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À 16 ans, Moshé Flinker fuit les Pays-Bas avec ses parents, ses cinq soeurs et son jeune frère pour tenter d'échapper aux persécutions nazies.Arrivé à Bruxelles, désoeuvré et sans repères, il commence à écrire en hébreu son Journal dans lequel il retranscrit des scènes de la vie quotidienne et suit très attentivement l'évolution de la guerre. Il analyse l'histoire juive et, animé d'une foi profonde, acquiert la conviction que la création d'un État sur la terre ancestrale est la seule réponse possible à une tentative d'extermination unique dans l'histoire. Il comprend aussi que la connaissance de la langue arabe est un élément essentiel de la coexistence future en Eretz Israel et se met à apprendre l'arabe.L'un de ses écrits se termine par ces mots : « J'ai l'impression d'être mort. Me voici. » Arrêté, suite à une dénonciation, il est déporté le 19 mai 1944 à Auschwitz avec ses parents et deux de ses soeurs.En octobre 1944, son père et lui sont évacués d'Auschwitz vers le camp de Stutthof situé aux environs de Dantzig, au nord de la Pologne. En novembre 1944, ils sont transférés à Echterdingen, près de Stuttgart, d'où ils sont envoyés à Bergen-Belsen. Ils y arrivent, épuisés, le 22 janvier 1945 et y disparaissent.Retrouvés à Bruxelles par ses soeurs après la guerre, dans la cave de l'immeuble où avait vécu sa famille, ces cahiers disent avec force et acuité les angoisses spirituelles d'un jeune garçon juif, d'une étonnante maturité intellectuelle et politique. Plus encore ils donnent à voir la supériorité des armes de l'esprit sur la force brute. … (más)
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À la recherche de Moshé Flinker
par Guy-Alain Sitbon
« Ce n’est pas moi qui ai choisi mon personnage, c’est lui qui est venu me chercher. » J’ai toujours pensé que cette phrase n’était qu’une coquetterie d’écrivain jusqu’à ce que j’en arrive après plusieurs années de proximité avec le texte, lectures et relectures, travail de traduction, recherche du manuscrit, à devoir me rendre aussi à cette évidence : les péripéties du texte et autour du texte étaient si nombreuses et de toutes natures que j’en suis arrivé à me demander si une main invisible ne me guidait pas – ou essayait de me perdre. [...]
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À 16 ans, Moshé Flinker fuit les Pays-Bas avec ses parents, ses cinq soeurs et son jeune frère pour tenter d'échapper aux persécutions nazies.Arrivé à Bruxelles, désoeuvré et sans repères, il commence à écrire en hébreu son Journal dans lequel il retranscrit des scènes de la vie quotidienne et suit très attentivement l'évolution de la guerre. Il analyse l'histoire juive et, animé d'une foi profonde, acquiert la conviction que la création d'un État sur la terre ancestrale est la seule réponse possible à une tentative d'extermination unique dans l'histoire. Il comprend aussi que la connaissance de la langue arabe est un élément essentiel de la coexistence future en Eretz Israel et se met à apprendre l'arabe.L'un de ses écrits se termine par ces mots : « J'ai l'impression d'être mort. Me voici. » Arrêté, suite à une dénonciation, il est déporté le 19 mai 1944 à Auschwitz avec ses parents et deux de ses soeurs.En octobre 1944, son père et lui sont évacués d'Auschwitz vers le camp de Stutthof situé aux environs de Dantzig, au nord de la Pologne. En novembre 1944, ils sont transférés à Echterdingen, près de Stuttgart, d'où ils sont envoyés à Bergen-Belsen. Ils y arrivent, épuisés, le 22 janvier 1945 et y disparaissent.Retrouvés à Bruxelles par ses soeurs après la guerre, dans la cave de l'immeuble où avait vécu sa famille, ces cahiers disent avec force et acuité les angoisses spirituelles d'un jeune garçon juif, d'une étonnante maturité intellectuelle et politique. Plus encore ils donnent à voir la supériorité des armes de l'esprit sur la force brute.