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Inspector Maigret is followed home one evening by a man who reveals his intention to kill his wife and her lover. Maigret intervenes and speaks to the man daily but when the calls suddenly stop Maigret finds a murder on his hands.
Léonard Planchon es un hombre mediocre y débil que ha comprado, a la muerte de su jefe, una pequeña empresa de pinturas, bastante próspera. Varios sábados consecutivos se le ve por la Policía Judicial esperando poder hablar con el comisario Maigret, pero yéndose antes de ser recibido. Este «cliente del sábado», como ya se le llama en el «Quai des Orfèvres», se presenta un sábado también, en el domicilio de Maigret. Quiere contarle una idea que le obsesiona: matar a su mujer y a su amante, Roger Prou, un hombre que trabaja para él y que en poco menos de dos años ha tomado su lugar en su propia casa. Y encima, Planchon le frustra la cena y el programa de televisión a Maigret y su mujer.
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Certain images, for no apparent reason, and without our having anything to do with it, stay with us, stuck obstinately in our memories, even though we are hardly aware of having recorded them and they are not important.
Certaines images, sans raison, sans que nous y soyons pour rien, se raccrochent à nous, restent obstinément dans notre souvenir alors que nous sommes à peine conscient de les avoir enregistrées et qu'elles ne correspondent à rien d'important. Ainsi, sans doute, Maigret, des années plus tard, pourrait-il reconstituer minute par minute, geste par geste, cette fin d'après-midi sans histoire du Quai des Orfèvres.
[Reynolds translation] Some images, for no reason, and without our realizing it, cling on and remain obstinately lodged in our memories, although we are barely conscious of having registered them and they correspond to nothing of significance.
Citas
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Ce fut un dimanche matin comme les autres, paresseux et vide, un peu terne. Maigret avait l'habitude, ce jour là, quand, par chance, il le passait chez lui, de faire la grasse matinée et, même s'il n'avait pas sommeil, il restait au lit, sachant bien que sa femme n'aimait pas "l'avoir dans les jambes" tant qu'elle n'avait pas fini le gros du ménage. Presque toujours, il l'entendait se lever avec précaution, vers sept heures, se glisser hors du lit, gagner la porte sur les points des pieds: puis il entendait le déclic du commutateur dans la pièce voisine et un trait lumineux se dessinait au ras du plancher. Il se rendormait, sans s'être éveillé tout à fait. I savait que les choses se passaient ainsi et cette certitude pénétrait son sommeil. Ce n'était pas le sommeil des autres jours mais celui du dimanche matin et il avait une autre épaisseur, une autre saveur aussi. Par exemple, de demi-heure en demi-heure, il entendait les cloches et il était conscient du vide des rues, de l'absence des camions, de la rareté des autobus. Il savait aussi qu'il n'avait pas de responsabilités, que rien ne le pressait, ne l'attendait dehors. Plus tard, il y avait le ronronnement étouffé de l'aspirateur électrique dans les autres pièces; plus tard encore l'odeur du café a laquelle il était très sensible. Tous les ménages n'pnt-ils pas ainsi leurs traditions auxquelles ils se raccrochent et qui donnent de la saveur aux journées le plus mornes?
Une main lui secouait doucement l'épaule et une voix familière prononçait le rituel: - Il est neuf heures... Sa femme lui tendait sa premiere tasse de café, qu'il buvait toujours avant de se lever. - Quel temps fait-il? - Froid. Du vent. Elle ouvrait les rideaux, déjà fraîche et nette dans une blouse de travail bleu pâle. Le ciel etait blanc aussi, d'un blanc de glace. En robe de chambre et en pantoufles, Maigret allait s'asseoir dans la salle à mànger où le ménage était fini. Et la matinée allait s'écouler suivant certains rites qui s'étaient établis peu à peu au cours des années. N'en était-il pas ainsi dans le appartements qu'il apercevait de l'autre côté du boulevard Richard-Lenoir, comme dans la plupart des logement de Paris et d'ailleurs? Ces petites habitudes, ce ronron, ne répondaient-ils pas d'une certaine nécessité?
Au fond, s'il savourait la monotonie des dimanches, il savourait plus encore le moment où, le lundi matin, il reprenait possession de son bureau.
Bien plus que la place du Tertre, devenue une trappe à touristes, la place des Abesses, avec sa bouche de métro, son théâtre de l'Atelier qui avait l'air d'un jouet ou d'un décor, ses bistrots, ses boutiques, représentaient aux yeux du commissaire le vrai Montmartre populaire et il se souvenait que, quand il l'avait découverte, peu après son arrivée à Paris, par un matin frileux mais ensoleillé de printemps, il s'était cru transporté dans un tableau d'Utrillo. Cela grouillait de petit peuple,des gens d'alentour qui allaient et venaient comme ceux d'un gros bourg un jour de marché, et on aurait dit que, comme dans un village aussi, il existait entre eux un air de famille. Il savait par expérience que certains, parmi les vieux, n'avaient pour ainsi dire jamais mis les pieds hors de l'arrondissment et qu'il y avait encore des boutiques qui se transmettaient de père en fils depuis plusieurs générations.
C'était [la table] où les deux maçons étaient en train de manger de l'andouillette grillée et cela faisait envie au commissaire. Certains plats paraissent meilleurs au restaurant, surtout dans les petits bistrots, que chez soi.
[Roger Prou] c'était un beau mâle, comme Renée était une belle femelle, et, par leur tranquillité agressive, ils faisaient penser à des fauves.
Il avait été heureux, bien sûr, de monter en grade, de devenir en fin de compte Monsieur le Divisionnaire, chef de la brigade criminelle. Il n'en gardait pas moins la nostalgie de certaines planques où on grelotte pourtant par les nuits d'hiver, des loges de concierge aux odeurs différentes qu'on visite pendent des journées entières pour poser sans fin la même question, futile en apparence. Ne lui reprochait-on, en haut lieu, de quitter trop volontiers son bureau pour se livrer en personne à un métier de chien de chasse? Comment leur expliquer, surtout aux gens du Parquet, qu'il avait besoin de voir, de renifler, de s'imprégner d'une atmosphère?
Lorsqu'il les avait vus pour la première fois, Maigret avait pensé, non sans une certaine admiration, à un couple de fauves. Le couple n'existait plus. Il restait deux fauves, et on sentait le moment proche où ils auraient envie de s'entredéchirer.
Últimas palabras
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He felt he had betrayed the man with the harelip, whole last words on the telephone had, however, been: "Thank you!"
- Vous avez lu, patron? Janvier montrait à Maigret un journal dont l'encre était encore fraîche et qui annonçait le verdict en première page. Le commissaire ne fît qu'y jeter un coup d'oeil et se contenta de grommeler: - Pauvre type! N'avait-il pas un peu l'impression d'avoir trahi l'homme au bec-de-lièvre dont le dernières paroles, au téléphone, avaient pourtant été: -Je vous remercie...
[Reynolds translation] And he was left with a nagging feeling that he had betrayed the man with the hare-lip, whose last words to him on the telephone had been: "Well, thank you, anyway."
Inspector Maigret is followed home one evening by a man who reveals his intention to kill his wife and her lover. Maigret intervenes and speaks to the man daily but when the calls suddenly stop Maigret finds a murder on his hands.