Fotografía de autor

Bertrand Bonello

Autor de Saint Laurent [2014 film]

12+ Obras 48 Miembros 2 Reseñas

Sobre El Autor

Incluye el nombre: Bertrand Bonello

Obras de Bertrand Bonello

Saint Laurent [2014 film] (2015) — Director — 13 copias
House of Pleasure [2011 film] (2000) — Director — 12 copias
The Pornographer [2001 Film] (2001) — Director — 11 copias
Nocturama (2014) 4 copias
Tiresia (2006) 1 copia
De la guerre 1 copia

Obras relacionadas

Titane [2021 film] (2021) — Actor — 14 copias

Etiquetado

Conocimiento común

Nombre canónico
Bonello, Bertrand
Fecha de nacimiento
1968-09-11
Género
male
Nacionalidad
France
Lugar de nacimiento
Nice, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
Ocupaciones
film director

Miembros

Reseñas

Dix ans avant son somptueux film "L'apollonide : souvenirs de la maison close", Bertrand Bonello tournait ce film extrêmement médiocre, décousu et vain.
L'idée de départ n'était pourtant pas dénuée d'intérêt : faire le portrait d'un homme (incarné trop précieusement pas Jean-Pierre Léaud) qui après s'être mis à tourner du porno en 1968 (par goût et dans l'esprit contestataire de l'époque qui s'y prêtait), en fait son métier pendant une quinzaine d'années avant une longue période de désoeuvrement que lui permettait le travail de sa femme (silencieuse et amoureuse, interprétée par Dominique Blanc, transparente dans ce film... mais peut-être se demandait-elle après tout ce qu'elle était venue faire dans cette galère). Le film nous donne à voir la période durant laquelle le personnage reprend son métier de pornographe. Activité difficile à assumer qui lui a valu le départ et le silence de son fils pendant de longues années mais qui réapparaît précisément à cette période de reprise.
Bonello croit intéressant d'offrir au spectateur des scènes de tournage de rapports sexuels non simulés. Malheureusement, ça n'est pas particulièrement bien filmé et on se demande bien où le réalisateur veut en venir. Filmer le regard du pornographe sur les scènes qu'il filme n'y change pas grand-chose. On lit vaguement vaguement dans son regard de l'ennui et de la perplexité. Sentiments pleinement partagés par le spectateur.
On suppose que Bonello a souhaité faire le portrait d'un homme qui fait un retour raté et qui se rend compte qu'il est un raté (il se sépare alors de sa femme qui a l'outrecuidance de l'aimer comme il est et de ne jamais le juger... ciel !, et décide de se construire seul une maison de ses propres mains).
Les scènes se suivent, sans grand lien entre elles, sans question et sans réponse.
On y aura brassé du vide. La prétention à l'intelligence du film ne saurait berner qui que ce soit.
… (más)
½
 
Denunciada
biche1968 | Dec 31, 2020 |
Il est rare qu'un film regorge autant de beauté plastique que L'Apollonide de Bertrand Bonello.
A l'exception d'une scène en plein air, tous les plans montrent l'intérieur cossu et feutré d'une maison close de luxe au tout début du siècle dernier. Les tissus, les couleurs et les costumes forment autant de tableaux vivants qui pourraient être peints par Renoir ou Manet.
On assiste à un film véritablement dialectique qui illustre à la fois le commerce du sexe, l'enfermement de ces femmes pour lesquelles l'espoir de sortir un jour pour une vie meilleure est illusoire, les caprices des clients qui peuvent conduire au crime... mais aussi la solidarité et la tendresse indéfectibles qui lient ces femmes, la protection dont elles bénéficient dans ce bordel où les relations privilégiées avec les clients priment sur l'abattage sordide.
Le sexe féminin y est perçu comme un mystère insondable. Ainsi, un peintre, client régulier de la maison close souhaite observer longuement le sexe des femmes; un clin d'œil à L'Origine du monde de Courbet?
La chair omniprésente des douze femmes de L'Apollonide est sublimement filmée. Beauté et tristesse de la chair dans une atmosphère vénéneuse où le danger rôde : celui de la violence, de la maladie, de la faillite.
Le cinéma de Bonello est très cérébral; on cherchera assez vainement l'émotion des passions que l'histoire ne manque pas de pourvoir.
Malgré tout, il est difficile d'oublier le visage de Madeleine lacéré par un client monstrueux au visage d'ange, lui dessinant un très large sourire, effroyable et tragique, à l'image du grand personnage romanesque de Victor Hugo.
… (más)
½
 
Denunciada
biche1968 | Dec 7, 2014 |

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Obras
12
También por
1
Miembros
48
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#325,720
Valoración
3.1
Reseñas
2
ISBNs
6
Idiomas
1