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Eureka Street (1996)

por Robert McLiam Wilson

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6871533,143 (4.11)11
From the author of Ripley Bogle and Manfred's Pain, this story is set in Belfast in the 6 months just before and after the latest ceasefires. Politics and violence are the backdrop to the erotic action of a city that fuels itself on love.
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Okay, I can't deny it, I didn't finish this book. As the saying goes, I really wanted to like this book, but alas, didn't. A caveat, I realize this book has many positive reviews from not-to-be-ignored reviewers. But, this review is mine and I didn't like the book.

First, the author seems to try way too hard to be trendy, smart, and a little edgy. So much so that it becomes tiring. If I concede that you're smart will you stop trying to prove you're hip in every sentence. There are some appealing sentences but they are buried in an avalanche of "clever" verbiage. Enough already.

Me thinks the gentleman protests too much. The author spends considerable time trying to convince us he's not bigoted, racist, or sectarian. But, some material begins to make one wonder about his degree of self-awareness. He states that the phrase "all black people look the same" to ridicule it as stupid. Then goes on to say that all white people look alike to him. Give me a break. For a guy who sees everyone alike, he sure spends a lot of time describing the physical appearance of men, and, in some detail, women. Sounds suspiciously like those who eschew "Black Lives Matter" in favor of "All Lives Matter". What's really underneath this?

The author's treatment of women characters is often sexist.

The author's treatment of working class characters often appears condescending and painfully stereotypical.

Many, if not most of his characters are depicted (intentionally?) as shallow, witless, but none-the-less somehow cute. Feels like we're watching the author's pet hamsters running in their cages. Can we have a respectful, meaningful presentation of a character please?

As I think I've made it abundantly clear that I didn't like the book, I need to stop now. ( )
  colligan | Oct 13, 2021 |
Talvolta, non sempre, dietro un romanzo c’è un groviglio di storie che rappresentano un momento, un popolo. Mc Liam Wilson e Euroka street sono uno di questi casi. Belfast, Irlanda del Nord, 1994. Quindici anni fa, ancora guerra tra cattolici e protestanti. Tutti irlandesi, divisi da un apparente credo, da interessi reali. Ma in questo libro la sostanza rimane sullo sfondo; ma sempre presente. In primo piano, i protagonisti: Chuckie, grasso imprenditore, tendente alla truffa; protestante, ma amico di Joke, protestante, scaricatore, o meglio caricatore di mobilio sequestrato a poveri cristi in nome e per conto degli usurai, cattolico. Ma, poi, comprimari degni di evidenza, Max, la donna americana di Chuckie si innamora in una storia densa di umanità; e Aoirghe, repubblicana estrema, al punto da rendere simpatici gli inglesi; che non è poco. Dicevo l’umanità. Chuckie che diventa ricco compra tutti gli articoli per corrispendenza per realizzare un sogno da bambino; ed il disperato bisogno di amore di Lake, tradito ed abbandonato dalla sua donna, inglese, che torna a Londra. Una bomba e i morti riportano al centro del libro Belfast. Ed è dolore. Bel libro. ( )
  grandeghi | Aug 11, 2019 |
« Toutes les histoires sont des histoires d’amour ».
C’est avec ces mots que s’ouvre le roman très attachant de Robert McLiam Wilson publié en 1996 puis sorti 3 ans plus tard dans sa version française -excellemment traduit par Brice Matthieussent-aux éditions Christian Bourgois.
On part volontiers à la découverte d’écrivains étrangers choisis par cet éditeur.

Ce roman, c’est d’abord un chant d’amour à Belfast et à ses habitants. On ne peut qu’être touché par la manière dont l’auteur -qui vit désormais à Paris- décrit les accents et les vibrations de sa ville. Une ville meurtrie et impossible, tristement célèbre pour ses actes répétés de terrorisme aveugle et insensé, une ville où la violence côtoie la pauvreté, où l’on s’insulte et où l’on se bagarre pour un rien… mais une ville qui contient aussi et surtout des milliers de vies humaines que l’auteur voudrait sortir de leur anonymat.

Le cœur qui bat dans ce livre, c’est donc celui de Belfast, à l’unisson de ses habitants partagés entre des sentiments d’amour et de répulsion à l’égard de la violente capitale de l’Irlande du nord. On vit peut-être plus intensément qu’ailleurs dans une ville où l’on sait qu’un explosif peut à tout moment vous ôter la vie. On ressent peut-être aussi plus vivement ses liens aux autres face à la peur de les perdre de manière aussi brutale qu’absurde.

Robert McLiam Wilson nous avait prévenus dès l’ouverture du livre : l’amour sous toutes ses formes est l’alpha et l’oméga du récit. Qu’il s’agisse d’amour filial, d’amour et de fidélité à ses amis et à ses origines, de quête d’amour conjugal, de sexualité, de compassion.
L’histoire est celle d’une bande d’amis trentenaires paumés qui se connaissent depuis toujours -ou à peu près- et qui n’ont jamais vraiment quitté leur quartier.

Eureka Street (le caractère local d’un nom de rue de Belfast s’imposait pour intituler ce roman ; après vérification, la rue n’existe pas à Belfast mais il y a bien en revanche un Eureka Drive), c’est là que Chuckie habite. Rondelet, plutôt laid et a priori pas très malin, il vit toujours chez sa mère. Sa vie casanière et archi-ordinaire va se trouver totalement bouleversée par une richesse soudaine (et pas nette) et la rencontre providentielle d’une belle Américaine dont il tombe amoureux.

