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Nadie que me acompañe (1994)

por Nadine Gordimer, Nadine Gordimer

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In an extraordinary period immediately before the first non-racial election and the beginning of majority rule in South Africa, Vera Stark, the protagonist of Nadine Gordimer's passionate novel, weaves a ruthless interpretation of her own past into her participation in the present as a lawyer representing blacks in the struggle to reclaim the land. The return of exiles is transforming the city, and through the lives of Didymus Maqoma, his wife Sibongile, and their lovely daughter who cannot even speak her parents' African language, the listener experiences the strange passions, reversals, and dangers that accompany new-won access to power.… (más)
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This novel is a curious mix of politics - the restitution of Black rights as the country tries to rebuild itself - and family relationships, with an emphasis on motherhood. Perhaps a parallel can be drawn between the birth of a nation, the love, the estrangement, the aborted efforts, and the women specifically who struggle with these very similar ups and downs, at a deeply emotional level.
This was not my favourite novel but one that definitely deserved attention and perhaps a second reading. ( )
  Cecilturtle | Aug 31, 2022 |
Middle-aged lawyer contemplates adultery. Set in the early days of post-apartheid South Africa. Feels dated more than engaging; feels more like a political-historical account of the time period than like fiction set in that period. I was disappointed.

If this had been a non-fiction book, I'd have read it with pleasure and interest. As it stands, None to accompany me fails as non-fiction, because it tries too hard to be a novel; and it fails as fiction, because the "characters" serve only as illustrations and/or mouthpieces for political views. The main character in particular is merely a convenient viewpoint to bring political points to the show-and-tell. Gordimer was clearly not going to bother with things like characterisation and plot, and she should really have penned a non-fiction account of the period. ( )
  Petroglyph | Jun 14, 2015 |
J’ai découvert Nadine Gordimer il y a longtemps, je crois par un article du Courrier International sur Ceux de July, un livre que j’avais trouvé intéressant bien que je ne m’en souvienne guère. C’est plus tard que j’ai vu qu’elle avait reçu le prix Nobel et que je me suis dit que je pourrais bien la relire. Au gré d’une vente d’occasion me voici avec ce livre, et c’est maintenant que j’écris cette note de lecture que je m’aperçois qu’elle est morte il y a seulement quelques mois et qu’il n’y aura donc plus de nouveaux livres de sa plume.

Pour un écrivain qui a combattu l’apartheid, la fin de ce régime a aussi été une remise en cause de ce qui faisait le terreau de son écriture, une perte de sa principale source d’inspiration. Ce livre marque ce moment pour Nadine Gordimer ; elle y évoque non plus la période de l’apartheid, mais cet entre-deux pendant lequel un nouveau système se met en place tandis que l’autre se défait peu à peu, du moins en surface. Pour aborder ce thème, elle se concentre sur le personnage de Véra Starck, une femme blanche dans la soixantaine, impliquée dans la lutte contre l’apartheid, mais pas jusqu’au point d’y sacrifier sa vie personnelle. Son pays est à un tournant, elle voit certains de ses amis noirs revenir d’exil, ses engagements prennent une autre direction. Et elle aussi est à un tournant de sa vie, faisant un bilan de sa vie de femme, voyant ses enfants construire à leur tour leur vie d’adulte, regardant avec lucidité ce que seront les années à venir pour elle.
J’ai aimé ce portrait de femme, bien que je sois encore bien loin de ces âges, mais peut-être l’apparition de quelques cheveux blancs et l’addition encore récente d’une génération de plus à la famille m’amènent-elles à me projeter plus dans ce futur où le passé est plus long que ce qui s’annonce devant. J’ai certes préféré, et de loin, Best love Rosie de Nuala O’Faolain, que j’ai lu il y a un peu moins d’un an, sur ce thème, mais Vera Starck, si elle m’est moins proche et si elle me paraît plus froide, plus cynique, plus égoïste surtout, m’a intéressée et j’ai aimé la suivre dans ces petits évènements de sa vie amoureuse et maritale, des évènements auxquels elle ne semble pas prendre part, qu’elle semble observer et, on finit par s’en apercevoir, qu’elle laisse arriver, si elle ne les provoque pas, tout à fait consciente de la signification de sa passivité apparente ou de son air de ne pas y toucher. Vera Starck n’est pas de ces personnes que j’aimerais compter parmi mes amis, mais sa capacité à assumer ce qu’elle est et à vivre selon ses envies forcent le respect.
Avec cela, je dois avouer que la transition politique en Afrique du Sud est un peu passée au second plan lors de ma lecture. Et peut-être aussi au second plan de l’écriture. Car « qui trop embrasse mal étreint » dit le proverbe, et il me semble que c’est un peu par là que pèche le livre. Entre réflexion sur l’âge mûr et transition politique, le livre s’éparpille un peu et, même s’il livre des informations et une vision intéressante sur cette période où la réalité de l’exercice du pouvoir commence à brouiller les lignes entre les bons et les méchants, il ne va peut-être pas assez loin dans l’analyse qu’il donne. Peut-être parce que Nadine Gordimer n’avait pas, en 1994 à la date de parution de ce livre, le recul suffisant pour faire de cette époque si récente une matière romanesque, peut-être parce que la vision qu’elle donne se trouve plus dans le parallèle entre un certain désenchantement d’une femme qui, du fait de son âge, perd ses illusions comme les militants des jours glorieux de la lutte anti-apartheid s’accommodent des réalités de la politique au quotidien.

