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"Sous l'Occupation allemande, le marché de l'art a été florissant. Les marchandises affluent, certaines issues des spoliations des familles juives. Une semaine après l'entrée des troupes allemandes dans Paris commence la saisie des oeuvres d'art leur appartenant. Le gouvernement de Vichy oblige les galeristes juifs à céder leurs tableaux aux administrateurs provisoires, tandis que les autorités occupantes en confisquent une partie. Dès lors, l'hôtel des ventes de Drouot, qui a interdit "de manière absolue" son entrée aux Juifs, ne désemplit pas. Les ventes des objets d'art atteignent des prix records. Après une longue enquête en Europe et aux États-Unis, et grâce à des archives jusque-là inexploitées, Emmanuelle Polack dresse un tableau précis du marché de l'art sous l'Occupation. Sous sa plume se déploie une galerie impressionnante de protagonistes ? marchands, commissaires-priseurs, antiquaires, experts, courtiers, acheteurs, conservateurs. Pour comprendre le rôle de chacun, on entre dans le lieu de leurs activités ? appartements, galeries, salles de ventes aux enchères, palaces, banques. Une faune d'intermédiaires peu scrupuleux profite sans retenue de la confiscation des oeuvres d'art. On découvre le destin tragique de galeristes juifs victimes de I'"aryanisation" du monde de l'art. Après la guerre, peu de sanctions seront prises. Aujourd'hui, de nombreuses oeuvres n'ont toujours pas été restituées à leurs propriétaires. Elles sont les témoins silencieux de l'Histoire. Un livre essentiel sur une page sombre de l'histoire française."--Page 4 of cover.… (más)
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« Les régimes qui déclament contre la peinture “dégénérée” détruisent rarement les tableaux : ils les cachent, et il y a là un “on ne sait jamais” qui est presque une reconnaissance. » Maurice Merleau-Ponty, L’Œil et l’Esprit, 1960.
Dedicatoria
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Primeras palabras
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Préface Laurence Bertrand Dorléac
Thomas Mann écrivait dans son journal que l’État nazi englobait absolument tout, « même la culture », « et en premier lieu elle ».[...]
Introduction
La révélation, le 3 novembre 2013 par l’hebdomadaire allemand Focus, de la découverte en février 2012 de quelque 1 258 œuvres entreposées dans un appartement insalubre de Schwabing, une banlieue de Munich, en Bavière, a réactualisé l’intérêt des recherches des spécialistes du marché de l’art pendant la Seconde Guerre mondiale. [...]
I Le marché de l'art parisien sous la botte nazie
Chapitre premier La confiscation des œuvres d’art
En ce petit matin du 23 ou 28 juin 1940, Adolf Hitler prend possession de Paris, de la France : une photographie le montre en train de poser devant la tour Eiffel, depuis l’esplanade du Trocadéro. [...]
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"Sous l'Occupation allemande, le marché de l'art a été florissant. Les marchandises affluent, certaines issues des spoliations des familles juives. Une semaine après l'entrée des troupes allemandes dans Paris commence la saisie des oeuvres d'art leur appartenant. Le gouvernement de Vichy oblige les galeristes juifs à céder leurs tableaux aux administrateurs provisoires, tandis que les autorités occupantes en confisquent une partie. Dès lors, l'hôtel des ventes de Drouot, qui a interdit "de manière absolue" son entrée aux Juifs, ne désemplit pas. Les ventes des objets d'art atteignent des prix records. Après une longue enquête en Europe et aux États-Unis, et grâce à des archives jusque-là inexploitées, Emmanuelle Polack dresse un tableau précis du marché de l'art sous l'Occupation. Sous sa plume se déploie une galerie impressionnante de protagonistes ? marchands, commissaires-priseurs, antiquaires, experts, courtiers, acheteurs, conservateurs. Pour comprendre le rôle de chacun, on entre dans le lieu de leurs activités ? appartements, galeries, salles de ventes aux enchères, palaces, banques. Une faune d'intermédiaires peu scrupuleux profite sans retenue de la confiscation des oeuvres d'art. On découvre le destin tragique de galeristes juifs victimes de I'"aryanisation" du monde de l'art. Après la guerre, peu de sanctions seront prises. Aujourd'hui, de nombreuses oeuvres n'ont toujours pas été restituées à leurs propriétaires. Elles sont les témoins silencieux de l'Histoire. Un livre essentiel sur une page sombre de l'histoire française."--Page 4 of cover.