L’autre personnage que l’on suit quotidiennement, c’est Jake, un trentenaire qui a été plaqué par la femme qu’il aimait et qui entretient une relation volontiers sadique avec son chat. Bagarreur, la tête près du bonnet et véritable cœur d’artichaut qui tombe amoureux tous les cent mètres, il connaît une véritable galère professionnelle, pécuniaire et affective. Il incarne un personnage réussi de paumé qui passe sa vie dans les pubs à se saouler avec ses potes et à filer vers nulle part à bord de sa vieille guimbarde qu’il appelle L’Epave.
L’humour est omniprésent dans le roman et de nombreux passages et dialogues sont franchement drôles, cocasses et même irrésistibles. La violence sous-jacente de Belfast éclate pourtant au beau milieu du livre à travers l’explosion d’une bombe causant de nombreuses victimes (et de très sale manière). L’auteur prend le soin de nous présenter préalablement l’existence des malheureuses victimes, fauchées par un geste brutal et anonyme qui met fin à leurs rêves et aspirations. Plus que jamais à cet endroit, l’écriture vibre d’humanité et d’amour. Et plus que jamais, l’auteur veut nous dire à quel point la vie est belle, fragile, éphémère et absurde.

Robert MC Liam Wilson prend un malin plaisir à illustrer par petites touches combien les idées qui agitent les uns et les autres (et transforment la ville en poudrière) sont inconsistantes et finalement relativement peu liées à une division religieuse ou même nationaliste. Les sempiternelles querelles politiques et pitoyables tentatives de paix sont ainsi rigoureusement tournées en dérision.

Extrait :
« De manière assez intéressante, les durs à cuire protestants / catholiques adoraient flanquer des raclées mémorables et routinières aux catholiques/ protestants, même si ces catholiques/ protestants ne croyaient pas en Dieu et avaient solennellement renoncé à leur ancienne foi. Il n'était pas sans intérêt de se demander ce qu'un bigot d'une confession donnée pouvait reprocher à un athée né d'une autre confession. Voilà ce qui me plaisait dans la haine version Belfast. Il s'agissait d'une haine pataude, capable de survivre confortablement en se nourrissant des souvenirs de choses qui n'ont jamais existé. Il y avait là-dedans une sorte de vigueur admirable."

Il faut lire ce roman de Robert McLiam Wilson pour son énergie débordante, son humour débridé, son humanité vibrante, son cri d’amour à une ville déchirée et sa galerie de personnages trentenaires, post-adolescents qui se demandent bien comment devenir adultes. ( )
  biche1968 | Jul 25, 2018 |
E’ bellissimo perché è fresco come una Guinness, morbido come una torba, magico come un elfo. W. dà un senso di futuro alla triste palude nella quale gli abitanti di Belfast hanno vissuto e ancora vivono. E lo fa senza mentire spudoratamente come nei film americani, ma con grazia e leggerezza, la stessa grazia ruvida di un dodicenne abbandonato dai genitori, che vive in una costante disillusione che viene stemperata dalla dirompente felicità per aver ricevuto una carezza, un sostegno, un gesto amico. E’ un libro burbero, che sa di verde e di pioggia, e fa sentire vivi; che dà speranza e lascia con l’idea che se ce l’ha fatta Chuckie ce la possiamo fare anche noi. E questa è una grandissima convinzione. ( )
  bobparr | Dec 14, 2014 |
Un très bon roman que Eureka Street. Un roman qui parle d'une bande de jeunes trentenaires un peu paumés, qui ne savent pas s'ils aiment ou détestent (du moins au début) leur ville de Belfast, en proie aux oppositions politiques entre protestants et catholiques pendant les années 1990. Parmi cette bande, Chuckie, jeune homme adipeux et un brin maladroit, réussit étonnamment tout ce qu'il entreprend. Les passages laissant la parole à Jacke, un de ses amis, sont très bons pour donner un second point de vue. Tous les personnages sont très attachants, de Chuckie à Jacke en passant par Roche, le gamin des rues de 12 ans, à l'humour décapant, Aoirghe (je crois l'avoir bien écrit, à défaut de l'avoir bien prononcé !), totalement insupportable, à Peggie, la mère de Chuckie et personnage plus profond qu'il n'y paraît de prime abord... Une ode à Belfast, à l'amitié, à l'amour aussi, avec des dialogues et des situations percutants, passant d'une page à l'autre du tragique au comique et du comique au tragique, sur fond de malaise politique... Un vrai coup de coeur en ce début d'année... ( )
  GUITETF | Jan 17, 2013 |
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Nombre del autorRolTipo de autor¿Obra?Estado
Robert McLiam Wilsonautor principaltodas las edicionescalculado
Olivieri, LuciaTraductorautor secundarioalgunas edicionesconfirmado
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All stories are love stories.
Citas
Últimas palabras
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Editores de la editorial
Blurbistas
Idioma original
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DDC/MDS Canónico
LCC canónico

Referencias a esta obra en fuentes externas.

Wikipedia en inglés (1)

From the author of Ripley Bogle and Manfred's Pain, this story is set in Belfast in the 6 months just before and after the latest ceasefires. Politics and violence are the backdrop to the erotic action of a city that fuels itself on love.

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