En définitive, mais si ce livre a quelques défauts, il m’a permis de remettre les pieds sur le continent africain, moi qui lis bien peu de littérature africaine en comparaison de mes excursions sur d’autres continents. Je l’ai lu avec plaisir et intérêt et je sais que je continuerai, même si c’est à petites doses, à découvrir l’œuvre de cette auteure qui n’a cessé d’entremêler dans ses récits son amour pour son pays et la dénonciation de ses dysfonctionnements.
  raton-liseur | Nov 7, 2014 |
Set in barely post-apartheid South Africa, this is primarily the story of Vera Stark, who has spent her career working for a legal foundation as an advocate for housing rights. Her longevity makes her an unofficial executive director, and she commands tremendous respect. While Vera and her work are at the center of this book, it is also a moving portrait of two marriages. Vera is a strong woman, and fiercely independent. Her husband Ben needs her more than she needs him. Vera's past figures heavily in her present, and in her relationship with Ben. Vera and Ben have very liberal views about race, and are long-time friends with a black South African couple, Sibongile (Sally) and Didymus Maqoma. Sally and Didy have only recently returned from exile, and in a surprise turn of events Sally is elected to an important post, and Didy finds himself on the sidelines.

Several threads run concurrently through this book. One of Vera's black colleagues, Oupa, shows the reader a different layer of black society from that of Didy and Sally, and presents one of the more moving parts of the novel. Vera and Ben's adult children have relationships and challenges of their own, and intersect with the parents' lives in interesting ways. Sally and Didy's daughter Mpho is a teenager, causing her parents angst as she comes of age. And then there's Vera and Ben, whose relationship appears unshakable, but is actually threatened by a number of forces.

Nadine Gordimer also has a lot to say about the political structure taking shape in her country at the time of publication (1994), and its effect on everyday people. I suspect there were nuances in the text that went completely over my head. Deeper knowledge would have helped me appreciate the political context underpinning this study of characters and relationships. ( )
2 vota lauralkeet | May 28, 2012 |
Incipit: "E quello chi era? C'è sempre qualcuno che nessuno ricorda. Nelle fotografie di gruppo soltanto quelli che sono diventati celebri, nel bene o nel male, o le facce che possono essere ricordate attraverso comuni esperienze, occupano lo spazio e il tempo appiattiti sulla lucida carta.
Chi poteva essere? Le mani penzoloni, i piedi ben allineati per la macchina fotografica, il sorrisetto di profilo rivolto al personaggio che doveva diventare il centro del momento immortalato, la sola immagine sviluppata con maggiore intensità, e ai margini di questo centro focale c'è un'appendice, che potrebbe anche essere tagliata fuori perchè, nel riconoscimento e nel particolare ricordo che desta la fotografia, la figura periferica non è mai stata presente.
Ma se venisse qualcuno e riconoscesse la persona che nessuno ricorda, subito subito si svilupperebbe un'altra lettura della fotografia. Lì ci sarebbe immediatamente qualcos'altro, qualche altro significato, e cioè la presenza di ciò che è stato accettato nel tempo. Qualcosa di segreto, forse, colto così distrattamente".

