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A Journey to Mount Athos

por François Augiéras

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An adolescent boy sails to the remote monasteries and hermitages of Mount Athos. His spiritual and erotic wanderings in the picturesque surroundings of the Holy Mountain take both the author and the reader on a journey of self-discovery. Augi#65533;ras described Athos as a place where you find everything within yourself, and the experiences in this book as a sojourn in the Land of the Spirits according to the strictest Buddhist or Pythagorean Orthodoxy. Depicted variously as an anti-Christian nomad, a barbarian in the West and a madman, Augi#65533;ras is one of France's greatest underground writers. Pushkin Collection editions feature a spare, elegant series style and superior, durable components. The Collection is typeset in Monotype Baskerville, litho-printed on Munken Premium White Paper and notch-bound by the independently owned printer TJ International in Padstow. The covers, with French flaps, are printed on Colorplan Pristine White Paper. Both paper and cover board are acid-free and Forest Stewardship Council (FSC) certified.… (más)
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> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Augieras-Un-voyage-au-mont-Athos/57389

> UNE MÉTAPHYSIQUE POUR LE TEMPS PRÉSENT. — Le voyage au Mont Athos de François Augiéras est un voyage métaphysique, puisqu’il commence au lendemain de la mort du héros. C’est une longue quête de l’identité à travers la manifestation d’une personnalité multiple qui se répercute à travers les siècles selon la loi des causes et des effets. Mais ce mort qui refait le pèlerinage des fabuleux monastères de l’Athos : Pantocrator, Vatopédi, Espigmenou, Coutloumoussi etc., restes délabrés de ce qui fut jadis l’une des splendeurs du monachisme byzantin et qui connut peut-être des gloires plus anciennes, ce mort, dis-je, est bien vivant et son vagabondage à travers la péninsule sainte permet à l’auteur, tout en respectant le décalage romantique qu’il a voulu établir par rapport à la réalité, de donner une description ô combien sensuelle du paysage à la fois sauvage et familier de l’Athos, avec ses forêts, ses cours d’eau, ses pentes abruptes où se nichent ici et là des skites, retraites d’hermites attaché chacun à sa propre voie de réalisation de Dieu (il m’est même arrivé, lors de mon séjour au Mont Athos, d’en rencontrer un qui vivait à quatre pattes, comme un chien, et ne s’exprimait que par un vague grognement).
Faisant contrepoids à la tendance à idéaliser de certains livres traitant de la montagne sainte, Augiéras présente en son roman les moines tels qu’ils sont : pour la plupart ignorants, libidineux, paresseux, rustres et pieux jusqu’à la bêtise ; je dirais même qu’il exagère un peu.
Quant au héros du récit, il revit là des vies anciennes, en marche vers une réalisation de type alchimique, remontant selon l’auteur à des périodes de beaucoup antérieures au christianisme. Après un cheminement et un dénudement qui fait penser au célèbre “Récit d’un pèlerin russe", il atteint à l'Eveil dans le rayonnement de la Claire Lumière Primordiale dont l’or des icônes est le plus pur symbole.
Cette quête de l’identité se poursuit cependant sous le signe dune acceptation inconditionnelle plutôt que d'un refus et notre "saint”, si saint il y a, est à vrai dire un peu paillard.
La seule condition posée ici pour atteindre l’Eveil est la lucide intrépidité qui permet à l’homme seul d’adhérer à la vie dans toute son ampleur et d’en expérimenter au noyau de son être toutes les manifestations, à la jonction de l’impermanence et de la pérennité. C’est une métaphysique pour le temps présent. | Le voyage au Mont Athos, roman par François Augiéras, 279 pp. Flammarion, Paris 1970. (Jean-Claude DUSSAULT)
La presse, 16 mai 1970 : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2715538

