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Yannick Haenel

Autor de The Messenger

25+ Obras 269 Miembros 9 Reseñas

Sobre El Autor

Créditos de la imagen: Yannick Haenel en 2013 en Toscane, Italie

Obras de Yannick Haenel

The Messenger (2009) — Autor — 114 copias
Hold Fast Your Crown (2017) — Autor — 54 copias
Les Renards pâles (2013) — Autor — 19 copias
Cercle - Prix Décembre 2007 (2007) — Autor — 18 copias
La solitude Caravage (2019) 15 copias
Je cherche l'Italie (2015) 9 copias
Le Trésorier-payeur (2022) 4 copias
À mon seul désir (2005) 4 copias
Les petits soldats (1996) 4 copias
Le sens du calme (2011) 3 copias
Bleu Bacon (2024) 2 copias

Obras relacionadas

McSweeney's Issue 42 (McSweeney's Quarterly Concern): Multiples (2013) — Translator/Contributor — 62 copias

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Conocimiento común

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Reseñas

Jan Karski est un drôle de livre. C'est l'histoire vraie et tout à fait fascinante d'un homme messager de la Résistance polonaise auprès du gouvernement en exil à Londres, pendant la seconde guerre mondiale. L'homme traversera l'Europe en guerre, subira la torture, sera le témoin d'atrocités indescriptibles, notamment celles qui se perpétuaient dans le ghetto de Varsovie. Trente-cinq ans plus tard, il témoignera dans le Shoah, le film de Claude Lanzmann.
Si Jan Karksi est un drôle de livre, c'est par l'intention qu'a eu l'auteur d'en faire également un témoignage fictionnel, et nécessairement teinté de visions personnelles. Bien que non dénuées d'intérêt, les interprétations historiques rapportées par Yannick Haenel sur la passivité complice des alliés face à l'extermination des juifs paraissent le résultat d'un procédé assez osé et même fallacieux, à partir des mémoires d'un aventurier et d'un Juste ayant véritablement existé.
A cet égard, il apparaît indispensable de compléter la lecture de ce livre par celle des mémoires de Jan Karski lui-même (Story of a secret State).
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Denunciada
biche1968 | 4 reseñas más. | Aug 10, 2020 |
Avec ce texte, Yannick Haenel nous offre une plongée hallucinée, quasiment en apnée dans l'univers du Caravage, à travers sa vie et sa peinture.
A l'âge de 15 ans, l'auteur s'éveille à la sensualité en tombant sur la page d'un livre de peinture. L'objet de son désir est une femme vêtue d'un corsage blanc sur fond noir, dont les beaux seins sont moulés dans la transparence de l'étoffe. Il ne le sait pas encore mais il vient de faire la rencontre du Caravage. Il découvrira bien des années plus tard, en visitant la galerie nationale d'art ancien de Rome, que l'objet de son désir représente Judith décapitant Holopherne. Choc vertigineux du point de rencontre entre Eros et Thanatos.
L'écriture de Yannick Haenel, somptueuse, chatoyante, passionnée et un peu folle nous invite à aiguiser notre regard sur de nombreuses oeuvres du peintre hors normes, bagarreur et exigeant, ombrageux et génial que fut Le Caravage.
Ce sont des mots incandescents, des illuminations de détails infinis, des impressions sensuelles et intellectuelles, des élucubrations, des excès, des fulgurances... c'est une déclaration d'amour fou (presque rageuse) au peintre, en même temps qu'un festin de l'intelligence, de la création et de la beauté tant dans le geste pictural que littéraire.
La passion de l'auteur est véritablement contagieuse au point de nous insuffler un désir frénétique d'observer chaque oeuvre au plus près.
Une grande réussite. Yannick Haenel fait décidément partie des écrivains les plus intéressants de l'hexagone.

Extrait concernant Le Crucifiement de saint Pierre : "Comme dans certaines nouvelles de Kafka, l'horreur que nous inspire le crime vient de la méticulosité technique avec laquelle la mise à mort est décrite : en attirant l'attention sur le fonctionnement de la mort plutôt que sur la victime elle-même, on ne se protège derrière aucune identification sentimentale, mais on transmet, d'une manière peut-être plus efficace" quelque chose de la cruauté qui rend possible une telle scène."

