Cette critique se rapporte aux trois volumes du « Livre de Dina ».

Un livre court (inutilement séparé en trois volumes par les éditions 10/18) et dense, qui suit Dina, depuis son enfance jusqu’à l’âge mûr. D’un caractère bien trempé et faisant fi des conventions sociales, Dina mène sa vie comme bon lui semble, sans pour autant pouvoir s’affranchir des démons de son passé.
Entière, dans l’amour comme dans la haine, Dina est un personnage qui intrigue, et ce dès les premières pages du roman qui s’ouvrent sur la mort de son mari avant de revenir sur l’enfance et la jeunesse de Dina, jusqu’à cette mort tragique (Les limons vides). Les deux tomes suivants se déroulent après cet évènement, et s’attachent à montrer Dina prenant peu à peu et à sa façon toute personnelle les rênes de la grande ferme qui lui revient.
Je ne suis pas certaine d’avoir trouvé le personnage de Dina attachant. Forte femme, certes, mais pas forcément le type de personne avec lequel il fait bon vivre. Mais le livre a ce souffle particulier des romans d’au-delà du cercle arctique, dans ces contrées ou les grosses fermes sont plus des petits villages qui savent vivre en autarcie pendant une bonne partie de l’année, quand ni les bateaux ni le soleil ne pointent leur nez.
Il donne aussi une idée de la force de caractère nécessaire en ces contrées et en ce temps pour vivre sa vie comme on le veut et non comme la petite société autour de soi s’y attend.

Dina n'est pas une femme comme les autres: sauvage, indépendante, pleine d'énergie et d'appétit sexuel - il est certain que cela ne pouvait convenir à la petite communauté Norvégienne, où qu'elle décide de vivre. Ce livre raconte le premier volet de sa vie, sa jeunesse et la conclusion de son mariage. Très facile à lire (en Français), l'histoire est bien décrite, l'histoire prenante et je me suis attachée à ce personnage. J'attends la suite avec impatience! :-) ( )

Le récit d'un personnage exceptionnel de sauvagerie et de volonté. Une femme bestiale qui ne respecte aucun contrat moral et n'a aucune pitié.