Il libro racconta le vicende di due coppie, Vera Stark e il marito Ben, una coppia di bianchi, e Sibongile e Didymus Maqoma, neri, nel Sudafrica dell'apartheid, nel momento di passaggio dal regime razzista a quello iniziato con la liberazione di Mandela. In realtà il personaggio centrale è quello di Vera. E' lei che non vuole nessuno al suo fianco: una donna indipendente, libera, sessualmente aperta che sembra vivere solo per il suo impegno politico. Mi ricorda la "militanza" dei sessantottini, nella quale non c'era spazio per la famiglia, l'amore, la vita quotidiana, ma solo per la politica, vissuta giorno per giorno, insieme al sesso.
Nel complesso è un libro che non mi è piaciuto, dove prevale l'aspetto dell'introspezione psicologica. Non ho percepito nessuna drammaticità riguardo alle vicende e alla storia del Sudafrica, che è vista dalla piccola prospettiva dei pochi militanti protagonisti. Ci sono anche episodi sanguinosi, ma sembrano scorrere abbastanza lievemente, senza un grande coinvolgimento. Infine, la scrittura è talvolta complicata e contorta ed i dialoghi spesso incomprensibili.
C'è un passo che mi è piaciuto molto. E' una parte del discorso di un delegato ad un Congresso del partito vincitore, che comincia a dovere fare i conti con i compromessi del potere:

"Abbiamo fatto molti compromessi con il passato. Abbiamo inghiottito molte cose indegne. Abbiamo stabilito rapporti che non avremmo mai immaginato possibili o necessari ... Ma se vogliamo veramente servire il nostro popolo, se vogliamo convincerlo, in ogni baracca o accampamento, che quando segna con la croce un pezzo di carta nelle nostre prime elezioni uninominali ha realmente la possibilità di essere guidato e rappresentato da uomini e donne onesti, che non cercano il potere per dormire tra lenzuola di seta, per assicurarsi ingenti stipendi, per corrompere ed essere corrotti, per appropriarsi di denaro e per proteggere altri che rubano, per dissipare i fondi segreti del denaro pubblico con appalti che non saranno mai realizzati, se vogliamo chiedere al nostro popolo di dare fiducia a una nuova costituzione, dobbiamo prima esporre pubblicamente la nostra vita per assicurarne l'integrità, dobbiamo giurare, qui e subito, e ribadirlo in una costituzione che noi non spartiremo mai con il potere ciò che ha spartito il precedente regime. ... Noi non pagheremo gli aerei privati che portano i nostri ministri all'estero, non pagheremo i conti d'albergo pr le loro famiglie e le loro amanti, non daremo appannaggi ai membri del parlamento per guidare le loro Mercedes, non nasconderemo sotto l'etichetta "top secret" le spese di denaro pubblico, che l'opinione pubblica non deve sapere. Non dobbiamo dire alla nostra gente: non vi mentiremo, non vi imbroglieremo, non vi deruberemo ...

Una pagina in cui risplende la bellezza della Politica. ( )
  ren47 | Apr 3, 2010 |
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Referencias a esta obra en fuentes externas.

Wikipedia en inglés (1)

In an extraordinary period immediately before the first non-racial election and the beginning of majority rule in South Africa, Vera Stark, the protagonist of Nadine Gordimer's passionate novel, weaves a ruthless interpretation of her own past into her participation in the present as a lawyer representing blacks in the struggle to reclaim the land. The return of exiles is transforming the city, and through the lives of Didymus Maqoma, his wife Sibongile, and their lovely daughter who cannot even speak her parents' African language, the listener experiences the strange passions, reversals, and dangers that accompany new-won access to power.

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