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Sobre El Autor

Créditos de la imagen: By Esby (talk) 17:12, 4 June 2010 (UTC) - Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=10548213

Obras de Régine Detambel

Le long séjour (1992) 14 copias
Le chaste monde (2015) 7 copias
Son corps extrême (2011) 7 copias
Trois ex (2017) 6 copias
Platine (2018) 5 copias
La Verrière (1996) 5 copias
Graveurs d'enfance (1993) 5 copias
La Comédie des mots (1997) 4 copias
Jochem (1995) 4 copias
Eloge de la peau (2007) 4 copias
Sur l'aile (2010) 4 copias
La Splendeur (2014) 4 copias
Opéra sérieux (2012) 3 copias
El curso naranja 1992 (1996) 2 copias
Mésanges (2003) 2 copias
L'amputation (1990) 2 copias
La Patience sauvage (1999) 2 copias
Le ventilateur (1995) 2 copias
Les écarts majeurs (1993) 2 copias
Solos (1998) 1 copia
La quatrième orange (1992) 1 copia
Émulsions (2003) 1 copia
Sarah quand même (2023) 1 copia
L'Arbre à palabres (1998) 1 copia
Album (1995) 1 copia
Martin le Bouillant (2013) 1 copia
Noces de chêne : roman (2008) 1 copia
Icônes (1999) 1 copia

Etiquetado

Conocimiento común

Fecha de nacimiento
1963
Género
female
Nacionalidad
France

Miembros

Reseñas

> La presse, en quelques lignes
Xavier Houssin, Point de vue : "Detambel dessine en traits légers nos constellations intimes. Grains de beauté. Poudre de lune. Une écriture de vigie. Et un roman magnifique."
Eve de Castro, Le Figaro littéraire : "Mésanges est un petit roman serein, amer et grave, où la douleur mord sans tuer."
Jean-Philippe Mestre, Le Progrès : "Les romans de Régine Detambel égrènent leur chapelet de crises avec une originalité qui séduit immédiatement le lecteur. Une écriture d’une limpidité et d’une précision dont la simplicité est d’abord l’effet de l’art, mais qui permet aux êtres de se glisser en toute confiance dans le récit. Et d’y dévoiler ce qu’ils ont de plus personnel, de plus secret, de plus touchant aussi."

> Xavier Houssin, Point de vue, 3 septembre 2003
Des grains de beauté
Régine Detambel dessine en traits légers nos constellations intimes. Grains de beauté. Poudre de lune. Une écriture de vigie. Et un roman magnifique.

> Eve de Castro, Le Figaro littéraire, 4 septembre 2003
Lune
Régine Detambel est un écrivain lunaire. Ses livres sont imprégnés d’une clarté tiède et blanche, douce, à la fois minérale et vivante. Dans Mésanges, même la violence, celle du désir, du chagrin, de la colère, baigne dans une sorte de calme, de détachement. Mésanges est un petit roman serein, amer et grave, où la douleur mord sans tuer.

> Jean-Philippe Mestre, Le Progrès, 16 novembre 2003
Des Anges
Les romans de Régine Detambel égrènent leur chapelet de crises avec une originalité qui séduit immédiatement le lecteur. Une écriture d’une limpidité et d’une précision dont la simplicité est d’abord l’effet de l’art, mais qui permet aux êtres de se glisser en toute confiance dans le récit. Et d’y dévoiler ce qu’ils ont de plus personnel, de plus secret, de plus touchant aussi. Comme des anges aux ailes déchirées pour avoir voulu faire l’homme.

