Elie G. Humbert (1925–1990)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Humbert-crits-sur-Jung-Jung-et-linconscient/12943...

> Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k48003794.texteImage… (más)

> Elie-G Humbert : L'HOMME AUX PRISES AVEC L'INCONSCIENT (éd. Albin Michel) ;
Id., La dimension d'aimer (Cahiers Jungiens de Psychanalyse).
« L’homme est capable de perdre, il est capable de deuil, il est capable de sacrifice, c’est-à-dire qu’en lui dans son psychisme, la perte peut se transformer en énergie, la perte peut se transformer en existence, le deuil peut se transformer en goût de vivre. »
« La dimension d’aimer », la réalité de l’amour, impliquent une conjugaison paradoxale de la perte et du lien. Pour devenir entier et accéder à « l’entredeux » de la relation, l’être a à se bâtir sur une épreuve de lui-même. A travers son expérience de psychanalyste et en s’appuyant sur l’image en tant que voie possible de connaissance, Elie G. Humbert montre la nécessité d’une sortie des illusions liées à la relation primordiale. C’est par la différenciation et la confrontation (au sens où l’entendait Jung) que passe le chemin de la connaissance de soi-même. En parcourant ces pages, chacun pourra se découvrir à l’écoute d’une expérience de vie dans laquelle E. G. Humbert parvenait à restituer la simplicité tout autant que sa complexité d’origine. La matière même de cette expérience, l’auteur la puise dans la source féconde de son vécu d’analyste. Psychanalyste formé auprès de Jung, il avait fait sienne la démarche originale entreprise par ce dernier et son oeuvre, profondément travaillée, n’avait cessé d’animer ses propres recherches et ses travaux. Pour l’oeuvre même, Elie Humbert l’avait présentée, à travers sa propre grille de lecture toujours si exactement ajustée à son expérience d’analyste, dans un livre qui fait désormais référence (Jung, éditions Universitaires, 1983). Il fut un des membres fondateurs de la Société Française de Psychologie Analytique (SFPA), créée en 1969 (qui regroupe et forme les analystes jungiens en France), et l’animateur de l’équipe qui fonda en 1974 les Cahiers Jungiens de Psychanalyse, et son premier rédacteur en chef. La plupart des articles qu’il écrivit dans cette revue ont été regroupés dans deux volumes (L’homme aux prises avec l’inconscient réédité donc chez Albin Michel et Ecrits sur Jung, Paris, Retz,). Tout au long de ces vingt années de sa vie dans la SFPA, ses conférences et ses activités se sont succédées dans un contrepoint des plus complémentaires. Découvrir les unes et les autres est l’occasion de rencontrer plus profondément l’homme qu’était Humbert et de se confronter avec une pensée qui, par son étendue et sa variété, dépasse le seul champ psychanalytique et s’adresse à chacun d’entre nous. (Albert SARALLIER).
—Clés, no. 3, (Automne 1994), p. 87.

> L’HOMME AUX PRISES AVEC L’INCONSCIENT Réflexions sur l’approche jungienne, de Elie G. Humbert (Albin Michel, 1994). — À travers une série d’articles et d’entretiens parus dans les Cahiers jungiens de psychanalyse, dont il fut le fondateur et le rédacteur en chef jusqu’à sa mort, Elie G. Humbert met en évidence l’apport original de la pensée jungienne. Dans cette perspective, l’analyse prend une tout autre dimension et devient le lieu privilégié de la quête du sens. (Espaces libres)… (más)

> LA DIMENSION D'AIMER. — Six conférences données dans le cadre de la Fédération Nationale de Yoga, éditées par les Cahiers Jungiens de Psychanalyse, 1994, d'Elie G. Humbert. — On retrouve ici la belle parole d’Elie Humbert, que ce soit au siège de la Fédération rue Aubriot, ou bien lors des Assises Nationales de Yoga. Les thèmes de ces conférences ont toujours été soigneusement choisis, afin de toucher à des expériences fondamentales de la psyché. Retenons ici « Les temps du rêve », un entretien rempli d’exemples de rêves de patients, dans lesquels le psychanalyste s’efforce de distinguer des figures de la temporalité (père/fils), des moments du rêve en rapport avec des moments diurnes, des relations complémentaires entre mémoire et anticipation (« les rêves ouvrent le conscient du sommeil paradoxal à la perception d’un temps qui est à la fois semi-déployé et semi-impliqué, dans lesquels les dimensions passé, présent, avenir tantôt se confondent et tantôt se distinguent », p. 108), et des temporalités différentes qui se déroulent à l’intérieur d’un même rêve.
—Revue Française de Yoga, (17), Janvier 1998, (pp. 322-323).

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Humbert-La-dimension-daimer/1040568

> « L’homme est capable de perdre, il est capable de deuil, il est capable de sacrifice, c’est-à-dire qu’en lui dans son psychisme, la perte peut se transformer en énergie, la perte peut se transformer en existence, le deuil peut se transformer en goût de vivre. »
« La dimension d’aimer », la réalité de l’amour, impliquent une conjugaison paradoxale de la perte et du lien. Pour devenir entier et accéder à « l’entredeux » de la relation, l’être a à se bâtir sur une épreuve de lui-même. A travers son expérience de psychanalyste et en s’appuyant sur l’image en tant que voie possible de connaissance, Elie G. Humbert montre la nécessité d’une sortie des illusions liées à la relation primordiale. C’est par la différenciation et la confrontation (au sens où l’entendait Jung) que passe le chemin de la connaissance de soi-même. En parcourant ces pages, chacun pourra se découvrir à l’écoute d’une expérience de vie dans laquelle E. G. Humbert parvenait à restituer la simplicité tout autant que sa complexité d’origine. La matière même de cette expérience, l’auteur la puise dans la source féconde de son vécu d’analyste. Psychanalyste formé auprès de Jung, il avait fait sienne la démarche originale entreprise par ce dernier et son oeuvre, profondément travaillée, n’avait cessé d’animer ses propres recherches et ses travaux. Pour l’oeuvre même, Elie Humbert l’avait présentée, à travers sa propre grille de lecture toujours si exactement ajustée à son expérience d’analyste, dans un livre qui fait désormais référence (Jung, éditions Universitaires, 1983). Il fut un des membres fondateurs de la Société Française de Psychologie Analytique (SFPA), créée en 1969 (qui regroupe et forme les analystes jungiens en France), et l’animateur de l’équipe qui fonda en 1974 les Cahiers Jungiens de Psychanalyse, et son premier rédacteur en chef. La plupart des articles qu’il écrivit dans cette revue ont été regroupés dans deux volumes ( réédité donc chez Albin Michel et Ecrits sur Jung, Paris, Retz,). Tout au long de ces vingt années de sa vie dans la SFPA, ses conférences et ses activités se sont succédées dans un contrepoint des plus complémentaires. Découvrir les unes et les autres est l’occasion de rencontrer plus profondément l’homme qu’était Humbert et de se confronter avec une pensée qui, par son étendue et sa variété, dépasse le seul champ psychanalytique et s’adresse à chacun d’entre nous. (Albert SARALLIER).
* Elie-G Humbert, L’homme aux prises avec l’inconscient (éd. Albin Michel) ;
* Id., La dimension d'aimer (Cahiers Jungiens de Psychanalyse).
—Nouvelles Clés, (3), Automne 1994, (p. 87)… (más)