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Diario 1887-1910

por Jules Renard

MiembrosReseñasPopularidadValoración promediaMenciones
2552104,533 (3.95)1
Obra maestra de Jules Renard (1864-1910), publicada despuésde su muerte.
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Diarios.
Jules Renard es el creador de la literatura del silencio. ( )
  pedrolopez | Apr 4, 2014 |
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-- 1887 --
Sans date.

La phrase lourde, et comme chargée de fluides électriques de Baudelaire.

Un oiseau enveloppé de brumes, comme s'il rapportait des morceaux d'un nuage déchiré à coups de bec.

Vous avez vos nerfs, madame. Moi, je n'en ai qu'un, mais il est de boeuf.

Variété de femmes : il faut voir avec quelle mélancolie elle avale un pot de confitures.

J'ai en horreur les histoires qui se passent quelque part. C'est sans doute pour cette raison que j'aime beaucoup les livres de voyages, étant si peu « calé » en géographie que les lieux qu'on me décrit sont pour moi des pays vagues, des pays d'imagination et de rêve qui, pour ainsi dire, ne comptent pas.

La vertu des femmes, au contraire des lattes de boulanger, a d'autant moins de valeur qu'on y fait plus d'entailles.

L'effet le plus puissamment produit, Villiers de L'Isle-Adam le doit aux mots qui jurent avec les faits.

Les buissons semblaient saoûls de soleil, s'agitaient d'un air indisposé et vomissaient de l'aubépine, écume blanche.

Aussi navrant que le « attendez que je mouille » d'une vierge.

Qui sait si chaque événement ne réalise pas un rêve qu'on a fait, qu'a fait un autre, dont on ne se souvient plus, ou qu'on n'a pas connu ?

Une femme a l'importance d'un nid entre deux branches.

En littérature, il avait assez de courage pour soutenir que le sonnet d'Arvers n'est pas un chef-d'oeuvre.

