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Cargando... The Reprieve: A Novel (1947 original; edición 1992)por Jean-Paul Sartre (Autor)
Información de la obraLos caminos de la libertad - 2 LA PRORROGA por Jean-Paul Sartre (Author) (1947)
THE WAR ROOM (487) Cargando...
Inscríbete en LibraryThing para averiguar si este libro te gustará. Actualmente no hay Conversaciones sobre este libro. Le Sursis est le second tome de la trilogie (qui devait être une tétralogie avec « La dernière chance », 4ème tome resté inachevé) des Chemins de la liberté. « Seize heures trente à Berlin, quinze heures trente à Londres ». Le roman se déroule sur trois jours, au moment des Accord de Munich de la fin septembre 1938. L’ombre de la seconde guerre mondiale plane partout et dans tous les esprits, bouscule sa manière de vivre et de penser sa vie. Rompant résolument avec le rythme lent de L’âge de raison, Le Sursis est mené tambour battant. Son rythme effréné et libre est comparable à du free jazz. Le lecteur est aspiré dans un tourbillon de situations et de personnages (veiller à prendre des notes tant il est facile de s’y perdre !) selon un principe de correspondances et d’associations d’idées. Passant régulièrement de la troisième à la première personne, Sartre ne précise pas le nom du personnage dont on suit la pensée et les phrases qui se succèdent peuvent décrire des lieux et situations très divers. L’exercice de style est un peu casse-gueule dans la mesure où le risque de perdre le lecteur n’est pas nul mais il faut justement tout le talent de Sartre pour parvenir avec succès à donner vie et chair à cette galerie vibrionnante et bruissante de personnages. Même si l’on n’échappe pas totalement aux artifices ici et là. Sartre a visiblement choisi ce mode ultra-rapide, omniscient et omniprésent pour capter le pouls de l’actualité. Il nous offre la description de ce qu’il voit en instantané, comme si toutes les vies exposées étaient projetées sur de multiples écrans simultanés. En ayant recours à la simultanéité, au montage, au discours (très grande place aux dialogues) et à la continuité, Sartre propose une lecture très cinématographique, dans un style moderniste et même assez expérimental. Le Sursis, c’est l’intelligence en marche, mettant une fois de plus en lumière la pensée existentialiste de son auteur. Extraits : « Les gens avaient l’air triste mais c’était de naissance. Pourquoi se battraient-ils ? Ils n’attendaient plus rien, ils avaient tout. Ça devait être sinistre de ne rien espérer sauf que la vie continuât indéfiniment comme elle avait commencé ». « Brunet s’arrêta ; il se sentit sucré par une lâche douceur et pensa : « S’il n’y avait pas de guerre ? S’il pouvait n’y avoir pas de guerre ! » Et il regardait avidement les grandes portes cochères, la vitrine étincelante de Driscoll, les tentures bleu roi de la brasserie Weber. Au bout d’un moment, il eut honte ; il reprit la marche, il pensa : « J’aime trop Paris ». Comme Pilniak, à Moscou, qui aimait trop les vieilles églises. Le Parti a bien raison de se méfier des intellectuels ». « Il [Mathieu] se sentait sinistre et léger ; il était nu, on lui avait tout volé. Je n’ai plus rien à moi, pas même mon passé. Mais c’était un faux passé et je ne le regrette pas. Il pensa : ils m’ont débarrassé de ma vie. C’était une vie minable et ratée, Marcelle, Ivich, Daniel, une sale vie, mais ça m’est égal, à présent, puisqu’elle est morte. A partir de ce matin, depuis qu’ils ont collé ces affiches blanches sur les murs, toutes les vies sont ratées, toutes les vies sont mortes. Si j’avais fait ce que je voulais, si j’avais pu, une fois, une seule fois, être libre, eh bien, ça serait tout de même une sale duperie, puisque j’aurais été libre pour la paix, dans cette paix trompeuse et qu’à présent je serais tout de même ici, face à la mer, appuyée à cette balustrade, avec toutes les affiches blanches derrière mon dos ; toutes ces affiches qui parlent de moi, sur tous les murs de France, et qui disent que ma vie est morte et qu’il n’y a jamais eu de paix : ça n’était pas la peine de me donner tant de mal, pas la peine d’avoir tant de remords ». « Qu’est-ce qui serait le plus révolutionnaire ? pensa-t-il. Partir ou ne pas partir ? Si je pars, je fais la révolution contre les autres ; si je ne pars pas, je la fais contre moi, c’est plus fort ». Daniel à Mathieu : « Me comprendras-tu d’abord, si je te dis que je n’ai jamais su ce que je suis ? Mes vices, mes vertus, j’ai le nez dessus, je ne puis les voir, ni prendre assez de recul pour me considérer ensemble. Et puis j’ai je ne sais quel sentiment d’être une matière molle et mouvante où les mots s’enlisent ; à peine ai-je tenté de me nommer, que déjà celui qui est nommé s’est confondu avec celui qui nomme et tout est remis en question. J’ai souvent souhaité me haïr, tu sais que j’avais pour cela de bonnes raisons. Mais cette haine, dès que je l’essayais sur moi, se noyait dans mon inconsistance, ce n’était déjà plus qu’un souvenir. Je ne pouvais pas m’aimer non plus – j’en suis sûr, bien que je ne l’aie jamais tenté. A very decent novel about the period just before WW2, when war is looming on the horizon. There are quite a few characters and we are able to explore many positions of class, propriety, and social influences that are pushing the characters towards their eventual destinations and we are able to understand the motivations that guide them to a higher degree. The novel is very dramatic and Sartre approaches it carefully and successfully to show what he is trying to both explain and denote in his fiction. 3.5 stars. Un formicolare di personaggi, a occhio almeno una ventina, le cui vicende rimangono separate per tutto il romanzo, e di cui si descrivono le azioni alternandole all'interno dello stesso capoverso: un romanzo con la dose di sperimentalità che ci si aspetta da un famoso filosofo. Tutte queste vicende si svolgono all'ombra dei giorni precedenti la conferenza di Monaco del 1938, quando prima sembrò che stesse per scoppiare la guerra e poi tutti, o quasi, esultarono per la "pace" - e chiudendo il libro si ha un moto di simpatia per l'esclamazione di Edouard Daladier: "Che imbecilli!". sin reseñas | añadir una reseña
Pertenece a las seriesRoads to Freedom (2) Pertenece a las series editorialesColección Folio (36-866) Penguin Modern Classics (1823) サルトル全集 (2) Contenido en
It is September 1938 and during a heatwave Europe tensely awaits the outcome of the Munich conference, where they will learn if there is to be a war. In Paris people are waiting too, among them Mathieu, Jacques and Philippe, each wrestling with their own love affairs, doubts and angsts - and none of them ready to fight. The second volume in Sartre's wartime Roads to Freedomtrilogy, The Reprievecuts between locations and characters to build an impressionistic collage of the hopes, fears and self-deception of an entire continent as it blinkers itself against the imminent threat of war. No se han encontrado descripciones de biblioteca. |
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Google Books — Cargando... GénerosSistema Decimal Melvil (DDC)843.914Literature French and related languages French fiction Modern Period 20th Century 1945-1999Clasificación de la Biblioteca del CongresoValoraciónPromedio:
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Outstanding insight into the events preceding the incorporation of the Sudetenland into the German Nazi Reich in 1938. Sartre's depiction is a collage with many, very personal, impressions from a variety of people, predominantly from France. The novel is not a historical narrative, as the facts are only noted in passing, somewhere in between. The various contributions ultimately create an intense impression of the events at the time and explain in a very subjective way how Hitler and the Nazis could get away with it. Since Russia's invasion of Ukraine, the book has become very relevant again, as the occurrences of that time can be well compared with today's situation. Thus, the book offers some information that can be well used to understand the current global situation. Sartre published the book after the end of World War II and thus had enough time to consider the effects of the events at the time while writing the book. ( )