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Return to Killybegs

por Sorj Chalandon

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1108247,363 (4.07)1
Tyrone Meehan, damned as an informer, ekes out his days in Donegal, awaiting his killers. 'Now that everything is out in the open, they will all speak in my place - the IRA, the British, my family, my close friends, journalists I've never even met. Some of them will go so far as to explain how and why I ended up a traitor ... Do not trust my enemies, and even less my friends. Ignore those who will say they knew me. Nobody has ever walked in my shoes, nobody. The only reason I'm talking today is because I am the only one who can tell the truth. After I'm gone, I hope for silence.' Return to Killybegs is the story of a traitor to Belfast's Catholic community, emerging from the white heat of a prolonged war during the 1970s and 1980s in Northern Ireland. This powerful work, lauded by critics, shortlisted for the Prix Goncourt and awarded the Grand Prix de Roman de l'Académie Française, deals with a subject that touches a nerve for most Irish people: the all-too-human circumstances of betrayal and survival. It is an extraordinary and affecting read.… (más)
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Maintenant que tout est découvert, ils vont parler à ma place. L'IRA, les Britanniques, ma famille, mes proches, des journalistes que je n'ai même jamais rencontrés. Certains oseront vous expliquer pourquoi et comment j'en suis venu à trahir. Des livres seront peut-être écrits sur moi, et j'enrage. N'écoutez rien de ce qu'ils prétendront. Ne vous fiez pas à mes ennemis, encore moins à mes amis. Détournez-vous de ceux qui diront m'avoir connu. Personne n'a jamais été dans mon ventre, personne. Si je parle aujourd'hui, c'est parce que je suis le seul à pouvoir dire la vérité. Parce qu'après moi, j'espère le silence.

J’en ai mal au ventre. Mal au ventre du coup de poing que ce livre m’a mis au creux des côtes. Un droit et un gauche, deux coups de poing pour être plus exacte.
Je ne suis pas du genre émotionnelle, les bouquins me mettent rarement la larme à l’œil, mais là je n’ai pas pu empêcher la commissure de mes lèvres de trembler un peu. Et j’ai gardé longtemps le regard dans le vague après la dernière phrase.
Pourtant, j’avais soigneusement évité ce livre et son corolaire, Mon traître, à leur sortie. Le thème m’attirait, mais je me méfiais déjà à l’époque des romans de journalistes, dont l’exposition médiatique tient parfois plus du copinage avec l’auteur que de la qualité littéraire de l’objet, et une interview de Sorj Chalandon n’avait pas, pour je ne sais plus trop quelle raison, réveillé mon enthousiasme. Donc je me méfiais et je passais mon chemin.
Une adaptation sur France Culture, pour un livre que j’avais repéré, je ne pouvais la manquer. Et me voilà commençant à écouter ce livre, la bouche en cœur, ne demandant qu’à être convaincue, ou bien confortée dans ma réserve initiale. Et ce fut le coup de poing…
Cette entrée en matière, déjà, pour ce journal griffonné sur un cahier d’écolier : à la fois efficace et littéraire. Et ce sera le style tout du long : une écriture sans fioriture, simple, mais qui de temps en temps se permet une formule qui, aussi parce qu’il n’y en a pas beaucoup, fait mouche et touche sa cible immanquablement, inéluctablement.
J’étais trop petite à l’époque pour comprendre quelque chose au conflit entre le Royaume-Uni et l’Irlande. Pourquoi ce petit bout d’une autre île devait-il appartenir au grand empire ? Et quand j’ai commencé à avoir une conscience politique, les heures les plus sombres étaient déjà derrière nous, pourquoi se retourner sur ce passé nébuleux et peu glorieux ?
Alors oui, j’avais entendu parler de la Blanket protest et de sa suite, la Dirty protest. Mais c’était bien après les faits et je n’en avais pas saisi toute l’horreur. Ici, avec une plume d’une sombre efficacité, Sorj Chalandon peint tout cela sans rien passer sous silence. Et j’ai découvert, effarée, ce qui avait été possible, en Europe, dans les années 80. J’ai découvert aussi tout le passif entre ces deux pays, les vexations incessantes et la fierté qui y répond, l’incompréhension, la peur, les agressions réciproques, l’impossibilité de la confiance, et encore plus l’impossibilité du pardon.

