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Cargando... The English Years (1999)por Norbert Gstrein
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On one level, this elegant and troubling book can be read as a gripping tale of war, imprisonment and betrayal, culminating in a Faustian card game and spectacular shipwreck. On another, it is a novel about imposture, moral as well as physical: claiming to speak of things one has no right to speak of. As such, it probes the dilemma not only of German-language writers investigating their nations' past, but the novelist's art itself. What does fiction consist of but expropriating the experience of others, of pretending to understand what we can never understand: what it's like to inhabit someone else's skin?
Norbert Gstrein es un autor austriaco cuya fama ha ido en aumento con cada obra, pero aun desconocido entre nosotros. Ademas de los muchos premios ya recibidos en Alemania, en 1999, obtuvo el Premio Alfred DC6blin por un capitulo del manuscrito de Los anos ingleses, un galardon totalmente justificado, que se vio confirmado con la aparicion, pocos meses despues, de la novela completa, que supero todas las expectativas suscitadas.En un campo de refugiados en la isla de Man -donde durante la segunda guerra mundial el gobierno britanico recluyo, por precaucion, a los subditos del Reich que habian conseguido huir de la amenaza nazi-, cuatro hombres se juegan a las cartas su destino. Cincuenta anos despues, la anonima narradora de la novela intenta reconstruir la historia de Gabriel Hirschfelder, un joven escritor judio austriaco -autor de una autobiografia, presuntamente desaparecida, titulada Los anos ingleses-, que huyo de la barbarie nazi a Inglaterra y que antes de morir confeso haber matado a un hombre durante la guerra. En sus pesquisas, que la llevaran a Londres, Viena y finalmente a la isla de Man, la narradora se entrevistara con sus tres ex mujeres y, cuanto mas descubre de Hirschfelder, menos precisa se vuelve la imagen del genio judio, y mas enigmatico lo que paso tras esa arriesgada partida de cartas.Norbert Gstrein nacio en 1961 en Mils (Tirol, Austria). Estudio matematicas en Innsbruck, y paso temporadas estudiando en Stanford (Estados Unidos) y Erlangen. Es autor de dos relatos, Einer (1988) y Anderntags (1989), de una novela corta, O2 (1993), y de tres novelas: Das Register (1992), Los anos ingleses (1999) y Selbstportrait mit einer Toten (2000). Entre otros, ha ganado, en1989, el Leteratur-FC6rderpreis de la ciudad de Bremen, el Rauriser Literaturpreis y el No se han encontrado descripciones de biblioteca. |
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Google Books — Cargando... GénerosSistema Decimal Melvil (DDC)833.914Literature German and related languages German fiction Modern period (1900-) 1900-1990 1945-1990Clasificación de la Biblioteca del CongresoValoraciónPromedio:
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En effet, en 1940, lorsque l’on craignait l’arrivée des Allemand en Angleterre, Hirschfelder a été emprisonné dans un camp sur l’île de Man. Son émigration était le fait de son père (non juif et influent) qui voulait le protéger et se protéger aussi (pensez-donc, il n’assumait pas d’avoir fait un enfant avec une femme de confession juive). De plus, sa mère et son beau-père venait de se suicider aux regards des évènements qui se passaient dans le pays. Son père, donc, l’avait envoyé dans la famille de sa secrétaire-maîtresse, la famille d’un juge où il devait faire différents travaux et apprendre l’allemand aux enfants. Là dessus, il tombe amoureux de la bonne Clara, la femme (un brin psychopathe et parano) le prend en grippe et en souffre douleur, il se prend d’affection pour la grand-mère, il laisse le juge indifférent. Tout cela aurait pu bien se passer mais tout le monde prend peur : Clara fuit, la mère ne le soutient pas quand la police vient pour l’emmener. Et donc le voilà dans un camp sur l’île de Man. Un camp que les Anglais trouvaient un peu trop bien pour leurs prisonniers puisque quand Londres était sous les bombes, l’île restait épargnée. Il rencontre là-bas des compatriotes qui sont bien sûr différents de lui et se rapproche de deux hommes le Blafard et le Balafré (deux amis qui ont une histoire commune) et d’un troisième Harasser qui se prétend de la même région que notre écrivain. Ce dernier a aussi une histoire compliquée puisque ses parents l’ont envoyé en Angleterre après qu’il soit tombé amoureux d’une jeune fille juive qui se cachait, avec son père, dans l’hôtel de la famille (où ils ont été arrêtés si on simplifie).
Sur son lit de mort, Hirschfelder confie à sa femme avoir tué un homme, Harasser. Elle, elle ne sait pas qui c’est au moment où il lui en parle. C’est la psychiatre autrichienne qui va découvrir tout cela après enquête. En fait, non, elle va imaginer tout cela après enquête et rencontre des deux autres femmes. On va alterner présent (et donc enquête et rencontre) et passé (récit à la deuxième personne du singulier, inventé par la psychiatre suivant ce qu’elle croit savoir). Ce qu’elle va découvrir, c’est que tout le passé de l’homme est différent de ce qu’elle croyait mais aussi que l’identité de cet homme est multiple puisque chaque personne qui l’a rencontré le décrit de manière différente et surtout contradictoire. J’ai lu que c’est un roman sur l’identité mais personnellement je crois que c’est plutôt un roman sur l’absence d’identité. L’homme est changeant, multiple, incohérent, menteur et finalement, ce que je retiens est que l’identité est faite par l’homme qui la possède et non par son entourage.
Pourquoi ai je trouvé ce roman poisseux ? Tout simplement parce qu’il n’y a rien qui illumine le roman. On reste aux niveaux de petites mesquineries, de trajectoires de vie qui n’ont rien apporté à personne. Rien n’élève le débat ; cela donne l’impression d’être englué dans une histoire d’usurpation d’identité, de mensonge (mais aussi d’insatisfaction pour la psychiatre) et de ne pas pouvoir en sortir. J’ai lu le livre en entier avec intérêt mais à chaque fois que j’ai fermé le livre, je ne me suis pas sentie bien et je n’avais aucune envie de le reprendre. ( )