> Véro, Amazon, 2007
Une belle découverte
Voici un récit où l'on côtoie les méandres de plusieurs personnages :
- Florence, tout d'abord, autour de laquelle gravitent les autres personnages. Travaillant dans une maison de retraite, elle y passe l'essentiel de son temps pour fuir plus ou moins son foyer où elle ne se retrouve plus. Son couple est en pleine fracture, en quête d'identité.
- Une vieille dame, pensionnaire de l'établissement où exerce Florence qui, sentant une fin imminente, discourt avec des anges. En toute innocence, c'est elle qui cimente les liens qui vont unir les différents protagonistes.
- Laurent, le fils de la vieille dame, désormais seul dans sa vie, vit alors son histoire d'amour avec les objets célestes, seuls objets du désir qu'il ait su garder. Il se réfugie dans cet univers, la tête dans les étoiles, pour fuir les réalités terrestres qui lui échappent et semblent vouloir l'isoler. En égoïste, il se complait avec le ciel, pour ne pas avoir à faire l'effort de regarder et vivre avec les autres.
Toufois, il se rend fréquemment à la maison de retraite pour rendre visite à sa mère, seul lien réel avec les humains.
- Pierre, le mari de Florence, passe le plus clair de son temps sur son ordinateur, se dérobant ainsi à son rôle d'époux et de père. Avec son esprit pusillanime, Pierre a, depuis quelque temps déjà, la tentation de sombrer dans la dépression.
- Marine, la fille de Florence et Pierre, vit une adolescence emplie de phobies qui la mènent au bord de l'abîme. C'est la compagnie de cette vieille pensionnaire de la maison de retraite qui va lui apporter une grande part de son salut tant elles se ressemblent. Une forme de complicité avec les anges s'installe.

Cet assemblage boiteux de personnages tourmentés, torturés par leur quête d'une inaccessible raison de vivre, va péricliter quand Florence devient la maîtresse de Laurent.

J'ai d'abord été quelque peu déroutée par cette écriture que je découvre de Régine Detambel. Au début, elle m'a paru très directe, crue, violente aussi parfois. Avec des phrases sans détour, elle aborde la juste réalité du corps lorsqu'il est compagnon de la vieillesse tout comme quand il est aveuglé par les fougues du désir. Puis, la plume devient plus gracieuse, intime et surtout plus puissante. Elle pointe avec une vraie justesse une humanité bien mesurée, les tourments de l'âme et ses conflits intérieurs.
Quant aux dernières pages, j'ai dû les relire plusieurs fois car elles m'ont laissée dubitative craignant une interprétation peut-être trop violente de ma part. Malgré ces relectures, je ne sais toujours pas comment m'approprier la fin de ce livre.
En tout cas, il est sûr que pour moi, cette écriture est une belle découverte, vraiment.
… (más)
 
