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Ser amigo mío es funesto

por Joseph Roth, Stefan Zweig

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Michael Mouse spent all last summer collecting wonderful treasures and stored them away in a box under his bed at his country home. He was looking forward to seeing them again but upon his arrival who could have guessed what he found. Follow Michael Mouse as he tries to find out what happened to his treasures.Who is responsible for the mess?Will David Pack Rat have the answers?Will Michael Mouse ever get his treasures back?Click on PURCHASE NOW to get all the answers. Your and your child will enjoy this whimsical tale… (más)
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  bcacultart | May 25, 2015 |
Joseph Roth, brillant journaliste et écrivain débutant, a 33 ans quand il commence à correspondre avec Stefan Zweig, intellectuel et écrivain au sommet de sa gloire, de 13 ans son aîné.

Cette correspondance retrace l'amitié hors normes entre les deux hommes, entre 1929 et 1938, dans un monde en train de sombrer inéluctablement dans la la folie et la barbarie nazies. Le volume de lettres retrouvées est très inégal. Ce sont principalement des lettres de Philip Roth dont on a gardé la trace (Zweig les ayant conservées méthodiquement en dépit de ses nombreux déménagements).

On peut parler d'un véritable coup de foudre et d'accents amoureux dans cette amitié. Dans une lettre datée du 24 mai 1929, après la première rencontre entre les deux hommes, Joseph Roth écrit à Stefan Zweig :

"C'était si bon de vous voir, et j'espère que l'inverse aussi était vrai. Vous étiez différent de l'idée que je me faisais de vous, vous aviez une forme de sagesse que je n'avais pas sentie auparavant, quelque chose qui est en rapport avec la beauté et la nature. Je n'oublierai pas la pluie au cours de cette nuit, vous êtes maintenant pour moi une partie de la nuit et de la pluie."
Une façon assez inhabituelle de romantiser une relation qui sera toutefois marquée jusqu'à la fin par la distance du vouvoiement et l'absence d'échange des prénoms.

La survie de cette relation est assez extraordinaire car si un certain nombre d'éléments les rapprochent -ce sont deux écrivains juifs ayant la nostalgie de ce qu'a été l'Autriche et ayant surtout la passion de l'humain- beaucoup les sépare : l'origine sociale, l'idéologie, la renommée, le tempérament, le mode de vie.

Quand Stefan Zweig s'évertue à essayer de sauver Roth de l'alcool, de répondre aux sempiternelles requêtes de ce dernier avec des prêts d'argent et des interventions auprès d'éditeurs, Joseph Roth essaie de sauver Zweig de ses tâtonnements idéologiques et politiques. Il faut dire que face au diplomate-né et plutôt hésitant qu'était Zweig, Roth n'est jamais dans le compromis, encore moins dans la compromission.
La lucidité de Roth vis-à-vis de la marche effroyable de l'histoire est saisissante. Ainsi, il écrit à Zweig dès l'accession de Hitler à la chancellerie :

"Entre-temps, vous aurez bien vu que nous allons au-devant de grandes catastrophes. Mises à part les catastrophes privées -notre existence littéraire et matérielle est détruite- tout cela mène à une nouvelle guerre. Je ne donne plus cher de notre peau. On a réussi à laisser gouverner la barbarie. Ne vous faites aucune illusion. C'est l'enfer qui gouverne."

Et il n'aura de cesse de tenter d'ouvrir les yeux de son ami beaucoup trop naïf et complaisant à son goût :

"L'Allemagne est morte. On ne peut plus compter sur elle. Ni sur sa bassesse ni sur sa grandeur. Ce fut un rêve. Ouvrez enfin les yeux, je vous en prie."

"Le communisme n'a pas du tout "transformé toute une partie du monde". Rien du tout! Il a engendré le fascisme et le national-socialisme et la haine contre la liberté de l'esprit. Qui approuve la Russie approuve de ce fait aussi le IIIe Reich."

Il est intéressant de noter, à cet égard, que la plus grande lucidité revient au grand alcoolique qu'était Joseph Roth et non à l'homme sobre et discipliné qu'était Stefan Zweig.

La patience de Zweig à l'égard de son ami Roth est tout à fait exceptionnelle et angélique. Bien que ce dernier passe son temps, lettre après lettre, à vitupérer, à se plaindre sans aucune retenue (d'être à court d'argent, d'être maltraité ou ignoré par ses éditeurs, d'être malade...), à critiquer Zweig dans sa manière de penser, d'agir, d'écrire, à lui faire de véritables scènes... Zweig continue envers et contre tout à lui apporter son concours et son réconfort, quand n'importe qui d'autre aurait jeté l'éponge depuis longtemps.

C'est avec émotion que l'on prend connaissance de cette correspondance, a fortiori lorsque l'on sait la fin tragique des deux hommes (par une sorte de suicide alcoolique pour Roth en 1938 et par suicide prémédité pour Zweig en 1942, avec sa jeune femme, au Brésil).

Un nouvel éclairage sur la vie et l'œuvre de ces deux hommes d'exception. ( )
  biche1968 | Nov 30, 2014 |
Als lezer word je hier deelachtig gemaakt aan de dialoog tussen twee literaire giganten. 268 brieven geschreven tussen september 1927 en december 1939 krijgen hier een prachtig verzorgde uitgave, voorzien van 150 pagina's van begeleidende notities en van nog eens 60 pagina's met de nodige biografische en andere achtergronden. Ik ben tijdens het lezen van deze briefwisseling beginnen nota's nemen maar deze hier overlopen zou omwille van de rijkdom aan onderscheiden thema's te ver leiden. Beide auteurs zijn als Oostenrijkse joden in ballingschap moeten gaan voor het oprukkend nationaalsocialisme. De in 1933 naar Frankrijk gevluchte Roth had dit veel vroeger voorzien dan de meer voorzichtige wereldburger die Zweig was. In hun brieven geven zij uiting aan zowel dagdagelijkse beslommeringen, aan de politieke ontwikkelingen, aan de moeilijkheden van het leven als schrijver in ballingschap, aan hun beider literaire werkzaamheden, aan de toenemende problemen met uitgevers, en aan hun toenemende vertwijfeling. Een steeds negatiever klinkende en steeds in geldnood verkerende Roth klampt zich in zijn in alcohol gedrenkt cynisme steeds meer vast aan de door hem wat geïdealiseerde, succesrijke Zweig die op zijn beurt vruchteloos probeert om Roths alcoholisme in te tomen. Maar Roth toont zich geregeld als alcoholist pur sang met alle bijhorende minimaliserende rationalisaties en externalisaties. De vriendschap tussen Roth en Zweig, en vooral hoe deze in de laatste brieven vorm krijgt, leest bij momenten als therapeutisch proces. ( )
  rvdm61 | Jun 30, 2012 |
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Nombre del autorRolTipo de autor¿Obra?Estado
Joseph Rothautor principaltodas las edicionescalculado
Zweig, Stefanautor principaltodas las edicionesconfirmado
Rietra, MadeleineCompositorautor secundarioalgunas edicionesconfirmado
Siegel, Rainer JHerausgeberautor secundarioalgunas edicionesconfirmado

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Referencias a esta obra en fuentes externas.

Wikipedia en inglés

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