C’était le premier coup de poing. Et alors vint le second.

Retour à Killybegs, ce n’est un secret pour personne, est aussi un livre sur la traîtrise. Et là aussi, Sorj Chalandon ne se débrouille pas mal du tout avec la complexité de ce sujet. Son personnage est crédible, fait toucher du doigt ce que peut être une vie de dissimulation, comment on peut tenter de se justifier à ses propres yeux, à tel point que l’on ne sait plus quand le personnage se leurre sciemment ou quand il croit à ses propres mensonges. On souffre avec le personnage, on sent ses hésitations, ses pas qui trébuchent, son regard qui vacille. Un deuxième coup de poing et une belle lecture, même si j’ai eu du mal à m’en remettre.
Avez-vous d’ailleurs remarqué à quel point il est difficile de prendre pour personnage principal d’un roman un traître qui soit un vrai salaud, purement et simplement. Il y a toujours des circonstances pour l’excuser. Est-ce une réalité, qu’il n’y a pas de traître sans circonstances ? Mais alors, que dire des dizaines de personnes que l’IRA (pour rester dans le sujet de ce roman) a exécutées de par le monde pour traîtrise ? Tous auraient-ils pu faire l’objet d’un livre tel que celui-ci, qui aurait permis de le comprendre, de le plaindre, de l’absoudre peut-être même ?
Pourquoi le traître pur et simple n’existe pas en littérature ? Est-ce parce qu’il n’est pas intéressant pour un auteur, pas assez complexe, aucune épaisseur possible pour le personnage ? Est-ce parce que ce ne serait pas vendeur, impossibilité de s’identifier, refus d’une réalité trop noire ? Ou est-ce parce qu’il n’existe pas ? Ces interrogations m’ont rappelé ce que j’avais pensé après la lecture de Au-dessous du calvaire d’Hervé Jaouen, qui pose la difficile question de comment aborder les pages peu glorieuses de son histoire quand on est un peuple fier (et tous les peuples sont fiers d’eux-mêmes me semble-t-il…).
Ici Sorj Chalandon s’inspire d’un cas réel, celui de Denis Donaldson, qui a effectivement trahi l’IRA au profit des Britanniques, disant, comme le Tyrone Meehan du livre, que cela s’est fait à un moment de sa vie où il était vulnérable, mais sans donner aucune indication sur ce que cela voulait dire. Et, au-delà du fait que Sorj Chalandon s’inspire d’un fait réel, ce Denis Donaldson était un de ses amis. Comment vivre avec l’idée qu’un ami était un traître, donc un menteur, un dissimulateur, comment ne pas lui chercher des circonstances atténuantes, si atténuantes qu’elles peuvent pardonner ? Je ne saurais répondre à toutes les questions que posent ce livre, encore moins de façon définitive. Mais de ce sujet complexe et dans lequel il est partie prenante, Sorj Chalandon a su faire un terreau pour une œuvre littéraire véritable, et j’ai été touchée de plein fouet par ce livre, par ces phrases qui forment peu à peu un nœud coulant qui happe le lecteur, l’emprisonne, et le font agoniser au côté de cet homme qui sait de quoi son court avenir sera désormais fait.

Voilà donc une adaptation audio qui me donne une seule envie, me mettre à lire le livre dans son intégralité, découvrir sur le papier ce roman et cet auteur que j’ai trop longtemps ignoré. Les livres qui font physiquement réagir ainsi sont rares, celui-ci en fait partie, c’est une lecture qui laissera des traces, et un auteur que je vais maintenant découvrir avec avidité, histoire de rattraper un trop long retard.
  raton-liseur | Oct 22, 2018 |
Excellent ouvrage relatant l'histoire vraie de denis donaldson, lieutenant de l'IRA qui à la suite d'un evenement s'est senti obligé de collaborer avec les services britanniques lors du conflit irlandais. L'auteur ne porte pas de jugement sur la vie du principal interessé.