Denunciada
Joop-le-philosophe | Feb 26, 2021 |
> Xavier Houssin, Le Monde, avril 2006
Les démons familiers de Régine Detambel
Ses obsessions, ses craintes, ses souvenirs, son humour grinçant, sa force d’écriture se rassemblent dans son dernier roman. Avec Pandémonium, Régine Detambel a écrit le texte charnière d’une œuvre déjà impressionnante.
Elle a changé, Régine Detambel. "Vous trouvez ?" Oh, c’est imperceptible. Trois fois rien. Une manière de sourire un peu plus largement. D’un peu moins s’effacer. Elle a fait faire des travaux dans sa maison de Juvignac à un quart d’heure de voiture du centre de Montpellier. Abattu des cloisons. Agrandi son bureau. Tout est blanc. Le sol et les murs. Les livres sont rangés par ordre alphabétique. Aucune place pour le désordre. Les documents enfermés dans des chemises à sangle. Les classeurs alignés. Ici, pas de souvenirs, de reliques anciennes, de bibelots, de bricoles. "Je déteste mon enfance, dit-elle simplement comme une évidence. Je me débarrasse du lest. Je n’aime pas le passé. Pas de passif, pas de mémoire." Elle ne racontera pas ses premières années en Moselle, son adolescence meurtrie, l’exode de la famille, les deuils impossibles. "J’ai toujours réagi comme si j’étais abandonnée...". Violence et nerfs en pelote. Elle a tout bazardé. Ne reste que l’empreinte. La marque en creux, profonde. Mais c’est partant de là qu’elle a fait tous ses livres. Régine Detambel est un de ces auteurs sauvés par l’écriture. Un parcours de survie tracé ligne après ligne. Depuis l’âge de onze ans, elle noircit du papier. De petits romans, des nouvelles, un Bob Morane qu’elle réécrit entièrement avec des synonymes, des journaux, des poèmes échangés aux copines de lycée contre des cigarettes. Vocation d’écrivain. Depuis 1990, l’année où sortent simultanément chez Julliard L’Amputation et L’Orchestre et la Semeuse, elle a publié quinze romans, six "textes brefs", deux essais, deux recueils de poésie, plus une vingtaine de titres en littérature jeunesse et une foule d’articles dans les revues. "Ecrire est la seule chose qui me garde en vie, explique-t-elle. Sans cesse, je pense à ce que je rédigerai ensuite, au prochain bouquin. À l’avenir, en fait." Et elle va de l’avant, se servant des éclats de son passé haï, de sa biographie mise en pièces. Tout se retrouve épars. Tout est vrai à distance. Tout est réinventé. Refait. Repris. Recousu. Rebrodé. On file sans cesse de l’explicite à l’effleure. Son apprentissage d’auteur dans L’Écrivaillon, ses rages au collège dans La Quatrième orange, l’évocation d’un petit frère mort-né dans Le Vélin... Permanent paradoxe. Ce qu’elle rejette avec tant de détermination lui permet parler au mieux, au plus près, au plus vrai des battements d’enfance, des élans de l’adolescence, du trouble, du désir. Avec Detambel, on approche les émotions premières. Une sauvagerie tendre à l’image de cette nature que l’on trouve tapie dans le fouillis des jardins. Les plantes, les arbres, les bêtes, les bestioles, font presque à chaque fois le décor bruissant de ses textes. Ce sont des mues de lézards ou de couleuvres trouvées sur la terrasse, des chênes à l’écorce moussante des lessives qu’on a fait bouillir à leur pied. En 1997, Régine Detambel publiait Colette, comme une Flore, comme un Zoo, petit lexique en herbier et bestiaire des métaphores de l’auteur de La Treille muscate. Pont jeté littéraire avec ses séjours de répit chez ses grands-parents ? Peut-être. "Mais ce sont les livres que j’aime, insiste-t-elle. Avec eux, il se crée quelque chose de soi dont on n’a plus à souffrir." Chacun a ses étapes intimes et secrètes. Apprendre qui l’on est. C’est à croire qu’il arrive un moment où il devient possible de porter ses démons comme un fardeau léger. De démons, justement, il en est beaucoup question dans son dernier roman. Pandémonium est une fable cruelle sur les secrets de famille, les silences, les lâchetés. Jusqu’en 1945, Joachim Wagner, ses frères et leurs épouses ont dirigé La Gloriette, une maison de retraite du Midi où il ne faisait pas bon être pensionnaire. Extorsion de fonds et brutalités. Poursuivis en justice mais condamnés à pas grand chose, les Wagner se sont retranchés dans la propriété pour le reste de leur existence. Ils la rebaptisent "Pandémonium", du nom de la capitale des enfers. Pas de messes noires dans ce huis clos mais d’inquiétantes affaires, des grenouillages venimeux qui pèsent lourdement sur les quatre générations enfermées dans la maison. Un étrange accident. Un meurtre à l’arsenic. Ça grince, on ricane, on frémit, on espère. Nicolas, l’arrière-petit-fils de seize ans de Joachim, et Éva, la toute jeune garde-malade parviendront peut-être à rompre le cercle. Régine Detambel a rassemblé dans ce livre en charnière une incroyable puissance d’imagination et d’évocation. C’est un malaise doux qui fait l’échappée belle. Toute son œuvre s’y concentre. Ses obsessions, ses craintes, ses souvenirs balayés, sa force d’écrivain. Tout est lié, serré et étonnamment libre. Trois années pour l’écrire. La hâte n’est plus la même. Laisser filer le temps, est-ce que cela ne change rien ?

