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Cargando... Islands : lyrical essays (1947)por Jean Grenier
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French philosopher Jean Grenier was the teacher of another famous French author, Albert Camus. Here are the major essays by Grenier, published in France in 1959. These are lovingly written and combine the personal with the speculative. A memoir of his cat Maoulou becomes an essay on the nature of death; a series of childhood memories becomes the basis for an essay on his attraction to the void. No se han encontrado descripciones de biblioteca. |
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Google Books — Cargando... GénerosSistema Decimal Melvil (DDC)808Literature By Topic Rhetoric and anthologiesClasificación de la Biblioteca del CongresoValoraciónPromedio:
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> LES ÎLES....EXTRAIT : http://emmila.canalblog.com/archives/2009/11/27/15944780.html
> LES ILES, de Jean Grenier (Réédition. Collection « l'Imaginaire ». Gallimard). — Très jeune, Jean Grenier voit « le ciel basculer et s'engloutir dans le vide » c'est la première intuition d'un « homme dépouillé de tout ce qui peut constituer dans sa vie l'épisode, le décor, le divertissement… ».
Partant d'une réalité simple — un chat, la maladie d'un boucher, la découverte d'un paysage, … — Grenier s'élance, nous élance, au-delà des apparences. Il plonge dans l'immédiat, affirme les sens et les dépasse. Dans l'instant le plus fugace apparaît l'absolu. J. Grenier ne nous importune pas avec des caractères, il nous éclaire avec des êtres.
Cet itinéraire d'île en île, cette quête des instants divins, rappelle ce possible : faire jaillir en l'homme sa divinité. « La meilleure part de l'homme étant ce qui le fait échapper à lui-même … ».
—L'Originel, (3), Jan./Fév. 1978
> Jean Grenier, LES ILES, coll. L’Imaginaire, Gallimard, 156 pages. — Jean Grenier a été le maître d’Albert Camus et c’est ce petit livre, Les îles, qui a décidé Camus à se mettre à écrire. Dans sa préface, l’écrivain de « Noces » dit bien la révélation des Iles pour une génération qui avait été initiée au bonheur par « Les nourritures terrestres » de Gide mais qui, méditerrannéenne, en pleine lumière, fuyait plutôt vers un ailleurs imaginaire. Les îles de Jean Grenier leur proposait ce voyage dans l’invisible.
Écrit en 1933, ce livre que nous redonne la collection l’imaginaire est un recueil sur le bonheur de vivre. Mais loin du dogme. Avec Jean Grenier, nous nageons dans le doute et l’invisible qui pourtant nous révèlent notre voyage parmi les êtres et les choses. Ce livre veut traduire l’harmonie de la vie à partir d’expériences simples et familières : la vie et la mort du chat Mouloud, la maladie d’un boucher. Puis les paysages d’Italie, l’Inde imaginaire et la Grèce, toutes ces îles invisibles aussi, nous apparaissent dans ce voyage métaphysique.
Dans une langue qui a la fluidité de la musique, Jean Grenier nous suggère tout, sans rien imposer. Jusqu’à sa méditation sur l’absolu et le divin, jusqu’à ce port qu’on ne peut nommer, jusqu’à cette île lointaine et déserte…
Les îles est certes un livre essentiel, non pas seulement pour la génération de « L’homme révolté » mais aussi pour l’homme apaisé qui, moins certain de lui et de ses dieux, continue de chercher d’île en île.
Ce livre nous fait mieux comprendre l’action de la révolte qui tourne à vide quand l’homme entreprend ses voyages suicidaires : dans les guerres, par exemple. Ce livre nous fait mieux comprendre que l’homme s’apaise quand il continue de chercher, quand il essaye d’imaginer la mort au lieu d’essayer de la tuer dans une révolte illusoire.
Ce livre prend aussi la mesure du quotidien le plus profond, il revient à l’homme même et inaugure le grand voyage de ce qu’on nomme aujourd’hui l’utopie, l’impossible.
À travers ces pages qui disent la vie contre le suicide, qui nous plongent en pleine lumière sans négliger les contours des ombres, nous apprenons à mieux douter de nous.
Jean Grenier nous répète que le bonheur est invisible. Et son langage est souverain. (Jean ROYER)
—La nouvelle barre du jour, 1979, Janvier