L'he llegit massa depressa i el no saber massa sobre el conflicte irlandés m'he perdut una mica. El tornaré a llegir. ( )
  marialluisa | Jun 16, 2018 |
Excellent ouvrage relatant l'histoire vraie de denis donaldson, lieutenant de l'IRA qui à la suite d'un evenement s'est senti obligé de collaborer avec les services britanniques lors du conflit irlandais. L'auteur ne porte pas de jugement sur la vie du principal interessé, roman assez simple à lire et qui nous apprend beaucoup de choses sur le conflit en général et comment il a été perçu par les irlandais eux même. ( )
  leotest123 | Mar 5, 2017 |
Brutal! ( )
  finavila | Sep 14, 2014 |
Je ne sais pas trop quoi penser de ce bouquin, je m'explique : pour "Mon traitre" pendant que je le lisais, je me suis renseigné sur l'auteur et eu la surprise de constater qu'il nous racontait une histoire vraie à quelques détails près : qu'il nous relatait sa réappropriation à son compte du conflit en Irlande du Nord, son histoire d'amitié et la traitrise. J'ai été touché par cette histoire. En revanche, j'ai appris par la même occasion que "Retour à Killybegs" n'était qu'une tentative d'explication (de la traitrise), que le personnage principal de ce tome devait être imaginaire. Du moins en partie, en fait on ne sait pas. On ne sait pas que Chalandon sait sur son ami, on ne sait pas ce qui est vrai dans ce qu'il nous raconte. A trop lire en parallèle sur le sujet, je me suis gâché le mystère et j'ai passé mon temps à me demander si je lisais un roman, un documentaire, un règlement de compte ou une fable. Quel gâchis, mais ce n'est pas de la faute de l'auteur, c'est la mienne.

J'ai cependant apprécié l'immersion dans le Belfast de la guerre civile, c'était déjà le cas dans "mon traître" et j'en suis redevable à l'auteur. Il me reste une interrogation : est-ce que le point de vue adopté par l'auteur (via son personnage narrateur inspiré, partiellement ou non, d'un vrai révolutionnaire) est-il crédible ou n'est-ce qu'un fantasme du ressenti d'un irlandais du nord ? C'est un appel, pour moi, à lire d'autres témoignages de protagonistes de tous les camps de ce conflit. ( )
  Chassegnouf | Jan 4, 2014 |
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Nombre del autorRolTipo de autor¿Obra?Estado
Sorj Chalandonautor principaltodas las edicionescalculado
Scott, Ursula MeanyTraductorautor secundarioalgunas edicionesconfirmado

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Epígrafe
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Savez-vous ce que disent les arbres
lorsque la hache entre dans la forêt?
Regardez! Le manche est l'un des
nôtres!
              Un mur de Belfast
Dedicatoria
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A ceux qui ont aimé un traître.
Primeras palabras
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"Maintenant que tout est découvert, ils vont parler à ma place.
Citas
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Aviso de desambiguación
Editores de la editorial
Blurbistas
Idioma original
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DDC/MDS Canónico
LCC canónico

Referencias a esta obra en fuentes externas.

Wikipedia en inglés (1)

Tyrone Meehan, damned as an informer, ekes out his days in Donegal, awaiting his killers. 'Now that everything is out in the open, they will all speak in my place - the IRA, the British, my family, my close friends, journalists I've never even met. Some of them will go so far as to explain how and why I ended up a traitor ... Do not trust my enemies, and even less my friends. Ignore those who will say they knew me. Nobody has ever walked in my shoes, nobody. The only reason I'm talking today is because I am the only one who can tell the truth. After I'm gone, I hope for silence.' Return to Killybegs is the story of a traitor to Belfast's Catholic community, emerging from the white heat of a prolonged war during the 1970s and 1980s in Northern Ireland. This powerful work, lauded by critics, shortlisted for the Prix Goncourt and awarded the Grand Prix de Roman de l'Académie Française, deals with a subject that touches a nerve for most Irish people: the all-too-human circumstances of betrayal and survival. It is an extraordinary and affecting read.

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