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Cargando... Refus d'obéissancepor Jean Giono
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Inscríbete en LibraryThing para averiguar si este libro te gustará. Actualmente no hay Conversaciones sobre este libro. Une vraie découverte pour moi que de savoir Jean Giono si entier et radical sur la folie meurtrière et l'inacceptable de la guerre, de la Première en l'occurrence, celle qu'il a vécue lui-même, mais bien au-delà, de toute guerre, à la veille d'un nouveau conflit mondial. Un plaidoyer puissant contre le système capitaliste qui engendre les guerres : "Mon sacrifice ne sert à rien qu'à faire vivre l'état capitaliste. Cet état capitaliste mérite-t-il mon sacrifice ? Est-il doux, patient, aimable, humain, honnête ? Est-il à la recherche du bonheur pour tous ?". Cette lecture m'a beaucoup touchée car elle fait toucher de manière très intime et sensible les horreurs traversées et l'inhumanité d'un tel cauchemar qui a bel et bien existé. Elle et est d'une actualité toujours vibrante... sin reseñas | añadir una reseña
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Google Books — Cargando... GénerosSistema Decimal Melvil (DDC)848.91Literature French Miscellaneous French writings 1900- 1900-1999ValoraciónPromedio:
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Dans ce texte, Giono explique les raisons de son refus d’obéissance. C’est le récit poignant d’un homme qui, une vingtaine d’années après la fin de la guerre, avoue entendre encore toutes les nuits les appels de ses compagnons de tranchée, le récit sobre et douloureux d’un homme qui ne peut tourner la page, qui ne le veut pas non plus, par fidélité aux disparus. La guerre, pour lui, n’a rien eu de grand et il n’en veut pas d’autre. Pas de traumatisés, pas de morts, pas de défigurés pour rien.
Son texte a bien quelques accents socialisants ou anti-capitalistes par moment, et c’est aussi ainsi qu’il justifie son refus inébranlable d’une nouvelle guerre. Et c’est là que sont les limites de ce texte, qui ne fournissent pas d’alternative crédibles à la lutte contre les fascismes. Il faudra que je cherche ces réponses-là ailleurs.
Mais ce texte n’en demeure pas moins très beau et très intéressant, nécessaire comme l’on dit aujourd’hui, car cet homme, qui n’a jamais avant cela abordé ses années de guerre directement dans son œuvre, montre l’être meurtri qu’il est encore vingt ans plus tard, l’être meurtri qu’il sera toute sa vie, parce que la guerre lui a pris une partie de lui-même, en même temps qu’elle prenait la vie, la jambe ou la mâchoire de ses compagnons.