First the confession: I had never heard of Le Clezio until he won the Nobel in 2008, then when I bought the book a few months later, it was not the Noble prize that compelled me, but the picture on the cover of the verbamundi hardcover edition– an enigmatic woman with a blue veil. (the picture, by the way, is by photographer Dan Heller).



To be lead to this book by a picture is ironic, as the reading of Desert is so much akin of watching a painter drawing and coloring on a canvas. It also requires the same patience and attention. Readers who crave plot should be warned that this is probably not a book for you. Le Clezio is a master of description. The desert, a slum in Morocco and the streets of Marseille all comes alive, but their hues and smells and the people populating them take shape slowly and hazily. At times I had to force myself to read the pages and pages of description – the western reader in me wanting to jump the long repetitive paragraphs – but there was such great reward when I got to abandon myself into Le Clezio’s imaginary.

If I stay with the idea of painting with words, I would say that Le Clezio is an impressionist painter at that. There is not much definition in the images, and one should discard rationalization and let feelings/impressions guide the experience of reading this book.

His writing reminded me of, the also Nobel Prize winner, Kawabata. They share the same lyric quality, and write in a form beyond plot, where the character’s actions and their surrounding environment convey more than dialogue and story line. Yet, there is something that I want to call “magic realism” on LeClezio’s writing. I hate to say it because “magic realism” seems overused to me. It is perhaps a “magic realism” closer to Salman Rushdie than Garcia Marquez, but I cannot find other form of describing it.

I will attempt to read other books by Le Clezio, but I probably will wait a while. If Desert is a sample of how he writes, he is an author that demands a certain mood and commitment from his reader. He is not meant to be read in 20 minute allotments, while waiting for the kids’ dentist appointments or rushed before going to bed. I will plan for a summer weekend when I can read without interruptions for hours on end. I should be ready for it then...
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2010 (my review can be found on the LibraryThing post linked)
http://www.librarything.com/topic/90167#2381849 ( )

La toute jeune Lalla a pour ancêtres les " hommes bleus " , guerriers du désert de Rio de Oro, chassés et traqués du Sud au Nord par les conquérants français puis impitoyablement massacrés.
Mais le sang des hommes bleus a survécu en Lalla. La vie de la petite Maure dans un bidonville d'une grande cité proche de la mer, est constamment doublée, dominée par l'épopée chantante, obstinée, orgueilleuse que la race les maîtres d'autrefois avaient cru vaincre.
Lalla, enfant du désert, est fascinée par l'apparition d'un mystérieux homme bleu, qu'elle nomme Es Er, c'est à dire "le secret ". Aussi la puissance de la nature et des légendes, son amour pour le Hartani, un jeune berger muet qui lui fait découvrir son corps, ensuite une évasion manquée vers " leur " désert, avant l'exil à Marseille dans un quartier misérable où ses frères immigrés végètent, tout cela ne peut que durcir son âme lumineuse. Car Lalla a beau travailler dans un hôtel sordide, être enceinte du Hartani, devenir une cover-girl célèbre grâce à un photographe de mode ébloui par sa beauté, rien n'éteindra au cœur de la jeune femme sa foi religieuse et sa passion du désert. Un jour, elle y retournera toute seule, en rescapée de l'enfer des hommes.
(Quatrième de couverture de l'édition Gallimard 1980)

I was curious about Le Clezio because he won the Nobel Prize. The prose was lovely and lyrical, but I do love a good plot. Two stories intertwine - a young man is part of an ill-fated army headed across the desert to fight the Christians in the early part of the 20th century. In the later part of the century, a young woman lives in squalor on the coast of North Africa. She seems to be a conduit for a lot of marvelous description of nature and then later of city life - but to not have much of a life of her own. Finishing it was a bit of a struggle. I hope the next in line at the library enjoys it more! ( )

> Avec Désert - prix Renaudot en 1980 - Le Clézio, écrivain discret, presque secret, accède à une reconnaissance enthousiaste du public. Depuis, sa notoriété ne s'est pas démentie au fil d'une production pourtant singulière, tant par la forme qui rompt avec le formalisme du roman que par les thèmes toujours en marge d'un monde qui avance irrémédiablement. Nourris au sein de la nature vierge, de la mer ou des déserts, les personnages de Le Clézio, abreuvés de légendes intimes ou porteurs de l'histoire des peuples, errent inlassablement sur les chemins du retour. La certitude de l'appartenance, le souvenir des paysages perdus, constituent les forces vitales que ne peuvent ébranler la vulgarité des hommes ou l'emprise de la ville. Telle Lalla, arrivée dans les quartiers sordides de Marseille comme un navire échoué, mais avec la lumière du désert dans les yeux et le sang des guerriers du Rio de Oro dans les veines. Alors, si la force de l'identité rend tout exil cruel, elle tient aussi lieu d'espoir.
--Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot, Amazon.fr

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Le-Clezio-Desert/17283

> DÉSERT (1980) Le Clézio remporte le Grand prix Paul-Morand de l’Académie française avec ce roman que certains considèrent comme son chef-d’oeuvre. Il met en scène Lalla, jeune Maure qui, bien que vivant dans un bidonville, n’a de cesse d’être appelée par le désert qu’elle aime de façon mystique. – (Chantal GUY)
--La presse, 10 oct. 2008 : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2208872