(Le texte en ligne : http://abu.cnam.fr/BIB/auteurs/renard... )
Citas
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"Le savant généralise, l'artiste individualise.Journal, 17 janvier 1889Je suis un libre penseur qui voudrait bien avoir pour ami un bon curé.Journal, 5 novembre 1898ChardonC'et peut-être parce que le chardon pique qu'il ne criant pas la sécheresse.Il ne faut pas être trop indulgent, un peu de haine protège.5 juillet 1905ChienPendant la guerre un homme se résigne à manger son chien, regarde les os qu'il laisse et dit :- Pauvre Médor comme il se serait régalé !12 février 1908 Clarté La clarté est la politesse de l'homme de lettres.7 octobre 1892CoccinelleUn petite tortue qui tout à coup s'envole.12 juillet 1903CochonTout est beau, il faut parler d'un cochon comme d'une fleur.Journal, 9 mai 1891Fantastique Il faudrait (...) distinguer le fantastique précis, analytique, géométrique, justifié, de Poe, du fantastique de ceux qui imitent ce qu'il y a en lui de moins bon, de cette terreur qui consiste (...) à voir des pieds nus sous les portes, des rideaux écartés par une main, et des mains de femme fraîchement coupées sur le marchepied d'un wagon (...). Le fantastique qui n'est que le rêve d'une imagination déréglée, pas dégraissée, n'a rien de commun avec le fantastique de Poe. La vie peut se passer de logique, la littérature, pas.25 janvier 1894Fantec Hier, en lui expliquant de l'Ovide, je me suis emporté jusqu'à le traiter de petit imbécile et à me donner mal à la tête et à la gorge. J'ai passé une nuit absurde. Fantec a eu la colique et s'est levé plusieurs fois. Déjà j'ai des remords.— Il ne fallait pas l'envoyer au lycée ce matin, dis-je à Marinette.Je sens qu'elle a quelque chose à me dire. Elle le dit enfin, les larmes aux yeux.— Écoute, je trouve que tu cries trop. A sa place, je serais abrutie, et, sans doute, il perd la tête. Quand il rentre, je lui dis :— Ta mère trouve que je crie trop. Si cela te paralyse, dis-le-moi franchement. Je te parle en ami. Je veux faire de toi un homme, et je suis décidé à être toujours loyal, juste, et non à user contre toi d'une autorité que je ne me reconnais pas. Trouves-tu que je crie trop ?— Oh ! non, répond-il.— Quelquefois, emporté par le désir que tu comprennes, je te dis : ""Tu as l'air d'un petit serin, d'un idiot !"" Est-ce que je te froisse ?— Oh ! non.— Tu as eu une phrase, un ""Est-ce que je sais, moi !"" qui m'a paru presque de la révolte. Est-ce de la révolte ?— Oh ! non. (...)— Tu vois ! dis-je à Marinette qui nous écoute étonnée et attendrie.— Alors, je ne comprends plus, dit-elle à Fantec. Pourquoi ne réponds-tu pas à des questions auxquelles je pourrais répondre, moi qui ne sais ni le latin ni le grec ?— Je ""chais"" pas, dit Fantec. (...)Vraiment, la communication est difficile entre un père et un fils quand le père ne veut pas être le maître jusqu'à l'injustice. Il ne paraît même pas touché par cette scène.— Alors, les coliques, dis-je, ce n'est pas moi qui te les ai données ?— Oh ! non, papa. (...)C'est peut-être la leçon suprême de Poil de Carotte, sa dernière épreuve. Il essaiera, pour élever ses enfants, de faire le contraire des Lepic, et ça ne lui servira de rien : ses enfants seront aussi malheureux qu'il l'a été.6 novembre 1901Femme Comme avec des ciseaux, la femme, avec ses cuisses qui s'ouvrent, coupe les gerbes de nos désirs.Nous sommes las d'avoir fauché tant de désirs dans le beau champ de notre amour.1887Victor Hugo Victor Hugo seul a parlé : le reste des hommes balbutie. Quelques-uns peuvent lui ressembler par la barbe, la largeur du front, les cheveux indéracinables et casseurs de ciseaux, effroi des barbiers, et la préoccupation de jouer un rôle comme grand-père ou comme homme politique. Mais, si j'ouvre un livre de Victor Hugo, au hasard, car on ne saurait choisir, je ne sais plus. Il est alors une montagne, une mer, ce qu'on voudra, excepté quelque chose à quoi se puissent comparer les autres hommes. 13 juillet 1893Individu Il s'agit non d'être le premier , mais unique.2 juin 1899IntellectLa vie intellectuelle est à la réalité ce que la géométrie est à l'architecture. In est d'une stupide folie (…) de vouloir appliquer à sa vie sa méthode penser, comme il serait antiscientifique de croire qu'il existe des lignes droites. 11 novembre 1888LireJ'aime lire comme un poule boit, en relevant fréquemment la tête, pour faire couler.20 février 1894Mystère Parfois, tout, autour de moi, me semble si diffus, si tremblotant, si peu solide, que je m'imagine que ce monde-ci n'est que le mirage d'un monde à venir, sa projection. Il me semble que nous sommes encore loin de la forêt et que, bien que l'ombre des grands arbres déjà nous enveloppe, nous avons encore beaucoup de chemin à faire avant de marcher sous leur feuillage.14 novembre 1887Nostalgie La nostalgie que nous avons des pays que nous ne connaissons pas n'est peut-être que le souvenir de régions parcourues en des voyages antérieurs à cette vie.1887, s. d.PenséeLe mot est l'excuse de la pensée.17 avril 1896Une pensée écrite est morte. Elle vivait. Elle ne vit plus. Elle était fleur. L'écriture l'a rendue artificielle, c'est-à-dire immuable.15 novembre 1888Penser c'est chercher des clairières dans un forêt.28 mars 1894Singe Le singe : un homme qui n'a pas réussi. 18 aout 1905StatueFaites à ma statue un petit trou sur la tête afin que les oiseaux y viennent boire.10 décembre 1899Travail La peur de l'ennui est la seule excuse du travail10 septembre 1892"
Últimas palabras
Aviso de desambiguación
Editores de la editorial
Blurbistas
Idioma original
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DDC/MDS Canónico
LCC canónico

Referencias a esta obra en fuentes externas.

Wikipedia en inglés (1)

Obra maestra de Jules Renard (1864-1910), publicada despuésde su muerte.

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