> Alexandre Fillon, Lire, mai 2006
Vieillards aux Enfers
L'histoire grinçante de huit reclus volontaires.
Pour son entrée en littérature à l'aube des années 1990, Régine Detambel avait frappé un grand coup, faisant paraître pas moins de trois ouvrages en une même année. Pandémonium, sa dernière livraison, pourra surprendre par sa noirceur et son univers particulièrement grinçant. Voici contée l'histoire terrible de la famille Wagner, mais non point celle du compositeur allemand, plutôt celle qui débute avec Pierre Wagner (1880-1939). Une histoire, pleine de bruit et de fureur, où entrent en ligne de compte des procès, des accidents, des crimes et un zeste de folie.
Après guerre, le préfet de police avait ordonné la fermeture de La Gloriette, la juteuse maison de retraite de Vignac, dans l'Aude, tenue par les Wagner. Le juge déclara la famille coupable "d'hébergement de personnes vulnérables dans des conditions incompatibles avec l'hygiène et la dignité humaine". On enfonça le clou en parlant d'abus de biens sociaux, de falsification de chèques et de testaments... Les Wagner furent pourtant relaxés. Pris en grippe par la région entière, ils eurent recours à l'autarcie, à la "mise en agonie de toute vie sociale et de toute attache", rebaptisant Pandémonium, du nom de la capitale des Enfers, leur auguste demeure. A huit, ils s'y cloîtrèrent. A l'été 2004, les réprouvés, "désormais vieillards, résidaient encore à Pandémonium et se disaient heureux d'être restés là toute leur vie, malgré les lettres de menace, les injures barbouillées et des actes de vandalisme qui ne perdirent jamais de leur vigueur depuis le procès de 1945...". Régine Detambel nous invite à pénétrer l'univers pour le moins singulier de ces originaux claquemurés, au point d'être devenus "les vieillards sur lesquels ils avaient autrefois pour mission de veiller". Le voyageur, qui va de surprise en surprise, ne manquera pas d'être secoué, prisonnier d'un arbre généalogique peu commun.
… (más)
 
Denunciada
Joop-le-philosophe | Feb 26, 2021 |
> The French Review, Vol. 73, No. 3 (Feb., 2000), pp. 588-590 : https://drive.google.com/file/d/18XE23GvKJ3lKRxA-LMJZ7pPXPbVCw4pQ/view?usp=shari... ; JSTOR : https://www.jstor.org/stable/398214

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Detambel-Elle-ferait-battre-les-montagnes/192620

> Enfance de l’écriture et écriture de l’enfance
Le court roman laisse fuir son sujet sans frémir. L’écriture semble mener la danse et imposer au sens ses oscillations poétiques. Régine Detambel charme son lecteur de page en page. Elle s’invente un langage qui glisse et s’offre au lecteur par vagues impressionnistes…
Pascale Haubruge, Le Soir, 11 février 1998

> Régine Detambel : enfance, amour et mort
C’est une histoire à pas de loup, l’air de rien, placide et implacable. Une promenade d’enfance, d’amour et de mort, dont la musique caresse comme une brise et dont le message glace comme un couperet…
Eve de Castro, Le Figaro, 12 février 1998

> Sortilèges de l’écriture
Moins roman que fable, Elle ferait battre les montagnes s’applique à recréer ces instants magiques de l’enfance où la menace affleure l’innocence. D’une écriture minutieuse, poétique, de constats allusifs en résonances symboliques, Régine Detambel dessine, avec une préciosité savante, un jeu de piste dont l’enfant reste la figure emblématique, vouée à être répudiée…
Pierre Kyria, Le Monde, 6 mars 1998

> Régine Detambel : les secrets de fabrique
Elle ferait battre les montagnes est dans le genre romanesque ce qu’elle a fait de plus périlleux et de plus abouti. Elle sait comme personne charpenter des histoires sur l’essentiel, comme elle dresserait des ponts au-dessus du vide, pour donner le vertige à des lecteurs qui s’en trouvent à jamais chamboulés. Parce que pour elle, lire ou écrire n’a rien d’un loisir, d’une demande d’évasion et d’oubli, mais tout d’une aventure avec ce que cela sous-entend de périls, d’épreuves et de découvertes sur soi, sur le monde…
Daniel Martin, La Montagne, 3 janvier 1999
… (más)
 
Denunciada
Joop-le-philosophe | Feb 25, 2021 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Detambel-Sur-laile/356589

> Un curieux roman aux courts chapitres vraiment très évocateurs, chacun porteur d'une scène ou d'une image originale et forte. C'est cela, ainsi que l'écriture belle et si particulière que l'on connaît à l'auteur, qui va donner son prix à cet ouvrage. Un régal.
Danieljean (Babelio)

> Le Monde : https://www.lemonde.fr/livres/article/2010/06/03/sur-l-aile-et-50-histoires-frai...
… (más)
 
Denunciada
Joop-le-philosophe | Feb 20, 2021 |

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