There's a great nonverbal part in which a woman has her hair done like a heart. When her )huge, green_ boyfriend comes to pick her up, she won't wear the helmet because her hair/her head? won't fit itnside. So they figure out that if she rides in front of him, she fits perfectly against his chest, and his neck rests in the crook made by her hair. ( )

https://nwhyte.livejournal.com/3142254.html

This won the first Willy Vandersteen Prize for the best Dutch-language comic of the previous two years (annual since 2014). It also won a Prix de l'Audace at the Angoulême International Comics Festival, and an Eisner nomination (for Best Painter/Multimedia Artist (interior art), in 2011). I thought it was really good.

It's a story in three parts. First, Gert throws a party in his attic apartment; all his old friends have come in the hope of catching up with Robbie, the most popular chap in the class. Lots of views of stilted conversation through the empty chair where Robbie is not sitting. In the second part, Robbie works his charm on lonely Noemie, who casts her inhibitions aside for some wild sex with him. And thirdly, Gert catches up with Robbie after checking in grayly and anonymously for his new job as a school administrator, and their relationship is laid much more open to us as readers than to them as characters. Robbie's favourite night club, Disco Harem, lurks in the anecdotes told by guests in the first part, and is the setting for most of the second and third parts; it is lushly realised and almost qualifies as a character on its own.

The extraordinarily expressive watercolour art is what puts this album a cut above the usual Flemish reality comic (which I tend to enjoy anyway). And the graphic story medium, done well as it is here, can catch nuances of characterisation that the printed page cannot. I strongly recommend this. ( )

If you described it to me, I'd say this wasn't my type of story. But it totally won me over with sharp writing and gorgeous art. Very European. ( )

Beautiful watercolor artwork illuminates this tale of 20-somethings drinking and partying in an anonymous city. The three main characters are Gary, always drawn in grey, who tries but is socially a bit awkward and boring; his super-popular school friend Robbie, king of the 'Disco Harem', the literal life of the party in this book; and Naomi, a shy woman who has a beautiful one-night stand with Robbie. Everyone wants to be with Robbie; he enjoys but is diffident about the attention and takes it for granted, though he's not a nasty person. In fact he has a lot of sympathy for less radiant individuals. ( )

J’avais déjà lu Les amateurs du même auteur, que j’avais plutôt beaucoup aimé. Les noceurs est sa première bande dessinée (publiée) puisqu’il s’agit de son travail de fin d’études d’après le site des éditions Actes Sud. Il reprend les mêmes “codes” que pour Les amateurs : dessins à l’aquarelle, très colorés, pas de cases, pas de bulles, personnages caractérisés plus par leur couleur que par leurs traits physiques. J’ai aimé retrouvé ce côté très original qui avait fait que Les amateurs avaient été une très bonne surprise.

Autant, l’histoire des Amateurs était plutôt sympathique, autant celle des Noceurs m’a foutu le bourdon.

Un homme invite ses anciens amis de lycée à une petite réunion, censée être une fête, légèrement alcoolisée. Ceux-ci viennent, non pour voir le personnage, mais l’ancienne star du lycée. Ils se tirent la bourre pour savoir si c’était untel ou unetelle qui sera son/sa préférée. J’ai trouvé que déjà cela, c’était assez pathétique. Il est d’autant plus attendu qu’il est le grand absent de la soirée car on le comprendra au fur et à mesure, il hante une boîte de nuit qu’il a aidée à sauver et à rendre célèbre en plus. Les dessins sont envahis du vide de cette homme : une chaise vide par derrière laquelle on regarde la scène, un espace livre dans une pièce comble. La soirée se passe en attentes déçues pour les invités, en faux coups de fil pour l’hôte (parce qu’il n’a pas vraiment le numéro de portable de la “star”). On sent que notre “héros” est un homme très seul, au chômage avec comme seul perspective de retourner au lycée comme pion. Cette impression ne va pas s’arranger quand il va retrouver la star du lycée dans la fameuse boîte de nuit.

J’ai oublié de dire que l’hôte est le seul personnage qui n’est pas en couleur. C’est une ombre voûtée, qui se traine dans un halo maronnasse grisonnant.

On en vient à se dire que faire un revival du lycée pour combler le vide d’une vie n’est peut être pas une bonne idée car on risque de découvrir qu’en réalité, la vie des autres est tout aussi vide que la sienne. ( )