alla logica umana. E sopra tutto ricordo il piacere di sfogliare ogni pagina. Come per ogni libro di questa straordinaria donna. A proposito, non è certamente il suo miglior lavoro. Ma ciò, atteso il suo livello, non significa che per il novantanove per cento degli scrittori sarebbe questo libro considerato il sigillo di una carriera. ( )
La vie, la guerre et puis rien est un temoignage essentiel sur le conflit du Vietnam. Oriana Fallaci debarque a Saigon en novembre 1967 comme correspondante du journal l'Europeo. Elle est la seule journaliste italienne a couvrir cette guerre lointaine. Ses articles connaissent un immense succes et sont traduits dans le monde entier. Son courage devient legendaire, son culot et son franc-parler aussi. La guerre, Oriana Fallaci l'a connue enfant quand elle faisait partie du reseau de resistance antifasciste cree par son pere, mais c'est la premiere fois qu'elle enfile le treillis du reporter de guerre qu'elle portera ensuite sur de nombreux autres fronts. A peine rentree du Vietnam en 1968, elle est blessee de trois balles dans le dos pendant le massacre de Tlatelolco a Mexico, dix jours avant l'ouverture des Jeux Olympiques. J'ai compris pourquoi on dit que cette guerre est completement differente de toutes les autres, elle n'a pas un front precis, le front est partout , ecrit-elle. Attentats, represailles, offensives menees en pleine ville comme durant celle du Tet a la fin du mois de janvier 1968, Oriana Fallaci ne se contente pas de raconter les evenements, elle dit aussi son degout profond de cette guerre et de toutes les autres, renvoyant dos a dos ses responsables. Le livre vaut aussi pour la description des rapports de la petite confrerie de journalistes qui tentent de suivre le conflit au plus pres. 70 d'entre eux y laisseront leur vie. Oriana Fallaci est morte en 2006.
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