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Au cours du bel t 37, la terreur grande tait partout, mille six cents ex cutions par jour en moyenne dans l'Union des R publiques Sovi tiques Socialistes, cinquante mille fusill s par mois, mais les jeunes filles d'Odessa mettaient leurs plus l g res robes de coton pour acceuillir les arrivants et, le soir, du pont des bateaux, pendant que les haut-parleurs diffusaient des valses joyeuses, les glode-trotters en complets blancs admiraient les man ges illumin s qui tournaient dans les collines.A travers le r cit d'une vasion premi re vue impossible, Jean-Piere Milovanoff revient sur ses attaches russes, m lant le destin de ceux qui ont pris le risque de l'exil et la trag die de millions d'hommes, broy s par l'histoire.… (más)
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L’homme est plus effrayant que son squelette.
Joseph Brodsky
Dedicatoria
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A la mémoire de mon père qui choisit l’exil à dix-sept ans. En souvenir de Pavel Moïsevitch Milovanoff, mon grand-père, resté en Russie, qui mourut privé de droits en 1921.
Avant-propos
Quelle chose étonnante – un dos qui s’éloigne – le dos d’un être injustement blessé qui s’en va pour toujours. Il y a en lui une espèce d’impuissance, une faiblesse qui réclame la pitié, qui vous appelle, qui vous oblige à le suivre.
M. Aguéev, Roman avec cocaïne
Primeras palabras
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A sa mort en juillet 1967, mon père, Pavel Pavlovitch Milovanoff, laissa parmi ses papiers personnels une grande enveloppe cartonnée contenant des coupures de journaux, des lettres, des photographies, des notes diverses en français ou en russe, ainsi qu’une mince brochure en anglais, « How I escaped the red terror », signée d’un certain M. I. K. E. [...]
Citas
Últimas palabras
Aviso de desambiguación
Editores de la editorial
Blurbistas
Idioma original
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Au cours du bel t 37, la terreur grande tait partout, mille six cents ex cutions par jour en moyenne dans l'Union des R publiques Sovi tiques Socialistes, cinquante mille fusill s par mois, mais les jeunes filles d'Odessa mettaient leurs plus l g res robes de coton pour acceuillir les arrivants et, le soir, du pont des bateaux, pendant que les haut-parleurs diffusaient des valses joyeuses, les glode-trotters en complets blancs admiraient les man ges illumin s qui tournaient dans les collines.A travers le r cit d'une vasion premi re vue impossible, Jean-Piere Milovanoff revient sur ses attaches russes, m lant le destin de ceux qui ont pris le risque de l'exil et la trag die de millions d'hommes, broy s par l'histoire.
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