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Sobre El Autor

Incluye el nombre: Charles Dantzig

Obras de Charles Dantzig

¿Por qué leer? (2010) — Autor — 60 copias
Le grand livre de Proust (1996) 6 copias
Je m'appelle François (2007) 4 copias
Le Grand livre de Dumas (1997) 3 copias
Un film d'amour (2003) 2 copias
Théories de théories (2021) 2 copias

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Bon, j’ai pas encore fini et c’est un peu érudit pour moi, mais celle-là, elle m’a bien fait rigoler
 
Denunciada
noid.ch | otra reseña | Mar 17, 2022 |
Avec panache, aisance, érudition et style, Charles Dantzig tente de définir la notion de chef-d'œuvre, notamment en matière de littérature.
Organisé en chapitres courts (ex : "chefs-d'œuvre hors canon", "jeunesse éternelle du chef-d'œuvre", "un détail peut être un chef-d'œuvre", "qui décide du chef-d'œuvre?", etc.), cet essai se donne pour mission de traquer ce qui fait chef-d'œuvre, objectivement ou en creux.
Il reconnaît à cet égard avec raison qu'il est bien plus aisé de définir ce qui fait un mauvais livre que ce qui en fait un chef-d'œuvre. Le charme est souvent indéfinissable.
Amoureux de La Recherche, il consacre quelques belles pages à Marcel Proust qu'il convoque à plusieurs reprises au fil du livre. D'autres auteurs sont particulièrement choyés : Oscar Wilde, Voltaire, Stendhal.
Certains autres ont moins de chance -et tout particulièrement les poètes, hélas- et voient leur statue déboulonnée : Baudelaire, Aragon, Dostoievsky, Zola, Marguerite Duras, pour n'en citer que quelques-uns.
Les arguments sont bien souvent lapidaires et péremptoires, trop courts pour être pris au sérieux.
Il faut dire que la provocation et une certaine mauvaise foi affleurent continuellement dans la sélection toute personnelle, ultra-subjective et par conséquent éminemment contestable qui est faite.
Un certain pédantisme de l'auteur, dans sa manière d'asséner des pseudo-vérités qui ne sont que les siennes, ne manquera pas d'en agacer plus d'un.
On peut noter enfin que les femmes sont particulièrement absentes du bouquet de lauriers tressés (à la brève exception d'Emily Dickinson) et que les auteurs homosexuels occupent en revanche une place de choix.
Pourquoi pas, me direz-vous, puisqu'il s'agit d'un "palmarès" subjectif?
Mais cette subjectivité aussi débridée peut un peu décevoir.
… (más)
½
 
Denunciada
biche1968 | Nov 8, 2014 |
Oui, pourquoi lire ? Pourquoi se lancer dans cette activité solitaire, égoïste, économiquement improductive, à l'heure où la société moderne réclame tout l'inverse ? Charles Dantzig ne donne pas de réponse et grand bien lui prend. Il donne juste son avis à travers de multiples chapitres tous plus intéressants les uns que les autres, brillants et énervants à la fois (ce qui est un peu le propre de l'auteur) mais à chaque fois en jonglant agréablement avec les mots. Charles Dantzig nous fait part de sa passion pour Balzac, Proust et Stendhal, de sa détestation de Céline et de tous les auteurs qui n'apporte que du chiffre d'affaires aux marchands de papier, de son amour de la littérature qui ne s'arrêtera pas avec le support papier du livre et continuera sous d'autres formes.

Alors lire ? "Lire ne sert à rien. C'est bien pour cela que c'est une grande chose. Nous lisons parce que ça ne sert à rien. Quand on pense qu'on peut réussir une carrière dans le CAC 40 sans jamais avoir rien lu de sa vie ! C'est pourquoi il faut être gentil envers les puissants qui lisent. Ils pourraient faire autre chose." Tout Dantzig est dans cet extrait : brillant et enjôleur, noir et cynique par bouffées. Loin du livre ennuyeux et plat sur la lecture (si, si, j'en ai lu), le livre de Charles Dantzig est proche du roman, de la confidence, de l'autobiographie. Je ne vais pas dire des "maximes", l'auteur les déteste !

Titres de quelques chapitres : lire pour ne pas laisser les cadavres reposer en paix, lire pour dépasser la moitié du livre, lire pour savoir que lire n'améliore pas, la lecture est un tatouage, lire pour rajeunir, ...
… (más)
1 vota
Denunciada
Veilleur_de_nuit | otra reseña | Apr 29, 2011 |
Lire un dictionnaire n'est pas une démarche commune. On peut même dire que cela va à contre-courant. Un dictionnaire ne se lit pas, il se consulte. On y va pour chercher une précision sur un mot, une notion. Plonger dans le dictionnaire, c'est aller à la pêche et savoir, peut-être inconsciemment, que l'on ramènera des surprises. Ce livre à l'épaisseur des dictionnaires (908 pages bien comptées et tassées) et le foisonnement des entrées (près de 500). Il rentre bien dans cette catégorie des livres de poids fort peu mobiles que l'on laisse prendre la poussière sur les étagères d'une bibliothèque.

On aura tort, toutefois, de ne pas le consulter souvent, voire même, comme je l'ai fait, de le lire d'une traite car son sujet général est enivrant. Charles Dantzig nous invite ni plus ni moins qu'à une revisite à sa manière de la littérature française, un peu comme ces guides de musée qui manient les anecdotes croustillantes aux envolées lyriques. On attendrait d'un dictionnaire une certaine neutralité de ton, ouvrage docte et universitaire un peu ennuyeux. Rien de cela dans le présent ouvrage où l'auteur, égoïstement et clairement, prend le parti de nous présenter ses figures de proue et ses têtes de Turc. Proust et Cocteau sont au pinacle, Flaubert bien égratigné (hors Mme Bovary), mais ce livre ne se contente pas des auteurs ( d'Aubigné, Balzac, Beaumarchais, Boileu, Corneille, Racine, Dumas, Dard, Rabelais, ...). Il présente également des entrées étonnantes sur des thèmes tels que : "Promotion et détestation de la poésie", "Tentation de définition de la littérature", "Conseils aux vieux écrivains", "Morts inhabituelles d'écrivains", "Écrire comme on parle, parler comme on écrit". En un mot, ou plutôt en plusieurs, des thématiques de traverses où l'auteur s'en donne à cœur joie dans des articles qui peuvent aller de la simple maxime (que l'auteur n'apprécie pas plus que cela), aux longs développements de plusieurs pages. On trouve aussi des entrées par œuvres littéraires, sorte d'archipels qui ont émaillé les trajets littéraires de Charles Dantzig : "A la recherche du temps perdu"", "Antimémoires", "Bel-Ami", "La Chartreuse de Parme", "Les enfants terribles", plus bien d'autres et aussi "La plus mignonne des petites souris" !

Charles Dantzig peut insupporter par ses connaissances encyclopédiques, par ce ton docte et pédant qu'il se donne parfois. Il a ses têtes à claques et on a parfois envie de lui en donner. C'est ce qui fait les ouvrages de caractère et, de toutes manières, l'auteur n'a pas pris le lecteur en traitre. Ce dictionnaire est "égoïste", qu'on se le dise. La ballade à laquelle il nous convie nous met des cailloux dans les chaussures mais le paysage décrit est fort agréable et on ne s'ennuie jamais. Les phrases sont alertes, les avis ronds ou cinglants. Bref, un bouquin de caractère entre guide touristique de la littérature et ouvrage universitaire à conseiller à tous les amoureux des (belles) lettres.
… (más)
 
Denunciada
Veilleur_de_nuit | Apr 12, 2011 |

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