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Cargando... אחות שמש (2012)por Dror Burstein
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"ביום שישי חורפי וגשום מגיע אורי אולמן לבית שבו מתגורר אביו בירושלים כדי לברר עם אביו מדוע התאבדה אחותו האהובה דרורית. אבל האם תיתכן בכלל תשובה על שאלה כזאת? יותר משהוא מנסה להבין את המוות, "אחות שמש", הרומן החמישי של דרור בורשטיין, הוא רומן שמחפש שפה לתיאור כאב החיים ויופיים, וחוקר את הקשרים הגלויים והסמויים שמחברים בינינו לבין האנשים שאמורים להיות הקרובים לנו ביותר. בישירות ובדרכים צדדיות, בעדינות רבה ובאמצעות הומור פרוע, מצליח הספר להשיב לחיים קרבה עדינה בין אח לאחות ולספר על אינספור רגעי החסד שמהם מורכבים החיים וגם התפוררותם" -- [מן המעטפת אחורית] No se han encontrado descripciones de biblioteca. |
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Google Books — Cargando... GénerosSistema Decimal Melvil (DDC)892.43Literature Literature of other languages Middle Eastern languages Jewish, Israeli, and Hebrew Hebrew fictionClasificación de la Biblioteca del CongresoValoraciónPromedio:
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Il s’agit plutôt de quatre individualités rassemblés par un même nom mais aussi par une manière de penser, un manière d’écrire, de rêver, de philosopher. En cela, Dorit était la plus exceptionnelle car dès le plus jeune âge, elle sortait d’elle des pensées et des questionnements d’adulte. Ses poèmes, par leur brièveté (un ou deux vers), étaient (sont ?) transcendants de justesse car il dévoile tout un monde d’images de beauté, comme de souffrances, une attention portée à la nature extraordinaire. Ouri a choisi le métier d’avocat mais c’est une vocation ratée. Il découvre sur le tard son admiration pour les textes hébraïques d’il y a 1000 ans. Le père s’est réfugié dans la religion ; avant il était professeur. Seule la mère, Rita, d’origine anglaise et professeur d’anglais en Israël, semble moins dans ce caractère, plus ancrée dans la vie réelle. Pourtant, son amour pour ses enfants est aussi très particulier (en tout cas par rapport à ce que je connais, c’est-à-dire mes parents) : elle semble ne pas montrer son amour comme si pour ses enfants, c’était évident mais elle reste sur la réserve par rapport à ses enfants qui semblent distant. Une autre chose que je n’ai pas compris, c’est si Rita et Amos étaient séparés, divorcés ? ou quelque chose comme cela. J’ai du mal à m’imaginer leurs vies de couple, de parents. Les seuls personnes de cette famille qui semblent vraiment proche, c’est Ouri et Dorit. Ce n’est pas une proximité de confidence, d’entraide mais plutôt une complicité en terme de manière de penser, de se comprendre.
La suite du roman fait un retour en arrière, un an auparavant avec des flashbacks. L’auteur fait des parties où seul certains personnages parlent (je n’ose écrire se parlent) par exemple Rita, Dorit, Amos puis Ouri et Rita, Rita, Amos et Ouri (encore). Dorit n’interviendra qu’à la fin pour donner sa version (cette partie est rédigée d’un point de vue extérieure). il faut voir qu’un an auparavant Ouri attendait une greffe de rein, que ses parents lui ont caché pendant deux mois la mort de sa sœur comme ils ont caché à sa sœur la maladie de son frère pendant cinq ans (il ne lui a pas dit non plus).
Pour moi, c’est un livre très beau, très poétique. On se laisse embarquer par l’univers des personnages, même si ce n’est pas le nôtre. C’est un peu comme si on se servait de leur univers pour nous laisser entraîner par nos pensées, par notre imaginaire (je ne suis pas sûre d’avoir bien compris l’histoire du coup…) C’est un livre qui met dans un certain état de pensée, qui influence l’humeur la manière de voir les choses pendant qu’on le lit. On revient vers le livre plus pour cela que pour l’histoire. Cependant, ce livre restera pour moi une expérience de lecture étrange car je n’ai pas réussi à comprendre ce qui unissait ses quatre personnages (ou en tout cas Amos, Ouri et Dorit). On arrive au mauvais moment car Dorit est encore là, parmi eux, et aucun n’a réussi à faire avec son absence. C’est comme cela que je me suis expliquée cette drôle de famille : ils n’ont pas encore réussi à construire de nouveaux liens familiaux. ( )