"Je me figure parfois le Caravage comme le frère impulsif de ce personnage de Shakespeare – le jeune Henri V –, futur roi d’Angleterre, qui, avant de prendre la couronne, vit aux côtés du peuple dont il a adopté le mode de vie festif et braillard, et semble très à son aise dans l’univers de débauche des tavernes. Le Caravage, lui aussi, est un roi ; et il n’aime rien tant que tremper sa couronne dans le caniveau, non pour s’encanailler, mais parce que sa vérité réside autant dans la boue des nuits que dans l’or de sa peinture : le clair-obscur n’est pas son lieu pour rien. Ce qu’il découvre à travers sa peinture – cet entre-deux périlleux où s’ajointent les ténèbres et la lumière – est aussi l’intervalle où il se glisse dans sa vie". "Wo aber Gefahr ist, wächst das Rettende auch".

"L’exigence artistique du Caravage ne le protège de rien : au contraire, l’intégrité fait délirer ceux qui en manquent ; les voici chargés de haine à votre endroit, faute de savoir aimer sans convoitise. Comme le monde de la littérature, celui de la peinture est surveillé par un milieu qui ne vous épargne rien ; mieux vous écrivez, mieux vous peignez, et plus la médiocrité se transforme en rage à votre égard".

L'écriture de Haenel pourrait bien, elle aussi, enrager nombre de ses congénères...
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Denunciada
biche1968 | Apr 14, 2020 |
Décidément bien sympathique cette collection d’histoires pour enfants. Il y en a pour tous les goûts. Et ici, c’est une jolie histoire toute en poésie, dans laquelle il est question d’une petite fille qui se demande comment les étoiles tiennent accrochées dans le ciel et sur le merveilleux pouvoir de la lecture. Une phrase sur les documentaires qui m’a un peu froissée, opposant trop crûment (et injustement) réel et poésie, information et fiction, mais si l’on fait abstraction de ce détail, c’est un très joli livre audio, que je n’hésiterais pas à mettre entre les oreilles de tous les petits lecteurs en herbe.… (más)
 
Denunciada
raton-liseur | May 1, 2019 |
‘Back then, I was crazy.’ So begins Yannick Haenel’s novel, first published in his native French in 2017 and now receiving its English language publication, ably translated by Teresa Fagan.

This is a pretty bonkers book, to be honest. I’m torn between saying I loved it or was slightly irritated by it. Maybe both at the same time. Our central character, mostly nameless but perhaps called Jean, has written his magnum opus, a 700-page screenplay of the life of Herman Melville, but which is constantly being turned down by anyone he approaches. He becomes convinced that the best person to read it would be Michael Cimino, legendary American director of films such as ‘The Deer Hunter’ and ‘Heaven’s Gate’. Jean spends his days watching ‘Apocalypse Now’, finding philosophical profundity in every scene, and drinking heavily. We are deeply in the realms of a totally unreliable narrator as the novel constantly plays with the blurring of reality: we are never fully sure what is hallucination and what is actually happening.

Haenel throws in an abundance of Greek myths, contemporary references, nods to films and books and current affairs. This is a book full of a certain self-reference that could teeter into the verge of annoyance; again, I’m still not sure where I sit on that one, to be honest. As the narrative helter-skelters through a variety of semi-farcical events it soon becomes clear that this is some sort of quest that Jean has to make. He does get to meet Cimino in New York, whilst back in Paris he ends up meeting Isabelle Huppert and falling in love with a woman called Léna. He also manages to lose Sabbat, the dog he was looking after for his friend. As the various parts of his life become ever more complicated, he comes to realise a central truth: ‘Ultimately, that’s the only question: what do you hold dear? What do you truly hold dear?’

It's very French, it’s very po-mo, it’s an elusive and allusive journey to some sort of peace by the shores of Lake Nemi in Italy. I think in the course of writing this review I am edging towards a more positive view; I did enjoy it, and some of the scenes are just so odd that they become weirdly hypnotic. At times you are never quite sure if the central character is just paranoid or hallucinating or seeing the truth. The cultural references add to the sense that he is, quite simply, living in a world of his own, somehow outwith but part of social norms. Go with the flow, enjoy the crazy ride, and revel in an author willing to be slightly outrageous. I’ve talked myself into 4 stars, but try it for yourself!
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Denunciada
Alan.M | Apr 16, 2019 |

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