> ITINERAIRE, par Jean-Yves Leloup. — Un Voyage au Mont Athos [1] de François Augiéras n'est pas un livre de piété. On y voit pourtant à plusieurs reprises l'auteur à genoux sur son lit. Ce n'est pas pour y prier, mais pour s’offrir avec bonheur à la fougue plus ou moins entreprenante de quelque vieux moine en rut (cf. p. 63, p. 90, etc.) ou à celle "plus douce encore" de quelque novice ou adolescent (p. 171). A la voir si prompte à s'ouvrir, certains vont certainement penser que la soutane athonite manque décidément de col romain… Un Voyage au Mont Athos n'est pas non plus un récit de pèlerin, avec des enseignements sur la prière hésychaste et les grands thèmes théologiques de l'orthodoxie ancienne ou contemporaine. François Augiéras le dit lui-même, il n'est pas chrétien : "Le christianisme, cette religion pour les petites gens ! Je la rejetais de toutes mes jeunes forces. La splendeur de l’art byzantin me touchait, l'Evangile m'exaspérait ; l'or m'attirait, le pessimisme Judéo-levantin m'était en horreur. Le christianisme, cette religion des simples d’esprit, traîtres à l’Europe, était à détruire au profit de la pensée aryenne…" (p. 125). On l’a compris : l’Athos est pour François Augiéras un prétexte ; il s'agit, en réalité, d’un voyage au pays des morts ou "pays des esprits", un essai de reconnaissance de ses vies antérieures…
Mais ce livre est avant tout la découverte d’un auteur. Dans ses plus belles pages, ik fait penser au Kazantzaki de la Lettre au Greco, au Lacarriére de L’Eté grec, parfois même au Bataille de L’Expérience intérieure ; autant dire que François Augiéras risque de devenir un auteur à la mode, un de ces auteurs maudits que, une fois morts, on aime relire dans les salons.
Un des thèmes par lequel François Augiéras nous touche néanmoins, c'est sa solitude et son désir de l’Eveil : “Je ne suis pas un moine, Je n'ai ma place dans aucun monastère. Je ne suis même pas chrétien, Je suis un voyageur qui veut aller Jusqu’à l'Eveil” (p. 227).
Ce chemin vers l’Eveil passe par une nouvelle appréhension du temps : "J'approchais de l’Eveil, ne serait-ce que par le sentiment nettement ressenti de l'éclatement du temps ; plus précisément J’en venais à entrevoir sa vraie nature ; il ne coule pas comme un fleuve, il se fragmente sans cesse modifié, sans cesse revenant à l’inexistence, pour se manifester à nouveau, non pas plus avant, mais ailleurs" (p. 241).
Ce chemin vers l’Eveil est aussi une oeuvre alchimique, "une transmutation qui n'est pas sans danger : 'on doit, avec patience, brûler toute impureté avant d'espérer' voir en soi la claire lumière primordiale” (p. 239), et c'est là une des clefs de l’oeuvre d’Augerias. “Avant de mourir à moi-même de la seconde mort, il me fallait épuiser les ultimes Joies qui m’étaient dues, fussent-elles grossières, un peu conséquences de mes actes et plus encore de mes désirs accumulés en de multiples existences" (p. 181).
Evidemment, on n’est pas obligé de partager les "ultimes Joies” de l’auteur, en se taillant une bûche en forme de membre pour se "sodomiser soi-même” et pour se demander ensuite si une pareille aberration ne "relève pas d'une technique archaïque de l’Eveil, si vieille qu’elle passe pour détestable” (p. 238).
En tout cas, même Gabriel Matzneff ne dirait pas que c'est là une technique communément employée sur l’Athos. La question reste cependant posée. Quels rapports entretiennent la sexualité et la spiritualité ? Se révèlent-elles indissociables ou faut-il à tout prix les séparer ? (Ce sont de telles questions qui rendent l'auteur proche d’un Kazantzaki ou, plus encore, d’un Pasolini).
Ce que l’on peut regretter le plus en lisant ce Voyage au Mont Athos, c’est la totale ignorance de l’auteur de ce qui se vit “réellement” dans ce lieu, ignorance de l’expérience profonde de ces moines qui, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ne sont pas tous crasseux et pédérastes. Une phrase à ce sujet est particuliérement significative : “S’il me fallait « voir » une incarnation de Dieu dans le monde (…) entre le merveilleux éclat du soleil levant au-dessus de la brume laiteuse couvrant les flots glacés d'un torrent (…) et la triste figure d’un charpentier de Nazareth, je n'hésiterais pas un instant" (p. 237).
S’il y a un lieu où le charpentier de Nazareth apparaît dans toute sa gloire “solaire" de "Pantocrator" et de Fils de Dieu, c’est bien à l’Athos ! Plus que partout ailleurs, le visage de l'homme y brille comme “le merveilleux éclat du soleil levant" (c’est d’ailleurs ce qui est chanté chaque Jour dans d’interminables liturgies)."
L'auteur parle sans cesse de la "claire lumière primordiale’’. Pourquoi ignore-t-il que toute la vie monastique est oeuvre de transmutation, de transfiguration, pour que l'homme devienne “participant de la vie divine", "lumière incréée" qui s’est manifestée, non pas hors du corps, mais dans le corps même de l’homme, au Mont Thabor ? Ne sait-il pas que la montagne qu'il foule tout au long de son voyage est celle que les moines appellent “la Montagne de la Transfiguration, un nouveau Thabor”?
Que vaut un éveil qui nous empêche de voir la lumière et la réalité qui sont sous nos pas ?
François Augerias n’est-il qu'un de ces nombreux narcisses qui hantent le siècle ? Des narcisses qui ont lu des paroles de Bouddha, qui prennent les reflets changeants de leur visage dans les eaux troubles de la mémoire pour des attestations de vie antérieure ? Narcisses qui ne voient qu’eux-mêmes à l’infini… et n’entendent rien au chant sacré du fleuve ?
Mais parmi tous ces nouveaux narcisses, François Augerias a au moins l'honnêteté de reconnaître qu’il est un “grand rêveur".
On ne demande pas à un rêveur de rêver qu'il rêve : évidemment, il se croit "éveillé" !
|1] Un Voyage au Mont Athos, François Augerias, éd. Flammarion
Nouvelles Clés, (2), Sept./Oct. 1988, (pp. 60-61)
  Joop-le-philosophe | Sep 23, 2020 |
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François Augiérasautor principaltodas las edicionescalculado
Dyson, SueTraductorautor secundarioalgunas edicionesconfirmado
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Blurbistas
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